...tu
feras moins le malin en leur compagnie
Voila une phrase que mon mari n'aime
pas du tout entendre. Ses copains c'est sacré. En leur présence
j'ai du mal à reconnaître mon grand garçon qui me séduit habituellement par ses
manières irréprochables et durement acquises par une discipline de plus stricte ceci dit. Loin de moi
de vouloir le gronder dans ces instants. Je pense sincèrement qu'il
a besoin de décompresser de temps en temps. Tant qu'il reste avec
eux dans un registre bon enfant mon regard sur ses loisirs reste
bienveillant. Par contre s'il ne respecte pas scrupuleusement l'heure
de rentrer à la maison, quand il sent de loin un abus de bière (je
lui autorise tout au plus deux verres!) ou encore quand je le
soupçonne d'avoir cédé à la tentation de fumer une cigarette (ce
qui lui ai strictement interdit), ma tolérance trouve ses limites.
Et
malgré son âge il n'échappera pas à une solide fessée au
martinet.
Il le sait très bien. Il me suffit de
voir son air coupable qu'il n'arrive pas me cacher quand qu'il a
encore enfreint les règles dans notre ménage.
Pour ma part, sous mon air d'épouse
outrée de tels débordements, je suis bien contente que notre
martinet conjugal trouve de nouveau une raison de sortir de mon
tiroir de lingerie fine. J'admets volontairement qu'il m'arrive de
regarder l'heure avec une certain trouble, en espérant que mon chéri
dépasse son autorisation de sortie. En bonne espérance, je me muni
du martinet en caressant avec volupté ses lanières. Je m'enivre de
son odeur, subtil mélange d'émanations de cuir et de sueur de tant
de mémorables punitions de mon époux.
Ah si ces copains pouvaient le voir,
troublé par ma présentation. Par mon corsage si serré que je
n'arrive même plus à fermer les dernier boutons. Par ma jupe droite
qui épouse parfaitement mes rondeurs. Entendre le son de mes hauts
talon sur notre parquet et le bruissement de mes vrais bas. Le voir
subjugué par mes apparences qui accompagnent nos séances
éducatives. Le voir baisser son pantalon devant moi pour se plier à
une stricte tutelle quasi-maternelle d'un autre âge.
Ah si ses copains pouvaient le voir
comme il s’exécute vite. Le voir aussi penché sur l'accoudoir de
son fauteuil de télé, le fessier couvert de stries rouges. Et enfin
aussi le voir avec le pantalon et le caleçon autour de ses
chevilles, vaquer dans notre dressing pour une séance d’entretien
de mes chaussures à talons hauts. Inutile de dire qu'il s'applique
avec soin. J'y veille.
Effort
qui me vaut d'ailleurs tant de compliments sur la brillance de mes
escarpins... de la part de ses copains !