dimanche 1 mars 2015

De la discipline pour mon mari 6 (suite et fin)


Mais après tout pourquoi cacher honteusement ce qui peut se vivre au grand jour ?

Alors ayant le sens pratique j'ai aussitôt exigé de la part de mon mari pour se faire pardonner et comme preuve d'amour de m'offrir un tel bijoux et par dessus du marché je lui ai parlé de séances régulières de véritable adoration devant mon élégance si peu commune.

Inutile de dire que mon mari non seulement est un homme de parole, mais aussi que l'emplacement de ce bijoux est devenu un lieu de culte pour ses yeux et pour sa langue et un lieu de pèlerinage pour son attribut viril quand il s'agit de récompenser son obéissance et ses bonnes manières.

La confession partie de bonne allure je m'attendais enfin à des confidences détaillés sur ce que j'avais trouvé dans sa poche. Mais hélas pas un seul mot sur son pêché que l'on dit mortel, la gourmandise. Et à la place - comme s'il essayait de se moquer de moi - une luxurieuse fantaisie d'examen médical par une de mes amies qui est gynécologue. Rien donc pour apaiser ma colère.

Lassée de cette comédie et pour lui montrer le bon chemin, je l'ai fait alors monter sur la balance. Et là, il a craqué en m'avouant une terrible addiction au Haribo et plus particulièrement à la variété Polka.

J'ai aussitôt pris des mesures adéquates :

Georges-Henry va me chercher mes gants en latex et le pot de vaseline. Nous allons procéder à une purge salutaire pour ta santé.

Oh comme il sait se montrer réticent envers la médecine naturelle. Je comprend parfaitement l'aspect gênant de ce procédé, notamment pour un homme, mais il a dû prendre l'habitude de se plier littéralement à mes exigences. Il y a droit essentiellement quand je le sens de mauvaise humeur parce qu'on attend la visite de ma mère. Comportement qui m'irrite et qui se soigne parfaitement par un simple ou double emploi de l'eau glycérinée sans nécessiter le martinet. Et voila un Georges-Henry débarrassé d'une terrible pression... psychologique et ainsi toujours souriant devant sa belle mère. Elle pour sa part n'est pas avare de compliments et me félicite pour ses bonnes manières pendant qu'il nous porte le gâteaux et nous sert le café. Un bijoux cet homme...

...mais malheureusement pas ce jour-là !

Quand j'ai vu à quelle allure mon cher et tendre est revenu avec mes gants, j'ai commencé à me poser des questions. Et en observant son petit sourire en coin, le pot de vaseline en main, je m’attendais à une surprise de taille. Et effectivement, une fois dans la salle de bain je me suis trouvée devant un odieux acte de sabotage concernant notre matériel de lavement.

C'est à coup de martinet sur ses fesses que Georges-Henry a du rejoindre l'accoudoir du fauteuil sur lequel il a l'habitude de se pencher quand nous travaillons sur sa discipline. Un fauteuil soigneusement choisi au début de notre mariage par Monsieur, destiné à être le trône de son futur royaume du machisme. Sans compter toutefois sur mon caractère bien trempé. Alors ce trône est devenu vite le symbole de son déshonneur où il paye ses inconvenances. Et à lui de me faire une proposition pour se racheter.

Ayant un faible pour les maths, il se perds souvent dans des comptes les plus complexes. Tandis que moi j'ai plus tendance d'aller au feeling en observant la couleur des ses fesses et aussi en tâtant leur température.

J'aime beaucoup les coups de soleil sur sa lune qui mettent longtemps pour s'éclipser.

Temps fort utile que George-Henry aime occuper pour atteindre son quota de participation au ménage. Enfin je lui suggère ce que j'attends et lui fraîchement puni s'applique sans discuter.

Ce jour-là, son système de calcul s’avéra particulièrement astucieux. Un coup de martinet par tranche de cent grammes de prise de poids. Voila de quoi – rien qu'à l'idée - pour me donner mal au bras. De plus un rituel compliqué , commençant par une claque par fesse et montant en nombre à chaque changement de côté. Et patati et patata. Moi, j'en avais vite marre de le voir essayer de gagner du temps précieux. 

J'ai compris, il y a déjà pas mal de temps que je suis au fond plus perverse que sadique. Alors avec moi la douleur vient en secours pour souligner mes autres actions éducatives. Mais quand j'administre une fessée c'est pour que l'on se souvienne.

Exaspérée par la mauvaise fois, j'ai alors posé le martinet et je suis allée chercher la canne que j'ai présentée devant un pale Georges-Henry.

Instrument quelque peu rustre et peu glamour, mais d'une efficacité redoutable.

Douze coups, enfin je crois, j'étais vraiment en colère, et voilà un beau spécimen de mâle, bientôt en rûte par les effets secondaires de sa correction, paré de superbes stries pour attiser le désir de sa femelle. Et comme je suis convaincue que l'alliance entre sévérité et tendresse livre les meilleurs résultats sur un grand garçon en manque de bonnes manières, je ne suis pas contre une troisième mi-temps le soir, pour reprendre l'ancien vocabulaire de mon mari.

En attendant et pendant que Georges-Henry prend un bain de siège dans de l'eau froide, je profite pour ainsi finir cette histoire.


7 commentaires:

  1. Moi je n'ai jamais saboté le matériel de lavement... Si madame estime que j'ai besoin d'une bonne purge, so be it. Je me mets en position... voire dois ramèner le matériel, comme George-Henry.

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  2. Je voyais bien ce Georges-Henry avec un petit brin de révolte en douce. Un peu dommage que les fictions courtes ne permettent pas de rentrer plus dans ces détails de caractère. Cela ne vous arrive jamais de vouloir dire non quand une punition vous pend au nez?

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    1. Bien entendu, si je veux vraiment refuser une punition, mon épouse ne va pas m'y forcer: il faut que j'y consente. Il m'arrive aussi, rarement, de refuser pour des raisons pratiques.

      Il m'arrive, plus souvent, de contester le bien-fondé de la punition, de faire remarquer que ce n'était pas vraiment ma faute, etc. Vous savez, mon épouse est assez adepte de la "justice" et je me rappelle que, plusieurs fois, s'apprêtant à me mettre une fessée pour mauvaise humeur, elle a admis, soit d'elle même soit après remarques, qu'elle était également coupable et qu'elle méritait donc elle aussi la fessée. Il nous arrive donc parfois d'enchaîner la fessée dans les deux sens!

      Enfin il m'arrive de couiner quand la fessée cuit trop!

      Mais sinon, nous ne cachons ni ne sabotons le matériel. En cas de constipation, impression de "barbouillé"... ou problèmes d'attitude avéré et admis, si la purge est annoncée, je la prend, sauf empêchement.

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  3. Je trouve comme d'habitude beaucoup de bon sens dans ce que vous dites. Une discipline conjugale proche d'une éducation bienveillante à l'ancienne, loin de certaines aberrations que l'on trouve sur le net. Je m'y retrouve assez bien, mes punitions pour un air constipé, pour un air désagréable avec toujours l'option de dire non. Ce justement cette sécurité qui est scrupuleusement respectée par mon homme qui me donne envie de me laisser éduquer par lui. Et aussi comme votre dame son sens de justice.

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  4. Mon épouse motive le lavement évacuateur pour mauvaise attitude est motivée par plusieurs raisons. Tout d'abord, ça calme: effectivement si on était énervé avant, on l'est moins ensuite, on ressent un certain bien être. Ensuite, le léger inconfort pendant l'acte, la position humiliante etc. donnent un certain aspect punitif. Enfin, c'est un peu comme si on expulsait sa mauvaise attitude avec le reste!

    C'est d'ailleurs valable pour elle comme pour moi.

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  5. Comme bien souvent je suis d'accord avec votre dame. Je dirais qu'il y a de réels bienfait sans désagréments quand on reste dans le registre de petit lavement. Le terme évacuation dans le sens transposé concernant le stress, le mauvais comportement etc me semble de plus adapté. Toutefois je vois cette pratique avant tout sous son aspect bien-être pour le corps et comme cure naturelle d'évacuer les toxines.

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    1. Chez nous le lavement évacuateur, c'est le sac de 2 litres. Toutefois, cela ne se déroule absolument pas selon les scénarios "punitifs" que l'on peut lire ici ou là... ou tout simplement les pratiques médicales d'il y a 50 ans.

      C'est tout simple: on envoie de l'eau tiède en massant le ventre et sans hâte excessive. Quand ça "résiste", le patient va aux WC et on remplit le sac à nouveau pour une nouvelle administration, jusqu'à ce que tout passe sans problème. On évacue ainsi progressivement les choses.

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