Depuis ce mémorable jour, notamment en
périodes de chasteté prolongée, Édouard s'exprime avec véhémence
contre la banalisation de la masturbation de nos jours. L'abstinence
le met facilement dans un état de grande nervosité au moindre
contact avec la tentation. Au lieu de chercher à satisfaire ses
pulsions en cachette, il se contente de développer une côte
moraliste qui lui va très bien d'ailleurs. Il trouve scandaleux les
publications de charme qui incitent avec de suggestives images à un
recours sans retenue à la vilaine main. Non, lui il ne garde pas au
fond de son armoire en souvenir du temps de son célibat une pile de
revues douteuses. Non, lui quand il va sous la douche, il ne profite
pas de ce moment d'intimité pour se livrer à un honteux
auto-érotisme. Non, lui quand il est envoyé au lit pour méditer
sur ses écarts de comportement se contente de son suppositoire
relaxant et de sa fantaisie pour trouver le sommeil. Et je ne doute
pas de son sérieux, car il lui arrive de temps en temps de petits
accidents nocturnes que je tolère sans le dire expressément, car
ils expriment un bon fonctionnement de sa virilité. Alors pour garder les apparences,
Édouard reçoit un rappel à l'ordre.
Je ne me contente pas de bon mots, mais
je recours à du bien concret pour qu'il se remette réellement en
question. Chez nous le rappel à l'ordre se présente sous forme
d’objets en silicone, étudiés pour s’insérer facilement dans
l'orifice par lequel dit-on passe la discipline. C'est ainsi préparé,
dans une nudité paradisiaque qu’Édouard se charger de frotter les
draps souillés avec une bonne lessive. Je profite de l'occasion pour
lui passer ma lingerie fine qui demande des soins en délicatesse.
C'est un travail dont il raffole comme témoigne la belle érection
qui accompagne cet exercice quelque peu rythmique.
Quoiqu'il en soit, grâce à la
chasteté imposée quand j'ai envie de mon mari, je me trouve
régulièrement devant un partenaire de plus inspiré, sensible au
moindre acte de séduction de ma part. Le soir, lors de notre
rituel, je peux compter sur sa libido en pleine forme, illustrée de
manière édifiante, ostensiblement tendu vers moi pour confirmer
tout le bien qu'il pense de l'éducation qu'il reçoit chez moi. Je
profite de cet instant de grande intimité pour lui prodiguer de
stimulantes caresses. Rien ne soude un couple autant que la tendresse
régulière. Et lui pour sa part n'est pas avare de compliments
concernant mon auguste personnes et ma présentation. Il a le droit
d'explorer ce que je porte sous mes jupes et également de glisser
délicatement ses doigts dans ma culotte. Quand l'envie me chante, je
lui permet également de faire usage de sa langue pour me montrer son
enthousiasme envers mes parties intimes. Il arrive également –
bien que plus rarement - que me m’occupe de lui de la même façon.
A suivre...
Pauvre Edouard qui voit revenir les nuit les idées qu'il chasse le jour! La maitrise de soi a des limites. Marie-Hélène le sait bien et je trouve qu'elle en joue à merveille. Pouvoir garder près de soi un homme à point sans qu'il ne se montre pour autant pénible ou quémandeur, voilà le signe d'un travail éducatif qui a porté ses fruits. Et comme votre histoire le montre, maintenir son compagnon dans un état de grande frustration n'interdit pas la tendresse bien au contraire. Dès lors qu'il est bien élevé, le Monsieur mérite l'attention de sa compagne mais il doit apprendre à se contenter de "petites récompenses" qui lui montre qu'il est aimé tout en lui faisant comprendre que s'il en veut davantage, il va falloir continuer à être sage. Mais ces "petites récompenses" ne sont pas que promesse d'un plaisir sexuel à venir. Elles constituent une satisfaction en soi et aide le Monsieur à comprendre qu'il peut avoir beaucoup de plaisir sans pour autant jouir. Et parfois même davantage.
RépondreSupprimerJe pense dans l'éducation dans un grand garçon il faut rester dans le raisonnable concernant les buts à atteindre. De toute façon interdire une satisfaction pulsionnelle, c'est jouer avec la névrose et pour que tout se passe au mieux, il faut dans ce cas privilégier les satisfactions névrotiques. Tout genre d’exercices rythmiques par exemple. Quand il y a privation temporaire de la sexualité conventionnelle, il me semble important de stimuler les tendances du derrière que ce soit par le port de plugs, utilisation de suppos ou aussi par la fessée. Il faut éviter que le monsieur tourne en rond, qu'il se sente vraiment frustré. Le sport peut être fort utile, comme la gym ou le vélo d'appartement. Bref il n'y a pas d'idées qui manquent, mais contrairement au BDSM, la recherche dans la DD me semble plutôt orienté vers un bon comportement dans la vie de tous les jours ….
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