vendredi 20 novembre 2015

Montrer du respect à la dame 3 (Petites tranches de vie de couple)

Ainsi trouve-t-on mon Édouard derrière son grand bureau, le feu aux fesses, méditant entre deux dossiers sur son besoin très concret de vouloir se libérer d'une tension qu'il juge comme insoutenable. Certes, la discipline matinale comme il aime confirmer, lui donne le mordant nécessaire pour être plus qu'à la hauteur de la tâche qui lui incombe. Malheureusement, la chair est faible et son intérêt pour la tâche risque parfois se transformer dans un attrait pour d'autres sortes de taches. Bref, au lieu de se concentrer sur son travail, ses pensées vont ailleurs. Avec comme conséquence non seulement une perte d’énergie précieuse comme j'ai pu constater un jour à nos débuts.

Je m'étais posée des question sur la présence de préservatifs dans la poche intérieure de la veste du costume de mon mon mari. Craignant le pire, j'ai décidé de le surveiller étroitement. Étant la femme du chef de l'entreprise, il m'est facile d’accéder à son bureau sans que sa secrétaire sonne l'arme. Je pu donc surprendre mon Édouard la main dans le sac, si j'ose dire, en faisant irruption subitement dans son bureau au moment de l'éruption. Avec comme résultat un mauvais geste de sa part qui a laissé un terrain de plus collant sous un caleçon remonté en toute hâte. J'avais envie de rire et j'étais surtout soulagée de découvrir dans l'homme que j'aime un compagnon de plus fidèle se comportant en grand gamin. Toutefois il m'était impossible de passer sur ce comportement inadmissible.

Tu n'as pas honte Édouard de trahir ainsi mes efforts éducatives à ton égard ?

Non, il n'a pas fait le fier du tout et heureusement il a pris conscience de la gravité de son acte. Je l'ai fait regretter son geste pendant tout le week-end qui a suivi sa mésaventure. Jugeant sa habituelle gym trop éloignée de mes ambitions disciplinaires, je lui ai transmis mon goût pour la marche au pas. Habillé seulement de solides chausser de marche, il a appris à parader en long et en large dans notre maison et même au jardin.

J'avoue que la visions d'un mâle tout nu, suant sous l'effort d'une discipline de plus stricte ne me laisse pas indifférente.

C'est ce jour-là que je me suis souvenue du goût de l'antique Grèce pour les corps masculins glabres. Bien émoustillée à l'idée de découvrir mon mari lisse comme un Adonis, je l'ai fait marcher dans notre salle de bain où il a du - sous mes yeux ravis – se raser intégralement le corps. Longue et laborieuse entreprise qui demande souplesse et qui permet maintes aperçus d'une rare obscénité. Pour ne pas mettre mon mari trop dans l'embarras, pour préserver sa pudeur en quelque sorte, je l'ai fait recourir à un bouchon rectal qui allie l'utilité et l'élégance. Puis l'emplacement de cet objet a donné à mon recrut une expression de plus sérieuse pour la suite de ses exercices. Inutile de dire que le soir j'ai mis mon Adonis, huilé dans le moindre recoin, au service exclusif de mon plaisir pour se faire pardonner son infidélité manuelle...

A suivre

10 commentaires:

  1. De quelle délicieuse autorité sait faire preuve votre Marie-Hélène! Une question toutefois : n'est elle pas un peu trop vite rassurée de savoir qu'Edouard préfère la solitude à la compagnie d'autre dame. Certes, il est fidèle mais l'est-il jusqu'au bout ? Et à quoi - et surtout à qui - pensait-il exactement au moment où il a été surpris ? Après un plaisir solitaire non autorisé, la punition s'impose mais peut-être ne faut il pas négliger la confession précise et circonstanciée. Il y a de forte chance pour qu'Edouard soit un bon garçon les yeux toujours dirigés vers sa Dame mais il est sans doute utile de le faire parler et de le profiter de l'état de grande excitation dans lequel il se trouve après un tel traitement pour le pousser à livrer des détails édifiants sur ses fantasmes. Sait on jamais, cela pourrait servir un jour où il s'agira de le récompenser. Mais pour l'heure, je trouve qu'il est nécessaire de marquer le coup en laissant Madame jouir seule. Question d'égalité

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  2. Il en va de soi que cette chère Marie-Hélène comporte pas mal de mes traits. Sans être imbue de ma petite personne je ne manque pas de confiance en moi, en mon pouvoir de séduction et aussi de la confiance en mon partenaire. Dans la vraie vie il m'est impossible d'imaginer mon homme en train de fantasmer sur une autre dame. De l'autre côté, comme on dit en Allemagne ce que je ne sais pas, ne m'échauffe pas. Donc à vrai dire je ne pose pas de question, à laquelle il est impossible de trouver une réponse. Je dirais aussi qu'il m'arrive de trouver un monsieur attirant, sa pose sexy ou son corps très érotique sans toutefois m'imaginer dans mes bras. Je suis une personne grosso-modo satisfaite de ma vie, de ma vie de couple. Il en va donc de soi que l’Édouard ressemble étrangement à mon homme bien que je ne verrais ni lui, ni moi dans le registre de mes écritures.

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  3. C'est parce que Marie-Hélène s'imaginait déjà son Edouard avoir une maitresse, que m'est venue cette idée mais cela renvoit également à quelque chose de perosnnel. Par le passé, et avant que ma compagne ne me serre la vis, j'avais de fortes propension à me détendre durant les heures de travail en regardant des films P.J'éprouvais néanmoins une certaine culpabilité à projeter mes désirs sur ces personnages certes fictifs mais tout de même réels. Je l'ai finalement avoué à ma compagne. Nous étions d'accord sur le fait que ce n'était pas admissible et c'est à partir de là qu'elle a commencé à me surveiller de plus près : d'abord en m'interdisant de me detendre sans son accord puis ensuite en mettant en place un filtre parental sur mon ordinateur dont elle gère les exceptions car il m'arrivait trop souvent de désobéir. Je l'ai encouragé à se montrer ferme et cela a été une étape fondamentale de mon éducation. Il faut dire que je regardais beaucoup de vidéos de femmes dominantes. J'avais ces fantasmes mais ils ne s'incarnaient pas dans notre vie de couple (au lit parfois mais pas en dehors). A partir du moment où ma compagne a jugé nécessaire de mettre en place des limites plus strictes, cela a été pour moi le début d'une séquence beaucoup plus sereine et constructive. J'ai compris que ce dont j'avais besoin, ce n'était pas de vivre des fantasmes sexuels de soumission (quoique ça puisse parfois me plaire mais pas toujours) mais d'avoir à la maison une compagne qui m'oblige à me comporter correctement dans la vie de tous les jours, qui n'hésite pas à me punir lorsque je le mérite et qui sais jouer de mes tendances fétichistes pour renforcer ma motivation ou me récompenser. Ca a été pour moi une façon adulte de vivre des fantasmes adolescents, de les domestiquer à deux pour les rendre compatibles avce une vie de famille épanouissante et (presque) banale

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  4. J'ai un peu l'impression que vous vous trouviez avant l'intervention de votre dame devant un trop plein de désir, difficile à contenir et qui partait dans tous les sens si vous me permettez l'expression. Un peu comme Édouard qui comme on va apprendre se réjouit que Marie-Hélène structure le chaos de ses pulsions. Travail hautement bénéfique qui permettra à Édouard une grande concentration et efficacité dans son travail. Mais également de rendre par ses efforts heureuse Marie-Hélène qui contrairement à une dominatrice sans cœur le récompense dignement pour chaque progrès. Elle lui met des objectif réalistes, mais veille sans relâche qu'ils soient atteintes. Son système de multiples contrôles rassure Édouard sur ce chemin difficile car il se sent soutenu dans le moindre détail. En gros la dame se substitue à la volonté une peu trop relâchée de son partenaire en décidant quand et où une pulsion est satisfaite ou pas.

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    1. Bonjour Isabelle,


      C'est beau quant même la force de persuasion et la ténacité féminine !!!!
      Que ne ferait-on pas pour vous êtes agréable, Mesdames... Refreiner nos besoins pour gagner votre indéflectible confiance !!!! Toute une ré-éducation , en somme !
      Mac-Miche.

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    2. On a quand même aussi envie d'être fière de notre mari, de pouvoir frimer avec sa bonne éducation devant les copines... rire!

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    3. Bonjour Isabelle,


      J'avais oublié ce côté "besoin de briller en société..." Naturellement, on est toujours fier de montrer le travail accompli par des heures d'efforts verbaux et physiques.
      Et pour une fois que nous sommes, nous les hommes, le centre d'intérêt de vos regards d'admiration et de vos discussions, dans un sens positif... eh bien, nous n'allons pas nous en plaindre. Rires. Non ?

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  5. Ah si l'éducation ne se comptait seulement en heures! Je dirais il faudrait bien des années, voila pourquoi en couple on s'engage pour la vie!

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  6. Ma compagne ne voit pas d'inconvénient à l'usage du préservatif pour limiter les saletés ou faciliter les opérations en cas de soulagement personnel, loin de là. Par contre, elle désapprouverait certainement un soulagement personnel au bureau qui risquerait de diminuer mes ardeurs conjugales le soir venu. :)

    Cela ne risque cependant pas trop, d'habitude elle tient à s'occuper de ces choses, d'une manière ou d'une autre, de sorte que je n'accumule pas de frustration. :) Elle est du genre, si elle s'en occupe... euh.. buccalement et manuellement, à faire remarquer d'un air content "oh! il y a en a beaucoup! tu en avais bien besoin!". Mais c'est tout de même rare parce que son truc c'est le coït. :)

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  7. Un peu pareil chez nous à la maison. Je m’occupe de mon chéri parce que cela le met de bonne humeur. Rire ! D'ailleurs vu son âge et vu mes attentions, il verrait mal comment il pourrait assurer des extra. Sans plaisanter, vivre en couple et prendre de l'âge ensemble est très agréable. Et là, où la libido ne suit plus, il reste toujours l'écriture pour rafraîchir tant de beaux souvenirs...

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