mercredi 16 décembre 2015

Remise dans le droit chemin 1 (petite fiction)

Nouveau petit feuilleton pour finir l'année en beauté !

Étant célibataire, Édouard, mon futur mari, un très gentil garçon ceci dit, a été un grand amateur de magazines de charme. Je fus ébahie en aménageant dans sa garçonnière non seulement par la quantité de matériel obscène, soigneusement rangé par catégories, mais surtout par son audace de ne pas avoir fait le ménage. J'étais fortement vexée par tant de manque de tact envers moi. Je n'ai pas compris tout se suite pourquoi il n'avait pas fait table rase de son passé. Toutefois j'ai su instinctivement prendre les bonnes décisions.

Une de mes premières actions consista alors de tout mettre sous verrou jusqu'à nouvel ordre.

Le temps de réfléchir à tête reposée, si oui ou non cette impressionnante collection avait sa place dans notre couple. Si j'allais permettre à l'homme de ma vie de cultiver un jardin secret avec des fiancées sur papier glacée. Mais peut-être aussi de découvrir au fil du temps une signification cachée de ces piles ostensiblement présentées qui m'échappait pour l'instant. En attendant j'ai émis une stricte interdiction de consulter quoique ce soit sans mon autorisation expresse.

Mon fiancé accepta sans le moindre signe de rébellion comme s'il avait attendu que je prenne désormais sa vie en main.

Étant très curieuse, j'ai commencé en son absence - Édouard doublait à cette époque son année de licence en sciences économiques – de feuilleter soigneusement ces ouvrages pour mieux comprendre les racines de cette étrange passion. Avant tout me sauta aux yeux que je me trouvais devant la majeure cause de son échec universitaire. Puis, selon l'usure de certaines pages, je n'ai eu aucun mal pour deviner pourquoi mon chéri affectionnait tel ou tel autre magazine. Le point en commun de toutes ces petites pièces de puzzle qui émergeaient au beau milieu de pures incitations masturbatoires, dévoila un goût fort prononcé pour ce que l'on pourrait appeler la discipline perverse.

A suivre...

mardi 15 décembre 2015

Chauffeur à tout faire

Le pauvre, il n'a pas la vie facile au service de Madame !

Visiblement inspiré par un de mes textes, l'ami Geff nous offre sa version de l'histoire !



Dessin : Geff

vendredi 4 décembre 2015

Montrer du respect à la dame 5 (Petites tranches de vie de couple)

Dessin:?
Je garde le meilleur pour la fin. La vérification de la face caché du mâle. Pour ce j'aime recourir à certaines petites phrases qui mettent à vif la sensibilité de mon mari, par exemple :

En position, jeune homme, comme si nous te mettions ton suppo de bonne nuit.

Depuis le temps et malgré tout le soin que j'apporte à cette partie de son anatomie, il n'est jamais très à l'aise pour me la présenter. Et pourtant il s'exécute sans broncher ! Car quoi de pire à imaginer pour me manquer du respect que de s'opposer à mes consignes.

Tu sais que cela te fait du bien de travailler sur ta pudeur, Édouard !

Maintenant, dans notre couloir d'entré, les jambes écartées, il se trouve penché en avant pour me présenter ce qui lui paraît le comble de l'indécence.

Voila un homme bien éduqué qui me montrer par sa position son respect pour le moindre de mes désirs.

Son respect aussi pour le règlement de notre maison, établi par mes soins. Les yeux droit devant, il peu me voir - souriante et triomphante- dans la grande glace devant lui. Et avant de rentrer au salon, il lui reste encore de se débarrasser d'éventuelles « poussières », amassées dans sa journée. Il a intérêt d'être honnête avec moi quand je lui pose ma rituelle question :

Édouard, ai-je raison d'être fière de toi aujourd'hui ou devrons nous travailler ton comportement au martinet ?

Le plus souvent son visage s'illumine pour me parler de ses exploits. D'autres fois, il en des choses peu glorieuses à me confier. Et une fois à peine audible il m'a avoué :

Je me suis comporté en vrai trou du cul, Marie-Hélène !

Je n'ai pu retenir un fou-rire spontané, compte tenue de l'impériale vue sur cet orifice même. Je pense que jamais mon Édouard n'a reçu plus sévère correction que cette réaction de ma part. Je me suis même abstenue de l'application du martinet ce soir-là...