mardi 26 mai 2015

Si tes copains pouvaient te voir...


...tu feras moins le malin en leur compagnie

Voila une phrase que mon mari n'aime pas du tout entendre. Ses copains c'est sacré. En leur présence j'ai du mal à reconnaître mon grand garçon qui me séduit habituellement par ses manières irréprochables et durement acquises par une discipline de plus stricte ceci dit. Loin de moi de vouloir le gronder dans ces instants. Je pense sincèrement qu'il a besoin de décompresser de temps en temps. Tant qu'il reste avec eux dans un registre bon enfant mon regard sur ses loisirs reste bienveillant. Par contre s'il ne respecte pas scrupuleusement l'heure de rentrer à la maison, quand il sent de loin un abus de bière (je lui autorise tout au plus deux verres!) ou encore quand je le soupçonne d'avoir cédé à la tentation de fumer une cigarette (ce qui lui ai strictement interdit), ma tolérance trouve ses limites.

Et malgré son âge il n'échappera pas à une solide fessée au martinet.

Il le sait très bien. Il me suffit de voir son air coupable qu'il n'arrive pas me cacher quand qu'il a encore enfreint les règles dans notre ménage.

Pour ma part, sous mon air d'épouse outrée de tels débordements, je suis bien contente que notre martinet conjugal trouve de nouveau une raison de sortir de mon tiroir de lingerie fine. J'admets volontairement qu'il m'arrive de regarder l'heure avec une certain trouble, en espérant que mon chéri dépasse son autorisation de sortie. En bonne espérance, je me muni du martinet en caressant avec volupté ses lanières. Je m'enivre de son odeur, subtil mélange d'émanations de cuir et de sueur de tant de mémorables punitions de mon époux.

Ah si ces copains pouvaient le voir, troublé par ma présentation. Par mon corsage si serré que je n'arrive même plus à fermer les dernier boutons. Par ma jupe droite qui épouse parfaitement mes rondeurs. Entendre le son de mes hauts talon sur notre parquet et le bruissement de mes vrais bas. Le voir subjugué par mes apparences qui accompagnent nos séances éducatives. Le voir baisser son pantalon devant moi pour se plier à une stricte tutelle quasi-maternelle d'un autre âge.

Le caleçon aussi mon chéri ! Rien ne vaut la discipline cul nu !

Ah si ses copains pouvaient le voir comme il s’exécute vite. Le voir aussi penché sur l'accoudoir de son fauteuil de télé, le fessier couvert de stries rouges. Et enfin aussi le voir avec le pantalon et le caleçon autour de ses chevilles, vaquer dans notre dressing pour une séance d’entretien de mes chaussures à talons hauts. Inutile de dire qu'il s'applique avec soin. J'y veille.

Effort qui me vaut d'ailleurs tant de compliments sur la brillance de mes escarpins... de la part de ses copains !

Dessins: Geff

17 commentaires:

  1. Houla, Isabelle...

    Cela me rappelle quand, il y a longtemps de cela, je suis rentré tard et ivre d'une soirée avec des collègues... je me suis endormi, et réveillé le matin avec la gueule de bois et l'estomac retourné.

    Etape 1: Le cul en l'air dans la salle de bain pour un lavement, qui a effectivement calmé un peu le trouble abdominal (ma femme avait entendu parler de ce "remède de grand mère" lors d'une plaisanterie familiale sur je ne sais quelle soulographie lointaine).

    Etape 2: J'ai été "paddlé"... je ne sais plus si c'était la planchette à découper ou la raquette de ping-pong.. et si j'étais prosterné sur le lit ou penché sur le bureau. En tout cas, ce n'était pas du chiqué.

    Etape 3: Le soir venu, fessée à la main sur les genoux comme sur votre dessin, avec un peu ce genre de commentaire...

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    1. Bonjour Isabelle ,

      Très réussi ce récit. Comme beaucoup de vos récits. Vous avez une manière particulière de comprendre l'âme masculine , sur un mode en apparence ludique mais au fond très sérieux. Et tellement parlant. Et oui, la plupart des hommes restent... d'éternels grands garnements. Pour le plus grand plaisir de... leurs épouses. Rires.
      Un visionnaire ce Mr Geff.
      Mac-Miche.

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    2. Pour Monsieur Pécan,

      bien que mon récit soit purement fictif, je suis de tout mon cœur avec votre dame. J'espère que vous ayez retenu la leçon !

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    3. Pour Monsieur Mac-Miche,

      on me dit de bonne écoute et c'est ainsi que j’apprends pas mal de petits trucs sur les messieurs. J'aime rester dans un registre distrayant sans toutefois m'éloigner trop de la réalité... masculine ! Enfin pour l'écriture de la DD inversée je me trouve encore dans ma phase d'échauffement !

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  2. Oui, je m'en suis tellement bien rappelé que quand, était-ce un ou deux ans après, elle a trop bu à un pot de départ, je lui appliqué le même traitement, dont elle confirme le caractère éducatif.

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  3. Cela me parait du bon sens ...rire!

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  4. Il est bon de vous lire chère Isabelle et d'imaginer cette femme sévère qui attend avec plaisir (et une pointe de sadisme ?) que son mari arrive en retard pour avoir l’occasion de le corriger. C'est là un des grand paradoxe de la discipline domestique. Car si celle-ci a pour but de faire cesser les vilains comportements, il s'agit aussi de permettre aux fantasmes de punitions de se concrétiser. Et je me mets volontiers à la place du mari qui sur le chemin du retour doit se demander à quelle sauce il va être mangé ce soir : anxieux mais excité néanmoins. Il sait bien qu'il est en retard et que sa femme risque de lui présenter la note à son arrivée, cela l’inquiète car elle est sévère mais cela le rassure également : sans son épouse si attentive à son comportement il boirait plus et rentrerait plus tard. Cette fessée qui se dessine à l’horizon, il en a besoin pour ne pas exagérer davantage mais il sent bien aussi qu’il en a envie. Sinon pourquoi aurait-il toujours ces si gênantes érections lorsqu’elle le punit ?

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  5. Je pense que sans une pointe de sadisme, il est impossible d'appliquer des châtiments corporels, cher Arthur. Voila pourquoi il y a parfois des débordements dans les fantasmes éducatifs. Vouloir considérer la discipline de manière purement chaste me paraît illusoire. Notons aussi que la punition se conçoit quelque peu comme une satisfaction pour la personne punie. Il y a recherche des limites, comme notre monsieur qui boit un verre de trop, mais un strict emploi de la discipline permet d'établir des limites raisonnables. Grand écart grande punition qui n'a rien d'agréable, petit écart petite punition qui se passe sur la frontière douloureuse-jouissive. Tout l'art en quelque sorte de faire marcher son mari à la baguette.

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  6. Oui vous avez tout à fait raison, la discipline est un art subtile que vos deux blogs relatent d'ailleurs magnifiquement. En ce qui me concerne, je trouve que la fessée - à moins d'être particulièrement sévère - est la plus plaisante des punitions, c'est pourquoi ma compagne préfère souvent et notamment pour les écarts de conduites les plus graves recourir à d'autres méthodes (comme par exemple des séances de jogging pour calmer mes sauts d'humeur). Dans tous les cas les punitions sont plus efficaces lorsqu'elles sont couplées à des périodes d'abstinence qui reste à mon sens le meilleur moyen de rendre un Monsieur obéissant et attentionné envers son épouse. Et il me semble que la première est plus importante règle à accepter lorsque l'on souhaite s'en remettre à l'autorité de sa compagne est celle de renoncer à ce que vous appelez joliment les "masturbations sauvages" et de laisser à sa "Maitresse" le soin de contrôler la vie sexuelle au sein du couple.

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  7. Cher Arthur, je pense aussi que le jogging ou le vélo sont d’excellents moyens pour mettre les idées d'un grand garçon en place. Rien ne vaut une sueur saine
    après une bonne fessée pour travailler sur le comportement.

    Quand à la masturbation sauvage, je ne vais pas hypocrite. Elle me semble nécessaire chez les messieurs célibataires, mais je suis strictement contre dans un couple. Il est difficile de remédier aux mauvaises habitudes prises pendant longtemps. Il faut d'abord une prise de conscience chez le monsieur qu'il est l'âme même de toute éducation qui se respecte d'apprendre à différer ses pulsions, veut dire d'utiliser l’énergie libidinale pour des « taches nobles » et non pas pour celles sur le slip. Qu'il n'hésite pas de se dénoncer en cas de dérapage sans autorisation. A ce niveau un dispositif empêchant la masturbation peut se révéler utile avec deux bon résultats. Le monsieur rassuré de rester sur le droit chemin et sa fierté d'avoir déjoué les pièges de la chair. Sans parler de l'excellent résultat que constate la dame. Un monsieur à ses petits soins et fortement motivé pendant les rapports conjugaux.

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  8. En ce qui concerne le dispositif censé empêcher tout dérapage, si l'idée est séduisante sa mise en oeuvre pratique se révèle souvent compliquée et, surtout, il est plus valorisant de se comporter comme il faut par sa seule volonté. L'absence de cage met la confiance et l'honnêteté (il faut avouer ses fautes) en première ligne et symbolise finalement davantage l'autorité morale (et non physique) de l'épouse adorée.
    Je me réjouis de lire vos prochaines nouvelles et peut-être d'apprendre un jour comment Maitresse Isabelle a réussi à venir à bout des mauvaises habitudes de son mari. Dès leur rencontre ? Ou progressivement ? D'un ton maternel et bienveillant ? Ou d'une manière autoritaire et ferme ?

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  9. Je suis encore en train de réfléchir comment mettre en route une sorte de « feuilleton sur maîtresse isabelle et son mari ». Déjà par manque de temps, il sera plutôt épisodique que chronologique. Puis il faudrait peut-être trouver des noms pour les protagonistes pour éviter d'éventuelles confusions avec mon autre blog. En gros plutôt des détails technique. Je prend bonne note de vos suggestion (notons qu'il s'agira d'une pure fiction distrayante) qui vont bien dans la même direction que mes premières esquisses. J'aime particulièrement vos réflexions sur la cage de chasteté. Moi aussi je serais plus tentée par une relation qui met en avant honnêteté et confiance, mais je verrais bien ces qualités chez le monsieur comme fruit d'une éducation stricte de la main d'une dame habile.

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  10. Chère Isabelle,

    Chez nous la tolérance que vous accordez au célibat est étendue aux séparations longues induites par les déplacements professionnels. Il nous paraît normal de nous épancher alors; mon épouse a même un godemichet pour cela (je sais que cela paraît vieux jeu à l'ère des vibromasseurs, mais son argument est que mon pénis ne vibre pas et que c'est un substitut à lui).

    Nous tolérons aussi la masturbation préliminaire aux ébats, si besoin.

    Par contre deux interdits
    - La masturbation complète alors que le conjoint ou la conjointe était là. Mon épouse m'a jadis expliqué, et je suis d'accord, que c'est assez mesquin de s'astiquer seul(e), au risque de manquer ensuite d'enthousiasme pour les ébats conjugaux. Possibilité de dérogation: "chéri, je suis vraiment fatiguée ce soir mais tu peux te toucher si tu veux".
    - Les fantasmes extraconjugaux "réalistes", sur un ou une collègue par exemple.

    Cela a parfois été sanctionné.

    Un soir, je m'étais épanché quand madame, venant se coucher, fut assez déçue de me trouver flapi. "Très bien, alors ce sera dans ton derrière."... avec un gode ceinture comportant une partie qui lui stimule le vagin.

    Des épanchements en déplacement, à l'hôtel, sur fond de fantasmes extraconjugaux, avoués, on été "punis par là où j'avais péché": gland badigeonné d'huile piquante. Madame a eu droit au gingembre quand ce fut son tour d'avouer une série de "vilaines mains" accompagnées de "vilaines pensées".

    Curieusement, mon épouse n'a jamais suggéré la cage de chasteté pour moi, alors que cet épisode particulièrement honteux de "vilaine main" lui a fait suggérer qu'elle porte d'une ceinture de chasteté pendant un certain temps. Nous ne l'avons pas fait mais je retiens la suggestion d'une ceinture avec interdiction de l'ôter pour autre chose que la toilette ou la miction, ou peut-être seulement la nuit.


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  11. Merci pour ce témoignage bien détaillé cher Monsieur Pécan. Dans mon couple nous ne sommes pas confrontés à des longues séparations. La question de la masturbation dans ce cas devient donc obsolète. Par contre, et là je ne plaisante pas, je prendrais vraiment très mal si mon homme fantasmait en cachette sur d'autres dames. Je comprends donc bien la réaction de votre dame...

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    1. Hélas j'ai un travail qui m'astreint à de fréquents déplacements. Il nous semble donc assez raisonnable de permettre alors le "soulagement manuel", surtout si accompagné de fantasmes conjugaux. Madame, toujours gentille, a même proposé de m'offrir un de ces "vagins artificiels" (Fleshlight).

      Par contre, comme vous dites, elle considère les fantasmes en cachette accompagnés d'épanchements comme une forme hypocrite d'infidélité, qu'elle désapprouve. C'est pourquoi elle s'est sentie fort coupable quand elle y a succombé.

      Par comparaison, la "vilaine main" ordinaire n'est qu'un excès de hâte un peu égoïste.

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  12. Je trouve qu'il y a des situations qui favorisent la vilaine main. Par exemple quand je me trouve dans mon bain. Il n' y a pas forcement l'imagination qui s'active. Cela peut être un pur plaisir de détente et de dégustation de jolies sensations. Enfin, c'était un grand standard quand j'étais célibataire...

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  13. Madame prend en général des douches plutôt que des bains. Par contre, c'est certain, si elle est seule au lit, il est tentant d'avoir la main qui descend pour un moment de détente, accompagné ou non de mauvaises pensées. La ceinture l'aurait arrêtée et lui aurait rappelé qu'elle était "punie"...

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