jeudi 11 février 2016

Remise dans le droit chemin 4 (petite fiction)

De l'importance de la tenue !

Bien que inexpérimentée sur le terrain de la discipline traditionnelle, je ne fus pas naïve au point de ne pas saisir la différence entre l'éducation familiale et celle dans un couple. Il fallait l'inconditionnelle coopération de mon futur mari ou plus précisément lui donner envie de coopérer. Et plus que sur un bon discours, difficile à composer pour être crédible, je comptais me baser sur les possibilités qu'offre dame nature. Celle qui fait défier les lois de la gravitation aux messieurs en face d'une inspirante dame. Et inspirantes, il n'y avait pas d'autres mots, elles étaient visiblement ces dominatrices aux yeux d’Édouard. Ne doutant pas de ses sentiments à mon égard...

...j'ai compris l'importance de « l'emballage de la dame » dans l'éducation d'un grand garçon.

A vrai dire, l'idée de pouvoir laisser libre cours à certaines de mes pulsions d'éducatrice spécialisée me plaisait beaucoup au point de me perdre dans des petites rêveries qui me procuraient de nombreuses frissons. Culminantes au moment que mon Édouard baisse son pantalon devant mes yeux, non pas pour un épisode d'activité conjugale, mais pour se préparer à une mémorable correction après une longue soirée arrosée avec ses copains. Et ô combien me paraissait jouissif de le voir avec grande gêne me présenter son derrière tout nu pour débuter mon travail de remise dans le droit chemin.

Toutefois loin de moi de vouloir me conformer aux femmes sur papier glacé. J'avais envie de trouver ma touche personnelle dans cet univers inconnu. Une présentation et attitude me permettant de me sentir à l'aise au quotidien. C'est ainsi que je me suis mise à la recherche de ce qui se cachait au fond de moi, scrutant méticuleusement le moindre détail susceptible de répondre aux exigeantes d'une future discipline conjugale. Il me semblait clair que mes allures d'une féminité quelque peu désuète dans le cadre de mon travail avaient séduites sur le champ mon prince charmant, venu pour dans mon bureau pour régler quelques formalités administratives pour redoubler son année universitaire... pour la deuxième fois. Non pas démuni de habileté pour engager une conversation avec une dame, nous avions pu vite sympathiser. Je me demandais si sa difficulté pour constituer un dossier complet venait de son envie de me revoir ou tout simplement d'une vie de plus déstructurée. Quoiqu'il en soit, il n'a même pas essayé de me cacher sa fascination pour mes cheveux toujours solidement attachés, pour mes jupes droites, pour mes chemisiers moulants mettant au mieux en valeur ma poitrine, ainsi que mes lunettes. J'ai pris l'agréable habitude de me laisser courtiser par un gentil jeune homme qui aimait visiblement me complimenter. Évidement ma tenue de tous les jours était différente de celle de mon travail. En fait je n'osais pas vraiment étant célibataire de m'afficher d'une manière qui m'évoquait plutôt à mes yeux une femme mariée. J'ai donc décidée à l'occasion d'une soirée en amoureux de faire un premier pas au pays des apparences aguichantes !

A suivre

2 commentaires:

  1. Quelle charmante suite chère Isabelle! Décidément votre Edouard n'est pas tombé sur une sotte ! Son amie a beaucoup d'intuition et on le devine douée pour mettre son courtisan dans de bonnes dispositions. Les femmes de jadis aux allures strictes ont à mes yeux un charme indépassable. Je raffole des dessous style années 50 : des porte-jarretelles pratiques qu'on peut porter au quotidien, des jolis bas couture (et non ces horribles bas auto-fixant!) voilà qui me rend non seulement amoureux de ma compagne mais aussi particulièrement obéissant. Je conseille d'ailleurs à votre Marie-Hélène d'exiger rapidement d'Edouard qu'il lave ses dessous à la main. Cela lui facilitera la vie et, croyez en mon expérience, cela renforcera l'attrait qu'elle exercera sur son futur époux (qui vu ses dispositions doit déjà fouiller dans le corbeille de linge sale donc autant qu'il assume et se rende utile)

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  2. Ravie que ma suite vous plaise, cher Arthur ! Quoique l'on en dise sur cette féminité d'antan et peu importe le contexte socioculturel, il me semble tout de même que ce genre de tenue met la dame particulièrement en valeur et fait appel à l’inconscient du monsieur, à sa virilité. Plus fort que lui ce charme ne se laisse pas cerner par la rationalité. Je prends bonne note de votre suggestion pour faire laver à Édouard les petites culottes de Marie-Hélène. Toutefois pour l'instant nous ne sommes pas encore là ! Il faut d'abord lui montrer sa nouvelle voie...

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