vendredi 6 novembre 2015

Montrer du respect à la dame 1 (Petites tranches de vie de couple)

Le soir j’attends mon mari pour me saluer dignement en rentrant du travail. Nous appelons ce petit rituel :

Montrer du respect à la dame !

Après avoir posé sa mallette et après avoir suspendu sa veste de costume sur un cintre à la garde-robe, je l'invite à se mettre à l'aise. Je me réjouis quand il défait sa ceinture et déboutonne sa braguette pour laisser glisser son pantalon autour de ses chevilles. Puis c'est le tour de son caleçon. Ensuite, il convient de se baisser pour enlever les chaussures. Acte indispensable pour se débarrasser de ses vêtements tombés par terre sans abîmer les précieux tissus. Et voilà quand il se relève, un tout nouvel homme.

Enfin, plutôt un grand garçon défroqué devant sa dame et qui indique par sa posture qui commande à la maison.

J'aime pour l'occasion procéder à un judicieux contrôle de sa virilité. Je connais le vice de bien de grands garçons pour se masturber en cachette. Édouard n'en fait pas exception. Parfois en utilisant des endroits aussi peu glamoureux que les toilettes du bureau par exemple. Toutefois, à force d'une rigoureuse éducation stricte qui ne tolère pas d'écart il a fait sien une réflexe salutaire :

Son besoin de soulager son corps s'est lié à un besoin de soulager aussi sa conscience.

Apparaît alors en guise d'aveux un joli rouge sur son visage les jours qu'il s'est adonné à des activités honteuses qui lui sont strictement interdites. Je peux alors du premier coup d’œil facilement discerner, s'il y avait péché ou non. Et gare à ses fesses s'il s'installe le moindre soupçon de soulagement par la vilaine main.

A suivre

33 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle

    Humm... Madame Marie-Hélène semble quelque suspicieuse quant à la bonne foi de son garnement de mari. Rien n'échappe à son œil inquisiteur ! Une rougeur frontale au détour d'une réflexion et... Schlack ! Un revers de martinet !
    -"Tu t'es encore adonné à ces pratiques que réprouve la morale !! Tu ne peux pas t'en empêcher ! Tu cèdes à TA tentation !!! Je t'avais prévenu !! A présent, montons à la chambre ! ...
    Alors, repos de la guerrière ou corvée du guerrier ? A vous de juger !
    Mac-Miche.

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  2. Je suis contente que l'histoire vous inspire, cher Monsieur Mac-Miche. Hein oui, elle n'est pas cool du tout, Marie-Hélène. Quelle idée aussi de la part d'Édouard de faire de si vilaines choses en cachette.

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  3. Bonjour Isabelle,

    Eh oui, ma chère, c'est plus fort que nous !! Du style : "Pardon, mais.. c'est pas d'ma faute !! ".
    Et pourtant Dieu sait que les femmes de notre jeunesse y mettent toute leur ardeur pour nous faire perdre ces "vilaines habitudes" !!! A l'image de Marie-Hélène , mères, tantes, marraines ou vieilles nounous , elles s'échinent à faire de nous, des garnements... bien élevés !!!
    "Aaah, les hommes !! Les hommes !!! " Rires.
    Mac-Miche

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    1. Il y a une petite différence entre Marie-Hélène qui demande chasteté à son mari et une parente que ce soit mère, tante ou autre qui la demande à un ado, non ? Car Marie-Hélène apprend à son mari « seulement » à différer sa pulsion, d'attendre, donc du faisable. Édouard aura sa satisfaction quand la elle le décide. Pas contre de demander de l'ignorer une pulsion, c'est une éducation vouée à l’échec. Pour apprendre à maîtriser la nature, il faut d'abord apprendre à lui obéir, dit William de Baskerville dans le nom de la rose à son élève et je suis bien de son avis ! En ce sens Marie-Hélène bien qu'opposée à la vilaine main, opte toutefois pour son usage... sous stricte surveillance !

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    2. Bonjour Isabelle,

      Marie-Hélène et Edouard sont deux adultes et les rapports sont basés sur la confiance et la fidélité.
      Dans le second cas d'un adulte face à une personne placée sous son autorité, parents ou proches de la famille, au nom de la morale et l'obéissance, imposent leurs volontés même si elles viennent à l'encontre des désirs de cette personne dépendante. Ils pensent agir pour le bien de cette dernière en lui interdisant , punition à l'appui s'il le faut, de céder à ces pulsions, désirs même si cette "privation" peut mener à des troubles d'ordre psychiatriques (je ne suis pas expert dans ce domaine mais c'est certainement de cet ordre-là) .
      Enfin ,c'est mon avis personnel. Discutable.
      Mac-Miche

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    3. A vrai dire je n'ai pas rencontré encore des personnes pensant de faire du bien à leurs enfants en les privant de la masturbation. (Notons que les filles aussi se servent de la vilaine main.) Même ma belle mère pourtant sévère dans le temps, trouve/trouvait normal (et là je la cite) que cela arrive à partir de l'adolescence. Ceci dit, ce qui est vraiment remarquable c'est le fait que la rêverie autour d'une telle situation peut se charger de plaisant trouble. Je ne sais pas combien d'histoires à ce sujet existent. Et là nous sommes loin d'Édouard et de Marie-Hélène...

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    4. "Même ma belle mère pourtant sévère dans le temps, trouve/trouvait normal (et là je la cite) que cela arrive à partir de l'adolescence."

      Aurait-elle trouvé cela anormal de la part d'un enfant prépubère? Ma mère fut horrifiée de me voir me toucher alors que j'avais... sans doute environ 9 ans? Lorsqu'elle m'est tombée dessus à l'adolescence, elle avait l'air, il est vrai, ironique et non horrifiée.

      Et quand vous dites "que cela arrive", pensez-vous qu'elle aurait pensé que c'est tolérable de temps en temps, mais pas quotidiennement?

      (Pour répondre à votre interrogation, j'ai des ami(e)s à qui on avait expliqué que ce geste était un péché. Je ne pense pas ceci dit que les parents auraient pu l'interdire franchement... comment faire, sauf à exercer une surveillance intime ou à utiliser des moyens qu'on a certes pu utiliser par le passé mais qui sont heureusement passés de mode?)

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    5. Ma belle mère était sévère, mais pas castratrice. Elle savait se faire discrète quand il le fallait, ce qui n'a pas empêche mon homme à l époque d'associer une culpabilité à ses exploits manuels. Ceci dit selon la conception de ma belle mère sans maturité physique à la procréation, il n'y pas masturbation...

      Je vous donne mon point de vu personnel sur ce sujet. Un enfant se trouve désarmé devant ses pulsions. Il faut lui apprendre qu'elles ne se contrôlent pas, ni se maîtrisent. Ce ne sont pas des muscles et la « maîtrise » de la propreté n'est d'aucune utilité. C'est par contre en confondant muscle et pulsion que se forment les fantasmes de contrôle/maîtrise.

      Au lieu de culpabiliser l'enfant, il me semble plus utile de lui expliquer de remettre les jeux manuels à plus tard, à un moment approprie quand on se trouve seul. C'est ainsi qu'il peut apprendre à différer la satisfaction de ses pulsions. C'est un objectif réalisable pour un enfant et sur cette réussite se fonde son estime de soi. L'enfant est fier et ceci à juste titre. En gros comme notre Édouard quand il rentre à la maison sans avoir des choses à se reprocher...

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    6. Chère Isabelle, croyez bien que j'approuve ce que vous dites concernant l'éducation des enfants sur ce sujet, à savoir que la masturbation n'est pas une activité à prohiber, mais à réserver aux moments de solitude.

      En ce qui me concerne, j'étais discret — je ne le faisais que dans ma chambre fermée, principalement le soir au coucher. Hélas, ma maman avait la désagréable habitude de rentrer sans frapper dans les chambres de ses enfants, y compris à l'adolescence... alors que bien entendu nous avions interdiction de rentrer chez nos parents sans leur invitation!



      Son air horrifié lorsqu'elle m'a découvert... la chose durcie dans la main, vers neuf ans, s'explique je pense par la croyance qu'à cet âge (comme pour votre belle-mère, si j'ai bien compris) il n'y a pas masturbation et donc que quelqu'un avait dû profiter de mon innocence.

      À l'adolescence, son air ironique s'explique je pense par son mépris de la sexualité adolescente, à ses yeux perte de temps et d'énergie, le jeune homme se faisant par trop conduire par ses organes.

      Dans les deux cas, malgré sa désapprobation évidente, pas d'interdiction, heureusement. Alors que, je ne m'en rendais pas compte à l'époque par naïveté, elle devait voir des traces régulières, vu que je pratiquais chaque soir pour m'endormir.

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    7. Ben oui, l'adolescence est effectivement un moment clef pour apprendre se s'approcher de ses pulsions et des les intégrer dans ses obligations et sa vie sociale. Il ne s'agit donc pas à mes yeux d'une perte de temps d'explorer les exigences de son corps que l'on nomme si innocemment le plaisirs. Solitaire ou pas le principe reste le même. Enfin il me semble un peu étonnant que vous ne pensiez pas à la question des traces...

      Ceci dit, le fantasme d'être guidé (d'une main amoureuse) dans l'apprentissage de ses pulsions reste le domaine principal des jeux de maîtresse ou du moins d'épouse bienveillante. Et ses interdictions et approbations peuvent devenir des enjeux de plus plaisants.

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    8. Bonjour Isabelle,

      Votre dernier paragraphe me rappelle l'extrait du film où l'actrice Emmanuelle Béart joue le rôle d'une maitresse initiatrice dans l'éducation au plaisir d'un jeune homme.
      C'est juste: l'adolescence est à la fois la période des tourments du corps en construction et sa compatibilité avec les exigences qu'imposent la vie en société. Vie sociale encore régentée par une certaine règle morale. Une règle certes nécessaire pour ne pas gripper les rouages d'une société bien huilée mais dangereuse si elle vient à trop s'immiscer dans la vie privée de chacun et chacune d'entre nous. Voire une négation pure et simple de son corps et de ses envies. Mais c'est aussi à la fois défi et prouesse d'une éducation reçue. A méditer...
      Mac-Miche.

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    9. J'en conviens avec vous cher, Monsieur Mac-Miche. Malheureusement la morale qui intervient dans nos fantasmes ne vient pas que de l’extérieur , mais se trouve en bonne partie en nous, dans notre personnalité pour nous imposer sa loi. S'ajoute que les mécanismes de plaisir, découverts à l'adolescence, ne prennent pas une ride. Voila qui explique qu'il n'y a pas d'âge pour une bonne éducation et pour sortir le martinet quand le grand garçon n'en fait qu'à sa tête...

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    10. Bonjour Isabelle,

      Chacun et chacune de nous est un peu à l'image du personnage de Stevenson : le bon Docteur Jekyll, soucieux du bien-être de ses patients et l'affreux Mister Hyde , son double négatif, qui se déchaîne contre son prochain.
      En nous, le bon garçon poli et obéissant avec ses parents et le soir , dans l'intimité solitaire de sa chambre, il devient le garnement qui laisse libre cours à son Moi qui ne demande qu'à s'exprimer... Un peu comme si sa mauvaise conscience lui susurrait sournoisement à l'oreille: "Allez, rien qu'une fois ! Profites ! " Attention, qui a bu... boira ! " lui réplique aussitôt son bon génie. Rires. Cruel dilemme.
      Mac-Miche.

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    11. Ah, là je ne suis pas d'accord avec vous ! Pourquoi dire qu'une personne qui se fait un plaisir solitaire se comporte en Mister Hyde qui lui se comporte de manière vraiment nocive envers autrui. La « vilaine main » ne lèse personne. De plus j'estime que ces activités ne regardent personne, même pas et surtout pas les parents. Pour ma part le respect de l'intimité de mon enfant (pourtant âgée que de six ans) m'est primordial. Comment voulez-vous qu'un enfant devienne un adulte responsable quand on se montre collant et envahissant envers lui ? Ceci dit le phénomène Docteur Jekyll et Mister Hyde existe selon moi bel est bien en matière de fantasmes. Mais là nous somme dans une pathologie nocive pour autrui...

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    12. Bonjour Isabelle,

      Je n'avais pas imaginé la situation vu sous cet angle. Je me suis laissé un peu emporter par mon imagination. Je voulais illustrer le dilemme éprouvé par l'adolescent/e qui hésite entre les sensations de son corps qu' il/elle découvre et son éducation, qu'il intègre dans sa vie quotidienne tant bien que mal. L'exemple du personnage de Stevenson était peut être excessif,
      C'est vrai que j'ai été élevé par mes parents et dans leur jeunesse, on expliquait rarement (si ce n'est pas du tout) aux enfants les mécanismes de notre corps et la morale semblait régenter le moindre fait et geste. Un vestige de mon éducation qui a déteint sur mon imagination. Certainement. Mais Dieu merci, les choses évoluent. Du moins, j'ose l'imaginer. "Un homme averti en vaut deux" dit-on...
      Mac-Miche.

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    13. Pas besoin de vous excuser. Je n'avais pas intention de vous gronder...rire ! J'ai bien compris le dilemme que vous abordiez. Seulement selon ma conception préparer un ado à faire face au sensation à l'adolescence est un processus éducatif comme un autre. Il en va de soi que bien de parents n'ont pas été pour utiles pour leur enfant dans le temps. Par conséquence il incombe à l'adulte d'y remédier, de déméler... Ce qui n'est souvent pas facile. Voila le dilemme que moi je vois.

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    14. Bonjour Isabelle,

      Votre indulgence vous honore.
      Pour les parents, expliquer le fonctionnement du corps et des choses qui nous entourent relève d'un certain tact et d'une certaine souplesse. Et les "choses de la vie" en font partie. Il faut expliquer avec le vocabulaire adapté sans choquer l'enfant qui écoute et découvre.
      Mes parents ne dérogeaient pas à la coutume et ils disaient : "tu le découvrira bien par toi-même . C'est la Nature qui veut ça" et quelquefois ça ne se passait pas toujours comme prévu par manque d'explication dans certains cas ! Et puis il y a aussi le caractère de chacun de nous selon que l'on soit, mature, malin ou hésitant, on comprend plus ou moins bien ce qui se passe. Je n'oserais avancer les termes de l'inné et de l'acquis. Mais....Expliquer aux enfants sans se prendre les pieds dans le tapis relève de la gageure. Tel le funambule sur son filin d'acier ? Rires.
      Mac-Miche.

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    15. A vrai dire, cher Monsieur Mac-Miche, il me semble plus facile de mettre un adulte dans l’embarras que de choquer un enfant en expliquant le fonctionnement du corps. Car il s'agit bien de cela. Personnellement je pense qu'il faut répondre au mieux aux questions de son enfant pour ne pas laisser dans une incertitude qui peut être angoissante. J'ai déjà pensé à pas mal d'explications quand ma fille était encore dans mon ventre et il m'arrive de temps en temps quand je tombe sur des excellentes explications, peu importe le sujet, de faire une copie. Enfin je fais partie des enfants nés dans les années 70 où on expliquait sans en faire un tabou...

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  4. Une histoire bien inspirante chère Isabelle et qui me rappelle que chez nous aussi, il y a un petit rituel au retour du travail, toutefois fort différent et davantage compatible avec la vie de famille. Chez nous, c'est Madame qui rentre en second et il est convenu que je dois lui proposer un rafraichissement et faire en sorte qu'elle trouve à son retour l'appartement - en particulier la cuisine - dans un état irréprochable. J'avoue que je manque parfois à mes devoirs et que ma compagne ne m'en tient pas forcément rigueur. C'est un tort, autant de ma part que de la sienne. En revanche, il ne ferait pas bon pour moi que je m'adonne en son absence et sans son autorisation à quelque vilaine manie de la main. Sur ce point je peux me vanter d'être irréprochable. Cette règle est instaurée depuis longtemps et après quelques ratés au départ, je l'ai désormais tellement intégrée que cela me paraitrait presque inconcevable de la transgresser. Je la considère comme un fondement de mon éducation : et ce n'est pas tant la peur de la strap qui me fait l'accepter que le choix délibéré que mon plaisir sexuel dépende uniquement et totalement du bon vouloir de ma campagne. Sur ce point la discipline domestique rejoint l'idéal romantique de fidélité absolue. Paradoxalement, j'aime bien que ma compagne ait quant à elle une liberté absolue sur ce point et je trouve même cela excitant qu'elle puisse m'exclure de ses rêveries solitaires au profit de mysterieux amants. Je serais donc curieux de savoir un jour comment se comporte votre Marie Hélène sur ce point!

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    1. Je vous rejoins sur l'expression « fondement de votre éducation », cher Arthur. A mon avis le terme éducation n'est pas une vague notion, mais s'accompagne d'un contenu bien précis. Apprendre à différer nos pulsions, désirs et envies est le fondement aussi de notre vie sociale. En ce sens je vous félicite d'être devenu irréprochable. Je pense comme vous
      que la « fidélité absolu » fait partie des valeurs principaux de la discipline domestique.

      Je ne vais pas m'exprimer ici sur la position de Marie-Hélène, car j'avoue de ne pas avoir y pensée, mais je garde votre question comme précieuse idée pour un petit chapitre un de ces jours.

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    2. Au delà du fait d'apprendre au Monsieur à contrôler ses pulsions, ce qui est effectivement le point primordial, le fait d'interdire strictement la masturbation sans autorisation donne de plus à la Dame le pouvoir immense de jouer avec le plaisir du Monsieur et de lui signifier qu’il ne peut exister de satisfaction sexuelle sans son consentement. Les situations de privation offre un bon terrain pour exercer son autorité. Lorsque ma compagne me fait patienter, j'attends avec plaisir le moment où elle me libérera car je sais que ma jouissance sera d'autant plus intense que l'attente a été longue. En général, cela me pousse à être sage mais si je ne le suis pas, où que je finis par me montrer trop collant ou obsédé, il peut arriver qu'elle décide non pas de me priver mais à l'inverse de m'obliger à me calmer. Et malheureusement d'une façon très peu glorieuse : c'est à dire en m'envoyant me soulager aux toilettes. Lorsque je reviens, inutile de dire que je ne fais pas le fier et que je m'en veux d'avoir, par ma faute, raté ma chance. Moi qui rêvais d'un feu d'artifice, en lieu et place du bouquet final, j'ai droit à un petit pétard mouillé puis au regard ironique de ma compagne (c'est toujours une leçon de modestie que de revenir la queue entre les jambes vers sa Maitresse )

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    3. Je trouve que votre dame ne manque pas de bon sens, cher Arthur. Elle reste dans une logique éducative du faisable et vous n'avez qu'à vous prendre à vous-même si j'ose dire. Mais je suppose qu'il y a des mises en garde avant le dernier recours à la séance de masturbation.

      Pour ma part, avant de mettre le monsieur devant son échec en l'envoyant aux toilette pour se soulager, je verrais bien un recours aux méthodes anciennes pour traiter la « nervosité » masculine. Des tisanes, une alimentation saine, des suppositoires, voire un lavement apaisant à la camomille, le port d'un plug pendant une promenade de réflexion, des exercices rythmiques comme frotter, cirer etc. Toutefois tout dépend de l'âge du monsieur de de son besoin sexuel. La chasteté je suis pour, par sur un délais raisonnable. Le risque que le monsieur devienne « vicieux » me semble trop important en cas de trop longue abstinence. Notons que l'emploi de la fessée montre d'excellents résultats sur certains messieurs nerveux...

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    4. Toutes vos méthodes me semblent effectivement aptes à conduire le Monsieur vers davantage de retenue. Les rappels à l'ordre sont toujours très utiles mais les récompenses tout autant. Et la promesse (tenue) d'un lendemain qui chante est pour moi la première des motivations. Les masturbations compulsives ne pèsent pas bien lourd comparées aux plaisirs que peut offrir une Maitresse audacieuse qui sait s'appuyer sur les penchants fétichistes de son grand garçon pour lui signifier son contentement.

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    5. Là, nous sommes sur la même longueur d'onde, cher monsieur Arthur. Savoir utiliser intelligemment la récompense est le meilleur moyen pour parfaire l'éducation d'un grand garçon. Conforment au conseil de la vielle sagesse qui parle de la carotte et du bâton. Notons que la petite touche sexy de la dame peut facilement décupler la poésie de la simple carotte...

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    6. Absolument chère Isabelle et au delà de "la petite touche sexy", c'est même le moment propice pour que la dame adopte une attitude franchement lubrique qui invite le monsieur à s'abandonner complètement au plaisir qui lui est offert. Et pour une fois à lui laisser le contrôle de la situation. Puisque c'est elle qui décide quand et comment, il me semble que rien n'interdit à la Maitresse de se tranformer parfois en objet sexuel (le terme est peut-être mal choisi mais il n'a dans mon esprit aucune connotation négative, je l'emploie ici pour me faire comprendre mais dans l'intimité je préfère employer celui de "poupée" qui montre davantage ce que cette situation peut avoir de ludique)

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    7. Je trouve essentiel ce que vous dites, Monsieur Arthur. J'ai de plus en plus l'impression que les relations disciplinaires, avec un enjeu de réelle discipline ou un réel but éducatif (je précise!), se distinguent des relations BDSM dans le sens que plaisir proprement dit, celui de la sexualité entre adultes se passe de toute codification. Peut-être votre dame aimait-elle tout simplement que vous soyez la partie active au lit.
      Ben oui, moi aussi j'aime que mon homme soit actif et prenne les « décisions » vraiment importantes, veut dire comme vont se passer des choses pendant un bel instant de vanille...

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  5. Mon épouse également attend de moi que je ne me masturbe pas pendant la journée, tout simplement parce que cela diminue les ardeurs dont elle entend bien bénéficier la nuit. :)

    Cher Mac-Miche, vous a-t-on interdit cette pratique ou tenté de la faire cesser? Moi, même si ma maman a eu l'air horrifiée lorsqu'elle m'a surpris dans l'acte, elle n'a pas pour autant interdit celui-ci.

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    1. Bonjour Mr Pecan,

      Le fil conducteur de ma vie a toujours été ma santé . Avec ma maman, j'ai donc vécu une jeunesse faite de surprotection. Très angoissée par nature et un brin autoritaire aussi, elle veillait à ce que mes activités solitaires ne mettent pas ma santé en danger. J'éprouvais malgré tout un sentiment de culpabilité quant je pratiquais "la vilaine main" mais j'étais tiraillé entre ce que ma nature me commandait et ma volonté d'obéir aux recommandations de ma maman. Et parfois la première prenait le pas sur la seconde. Ma maman n'était pas dupe au vu des traces "coupables" mais elle m'avait mis en garde sans me l'interdire. Elle comprenait bien que, comme tous les jeunes ados de mon âge, j'avais des "désirs ou pulsions naissantes" , malgré ma maladie incurable. Et les pages lingerie des catalogues VPC de ma maman m'y ont grandement aidé. Mais dans l'ensemble, j'étais et suis toujours un grand garçon raisonnable. Rires.
      Mac-Miche.

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    2. Se bornait-elle à vous dire de ne pas vous masturber excessivement, au point de vous fatiguer, ou venait-elle à vous l'interdire franchement ou à vous punir si vous le faisiez? Elle ou d'autres membres de votre famille, comme suggéré dans un autre message?

      Dans mon cas, je me dis rétrospectivement ma maman devait bien être au courant que je pratiquais régulièrement cette activité, en raison des traces dans le pyjama et les draps. Cependant, je n'ai eu de réflexion à ce sujet que les rares fois où elle m'est tombée dessus par hasard en pleine action (sa manie de rentrer sans frapper) — plutôt négatives, un inquiètes (avant la puberté) ou ironiques (adolescent).

      Clairement elle désapprouvait, je ne sais pas pour quelle raison au juste. Sans doute qu'elle estimait que la sexualité adolescente était au mieux une perte de temps et d'énergie, au pire un danger. Je lui sais toutefois gré de ne pas avoir interdit cette activité, qui m'aidait à m'endormir. :)

      Quant à mon épouse, c'est une situation totalement différente : ce n'est pas qu'elle désapprouve l'acte en lui-même (qu'elle estime quasi "hygiénique" en cas d'abstinence prolongée), mais qu'elle trouve que "décharger ses batteries" prématurément est peu gentil pour le conjoint. Elle estime que, sauf éloignement, la tension sexuelle d'un conjoint doit bénéficier à l'autre. Donc, sauf éloignement, je ne me touche, et elle ne se touche, qu'en cas de grosse envie et de conjoint qui préfère se reposer. :)

      En revanche, il y a une vraie interdiction de vilaine main avec fantasmes "réalistes"... par exemple sur un(e) collègue de travail. C'est déjà un peu tromper, là.

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    3. Bonjour Mr Pecan,

      En effet, ma maman se bornait à me mettre en garde contre le fait que la masturbation répétée deviendrait pour moi un "exercice" éprouvant, du point de vue du souffle (c'est le problème majeur, entre autre, de la Mucoviscidose, que je surnomme "la pieuvre"). C'est uniquement l'angoisse d'un éventuel problème qui obligeait ma maman à surveiller mes activités. Mais, son tempérament très "Mère-poule" la poussait aussi à l'indulgence .
      Nos mamans agissent souvent pour notre bien, et elles sont elles aussi tiraillées entre inculquer une certaine conduite morale (ma maman était de la vieille génération) et faire plaisir à leurs enfants. Alors si elles nous punissaient parfois, accordons-leur le bénéfice du doute...
      "Le souffle, c'est la vie !" selon un fameux slogan. Et j'en sais quelque chose de ce point de vue.
      Mac-Miche.

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  6. Que dire d'autre cher Monsieur Pecan que j'adore et approuve le bon sens et le pragmatisme de votre dame.

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    1. Une fois je me suis tout de même laissé aller le soir, parce que je pensais que madame n'était pas intéressée. En fait elle finissait quelque chose et est ensuite arrivée d'humeur très câline. Hélas, je n'avais pas eu le temps de "recharger les batteries" et ai admis ma faute.

      Elle m'a alors regardé en souriant et m'a dit "très bien, alors ça va se passer dans ton derrière".

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  7. Permettez moi de dire que votre dame applique une logique implacable. Je suis admirative!

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