vendredi 4 décembre 2015

Montrer du respect à la dame 5 (Petites tranches de vie de couple)

Dessin:?
Je garde le meilleur pour la fin. La vérification de la face caché du mâle. Pour ce j'aime recourir à certaines petites phrases qui mettent à vif la sensibilité de mon mari, par exemple :

En position, jeune homme, comme si nous te mettions ton suppo de bonne nuit.

Depuis le temps et malgré tout le soin que j'apporte à cette partie de son anatomie, il n'est jamais très à l'aise pour me la présenter. Et pourtant il s'exécute sans broncher ! Car quoi de pire à imaginer pour me manquer du respect que de s'opposer à mes consignes.

Tu sais que cela te fait du bien de travailler sur ta pudeur, Édouard !

Maintenant, dans notre couloir d'entré, les jambes écartées, il se trouve penché en avant pour me présenter ce qui lui paraît le comble de l'indécence.

Voila un homme bien éduqué qui me montrer par sa position son respect pour le moindre de mes désirs.

Son respect aussi pour le règlement de notre maison, établi par mes soins. Les yeux droit devant, il peu me voir - souriante et triomphante- dans la grande glace devant lui. Et avant de rentrer au salon, il lui reste encore de se débarrasser d'éventuelles « poussières », amassées dans sa journée. Il a intérêt d'être honnête avec moi quand je lui pose ma rituelle question :

Édouard, ai-je raison d'être fière de toi aujourd'hui ou devrons nous travailler ton comportement au martinet ?

Le plus souvent son visage s'illumine pour me parler de ses exploits. D'autres fois, il en des choses peu glorieuses à me confier. Et une fois à peine audible il m'a avoué :

Je me suis comporté en vrai trou du cul, Marie-Hélène !

Je n'ai pu retenir un fou-rire spontané, compte tenue de l'impériale vue sur cet orifice même. Je pense que jamais mon Édouard n'a reçu plus sévère correction que cette réaction de ma part. Je me suis même abstenue de l'application du martinet ce soir-là...

8 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    L'aveu final de votre cher Edouard sonne comme un jeu de mot. On ne rigole pas avec Maitresse Marie-Hélène. Redoutable hôtesse. Redoutable et semble t-il très efficace tout en restant tolérante jusqu'à un certain point. Elle sait y faire pour mener les hommes.
    Quant à l'auteur du dessin, je pensais à Sardax qui est bien connu pour son ambiance très "Femdom" avec jeunes femmes et hommes moins jeunes. A vérifier.
    Merci pour cette "conclusion".
    Mac-Miche.

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    1. Je ne suis pas calée du tout en femdom, cher Monsieur Mac-Miche. Mais j'ai vu quelques jolis trucs chez Sardax. Il m'arrive que j'utilise des jeux de mots. Je préfère ceux qui dévoilent littéralement leur sens.Enfin ravie que ma petite histoire vous ai plu.

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  2. À propos du "trou du cul"... J'avais, dans un mouvement d'humeur, dit à ma compagne "tu me fais chier". Une fois les choses retombées, elle me demanda si j'estimais que je méritais une punition pour cet éclat. Je répondis par l'affirmative, piteusement.

    Sans surprise, elle me demanda d'ôter le bas. Mais ensuite, elle me demanda d'aller à la salle de bain... où elle préparait la poche en caoutchouc rouge et la canule. "Tu vas apprendre le vrai ses des mots que tu emploies."
    Elle m'administra donc, avec douceur mais fermeté, un assez gros lavement. ... (n'en rentrons pas plus dans les détails svp; isabelle183)

    Après m'avoir fait un brin de toilette, elle me ramena à la chambre où sa brosse me rougit le derrière.

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  3. Enfin Monsieur Pecan, quelle idée de lâcher de telles phrases devant une dame? Je comprend que la votre ne passe pas sur ce genre de comportement. Retenez la leçon!

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  4. La moquerie est toujours une excellente manière de remettre un grand garçon à sa place. Une Maitresse est bien plus sexy quand elle rie que quand elle crie car cela démontre une grande maitrise de soi. Chez moi l'effet est fulgurant et je perds littéralement mes moyens dans un troublant mélange de honte et d'excitation, effectivement semblable à celui ressenti lors des fessées. Je comprends dès lors très bien que l'éclat de rire de Marie Hélène permettent de faire économie du martinet. Son Edouard est décidément entre de bonnes mains

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    1. Il n'est pas évident de vivre avec un besoin de punition qui réclame régulièrement son dû et la meilleure approche semble être l'humour selon sa définition primaire : chercher et trouver plaisir là où (en principe) il n'en est pas. Toutefois il est bien différent de se moquer de soi-même que de se faire moquer par une personne familière avec notre besoin de punition. Cette moquerie exprime alors une profonde compréhension de notre intérieur fantasmatique qui s'accompagne parfois d'un sentiment de mise à nu psychologique. Donc un redoutable moyen d'éducation qui fait perdre facilement les moyens. Enfin, il faut être subtil et en aucun cas confondre moquerie avec un contenu qui risque de blesser...

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  5. Voyez-vous, Isabelle, lorsque j'étais plus jeune j'étais sujet à des accès de colère. Je n'ai jamais été violent, mais j'ai été grossier. D'ailleurs, j'avais tendance à être grossier même hors colère.

    Donc notre convention de l'époque est que la simple grossièreté pouvait, suivant le cas, être punie (j'ai des souvenirs de petites fessées pour cela, parfois improvisées lorsqu'un peu d'intimité était possible), et que la crise de colère devait l'être bien plus fermement (madame ne se privait pas de claquer fort ou d'user de la brosse ou d'autre instrument).

    Une fois j'ai crié "va te faire enc*****" à un type. Non seulement j'ai été abondamment fessé "cul rouge", car en plus mes paroles auraient pu déclencher une bagarre, mais madame a ensuite ajouté une petite punition complémentaire. Je vous laisse deviner laquelle.

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  6. Ah je connais, se débarrasser d'une colère de manière verbale et quelque peu grossière. Cela m'arrive aussi sans qu'il y ait la moindre violence physique. C'est en effet un terrain très propice pour les châtiments corporels qui prennent une saveur particulière quand la grossièreté prononcée se réalise littéralement....

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