Malgré sa pudeur concernant les
manifestations de son corps, mon Hercule n'est tout de même pas
dispensé d'un minutieux contrôle de la propreté de ses parties
intimes avant de commencer nos essayages. Je n'attends pas seulement
de lui qu'il me présente soigneusement lavé sa fierté masculine.
Édouard,
as-tu pensé à parfumer ta rosette ? Tu sais que je n'aime pas
que tu sens le fauve quand j'écarte tes fesses.
Il respire un coup avant de me répondre
quelque peu vexé :
Grâce à toi,
Marie-Hélène, je bénéficie d'une éducation de qualité pour
rattraper mes retards. Je me flatte d'avoir appris une hygiène
irréprochable qui se voit et qui se sent.
Jugeant la sonorité de sa voix, je
saisis facilement son insolence. Je lui laisse pour l'instant le
droit de se défouler de manière raisonnable. De plus je
supporterais mal qu'il se dote d'un véritable discours de soumis.
Malgré mes élans et plans éducatifs à son égard, je tiens à
conserver son côté mâle.
Ce
qui le fâche, c'est le mot rosette.
C'est un affront à sa virilité qui
conçoit cet orifice sous une appellation nettement moins poétique.
Si tu veux
bien contrôler mon trou du cul, Marie-Hélène ?
Comme beaucoup d'hommes il se cache
derrière un franc parler quelque peu grossier. Enfin, malgré ses
grandes paroles, il n'est jamais vraiment à l'aise pendant que je
contrôle son trou du cu.. et il attend avec impatience mon verdit.
Quand tout va bien, son supplice prend fin par une sonore claque sur
ses fesses. C'est le signal pour aller dans notre dressing où un
confortable canapé m'attend, tandis que Édouard se charge de me
passer les chaussures au pied. Il nous a même procuré un
authentique meuble d'essayage de magasin. Petite attention qui m'a
beaucoup touchée. Les chaussures que je ne trouve pas assez
luisantes, se mettent de côté en attente des soins de mon mari.
Redoutable avec la cire et le chiffon. Car croyez moi, il lui en faut
de l'huile à coude, car je suis exigeante. Posé se fesses sur un
petit tabouret, il sait s'appliquer avec ardeur Le résultat est
saisissant. Non seulement émerge une brillance céleste sur le cuir
auparavant terne, mais aussi l’exercice rythmique stimule la
virilité de mon chéri.
C'est
très agréable à regarder un monsieur avec une belle érection et
qui ne puis se masturber car il a les mains
occupées.
Pour se calmer un peu, il commence même
à se vanter de ne pas faire partie de ses branleur qui passent leur
soirée devant des films de cul ! Il se flatte que sa stricte
éducation au martinet qui lui a fait retrouver le chemin de la
vertu. Qu'un martinet doive se trouver dans chaque ménage. Bref plus
qu'il cire mes chaussures, plus il s'excite. Alors je me glisse
derrière lui en murmurant dans son oreille :
Continue
à cirer mon chéri. Oh oui, comme tu sais bien faire. Plus fort.
Montre moi comment mes beaux escarpins font du bien à ta virilité.
Arrive enfin le grand moment de poser
cirage et chiffon pour me faire admirer son œuvre titanesques. Un
homme en sueur qui attend sa récompense bien mérité. J'aime qu'il
se mette à quatre pattes pendant que je parade dans une paire de
hauts escarpins, fraîchement cirés, dans la pièce. Pour chlore
cette belle soirée en beauté, je me munis enfin du martinet avant
de recourir à mon mari pour qu'il me serve de monture pour nous
amener au lit. Demain il aura un dure journée au travail, des
contrats à négocier.
Il
se trouve particulièrement efficace le matin avec son popotin strié
par le martinet.
Et moi je trouve que cela le rend
encore plus viril. Alors surtout ne pas priver un homme qui réclame
le martinet.
Comme
je suis fière de son éducation !
Mais entre nous, il est surtout friand
de sonores coups sur son derrière pour apaiser son esprit échauffé.
Il en aura grand besoin, car il portera cette nuit sa cage de
chasteté pour qu'il puisse profiter pleinement de son sommeil.
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerVous êtes décidément une hôtesse pleine d'attention pour ses "invités": efforts, décontraction, punition, sommeil... Un vrai programme de remise en forme pour époux stressé.
A méditer comme méthode. J'y pense : ont-ils fait déjà connaissance avec Georges et Eléonore ? Rires.
Mac-Miche
Je suis une adepte de la bonne condition physique, cher Monsieur Mac-Miche. J'aime les hommes dynamiques. Alors il faut se plier à mon programme.
SupprimerEffectivement l'idée d'écrire une rencontre entre personnages fictifs ne manque pas de charme. A méditer, comme vous dites parfois !
Une jolie fin où l'on découvre des élans masochistes à votre Hercule. S’il y a des fessées qui sonnent comme des punitions, il en est effectivement d’autres qui ressemblent à des récompenses. J'admire la stoïcité et la bonne éducation de votre personnage qui réclame le martinet et rien d'autre, acceptant ensuite (à contre coeur ou non ? nous le saurons peut-être dans un prochain épisode) de glisser sa virilité dont il est si fière dans une petite cage. Pour ma part, il a pu m'arriver par le passé de réclamer la cravache et je me souviens en particulier d’une fois où ma compagne – qui n’avait guère apprécié que je la commande - n’y était pas allée de main morte pour me faire passer l'envie de recommencer. Si j'avais ce jour-là d'abord passé la soirée à cirer ses chaussures et si j'avais ensuite exprimé ma demande avec moins d'insolence et davantage de contrition, elle se serait sans doute montrée plus compréhensive et surement moins sévère. Je ne sais pas si sa tolérance serait allée jusqu’à me laisser ensuite jouir mais si ça n’avait pas été le cas, elle aurait sans doute souhaité que je m’endorme contre elle, sans cage (nous n’en avons pas) mais sans mouvement indécent. Cela arrive parfois et ce n’est pas toujours évident, surtout lorsque l’envie persiste plus tard dans la nuit ou le lendemain. En cela les cages de chasteté ont surement leur avantage, en empêchant le Monsieur de se maintenir dans un état d’excitation permanent qui n’est bon ni pour sa productivité au travail ni pour son comportement (vite fatiguant pour la Dame)
RépondreSupprimerA vrai dire, cher Arthur, je ne suis pas une spécialiste des cages de chasteté. Pour ma part je verrais bien un dispositif qui empêche la vilaine main, mais qui n’empêche pas, disons, le fonctionnement naturel du monsieur. De plus pour ma part j'aime bien voir la virilité triomphante.
RépondreSupprimerEn fait, la base de toute éducation consiste à apprendre à différer nos pulsions quand le contexte social ne permet pas de les satisfaire. Et rien de plus agaçant qu'un monsieur qui oublie ses bonnes manières et son travail parce qu'il n'arrive pas à différer ses désirs sexuels. Quelques mots sur la théorie d'une pulsions. Freud était un élève du physicien Helmholtz, le fondateur de la thermodynamique. D'où un modèle qui peut sembler au premier coup d’œil un peu étrange. Alors si on considère un monsieur sous l'emprise d'une forte pulsion et on exerce une contrainte sur lui, veut dire interdire sa satisfaction, il se peu que la pulsion va changer de forme pour trouver une possibilité de décharge. Ce changement peu être positif, par exemple en cas de désexualisation réussie qui permet d'utiliser l’énergie de la pulsion autrement, à un but constructif. Mais ce changement peut aussi être négatif, par exemple sous forme de rumination autour d'un coït ou d'une masturbation. En ce sens je pense pour donner une bonne éducation à son homme, il faut savoir quand interdire et quand permettre la satisfaction. Par exemple en installant un principe de mérité et de punition selon le comportement. Voyez où je veux en venir ? Je ne souhaite pas éduquer exclusivement pour mon propre plaisir, mais pour en résultat qui se remarque positivement par tout le monde...
Bonjour Isabelle,
SupprimerTrès intéressante, votre explication. La thermo dynamique pourrait peut être comparée au système le pression de la vapeur des premiers chemins de fer. Ainsi l' "'énergie sexuelle" de l'Homme se calquerait, pour imager, sur le principe de la cocotte-minute. Baisser le feu si l'on veut éviter qu'elle n'explose. D'où la nécessité de détourner la 'tension primaire" de sa finalité par le jeu d'un dérivatif: le jeu, la lutte, ... Il est vrai que tout se contient jusqu'à une certaine limite. Au delà de laquelle, la pulsion/désir/tension, se retourne contre son "propriétaire légitime". D'où le problème des névroses à caractère sexuelle dont le bon docteur Freud s'est occupé chez certain/es de ses patient/e/s des années durant. Du moins je le comprend dans cet esprit-là, mes connaissances en sciences étant très réduites. Je m'en excuse.
Mac-Miche
Pas de quoi de s'excuser après de si brillantes déductions, cher Monsieur Mac-Miche. Il semblerait que le côté « science ludique » de l'esprit de Freud vous inspire et quand on voit certains de ces modelés et hypothèses, j'ai toujours eu l'impression qu'il suivait tout au long de sa vie non seulement le progrès de la médecine, mais aussi celui de la science pour le transposer immédiatement sur son domaine. Exercice fort complexe à une époque qui voit naître une physique particulièrement complexe, voire hermétique...
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerOui, c'est juste. La science revisitée sous une forme amusante me semble plus abordable. Un peu comme si on utilisait des pièces détachées d'un jeu de Meccano (dont j'ai gardé encore les boites. C'est mon côté "grand garnement". Rires) pour expliquer les effets de la gravitation. Les chiffres m'ennuient terriblement.
Médecine et sciences sont intimement liées : industrie chimique nécessaire à l'élaboration des médicaments, labos , projets. Les antibiotiques ont pris leurs essors dès les années 1950 avec les sulfamides. Merci Mr Flemming !
Au début du 20è siècle , il y avait une école de médecins qui pratiquait l'hypnose pour soigner les peurs et autres mauvais souvenirs.
Mais revenons au sujet qui nous occupe. Tenez par exemple : une bonne fessée pour vaincre ses phobies ? Belle ordonnance. Non remboursée par la Sécu !
Mac-Miche
A la base la science n'est pas bien méchant cher Monsieur Mac-Miche. C'est une mode de pensée basé sur l'observation, mais justement il faut initier un enfant à bien observer, car l'observation n'est pas innée. Enfin, le futur médecin reste au niveau de ses études assez à la surface des sciences et sans le chimiste, ce n'est pas lui qui saurait guérir la plupart des maladies. Enfin chacun son métier...
SupprimerBonsoir Isabelle,
SupprimerEt pourtant, les sciences m'intéressent mais plutôt celles traitant de la préhistoire humaine et de l'origine des êtres vivants . Et en particulier celle des mammifères. Ado, je voulais devenir paléontologue mais mon niveau en sciences au Collège, était trop faible pour l'envisager. Mais je reste un modeste amateur disons... éclairé. Bref. Et j'ai choisi le métier de documentaliste.
Mac-Miche
Bof, ne confondons pas l'enseignement au collège avec celui de la fac. C'est à la fac et seulement à la fac que se montre si on est fait pour une matière ou pas. Il faut tenter dans la vie...
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerNaturellement. "De l'audace ! Toujours de l'audace ! Et encore de l'audace ! " selon les mots d'un célèbre général. Pour moi, le problème était de gagner du temps. Trouver un cursus court , pour aboutir à un métier et gagner ma vie. Alors, le choix s'est imposé de lui-même, dés le Bac G1 en poche. Malgré les belles théories des ronds-de-cuir, ce sera toujours les maths qui sélectionneront et qui feront de vous une lumière ou bien... une pauvre lanterne ! Du style : 19/20 en Maths ? Bravo ! tu seras : ingénieur; médecin, et alt... 09/20 ? Miséribus ! Tant pis ! ce sera les métiers manuels, entre autres. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde....
Mac-Miche
Il me semble clair que pour être ingénieur, il faut une bonne approche aux maths. Je dirais même qu'il faut s'accrocher. Par contre je ne saurais vous dire l'utilité des maths pour un médecin. Un de mes frères a formé pendant des longues années des futurs médecins en sciences annexes. Le programme n'est ni lourd, ni complexe. Notons que vous pouvez passer le bac en Allemagne sans avoir les math au programme et faire de études des maths. D'ailleurs n'importe quel prof à la fac en débutant des études de science le précise : Nous vous demandons aucune connaissance en la matière. Nous sommes là pour tout vous apprendre. Différence de culture...
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerEn effet, nos voisins d'Outre-Rhin semblent moins exigeants d'une certaine manière que nos chers "académiciens". Au pays de Molière, tout doit être, dirais-je, "pré- réglé", et il n'y a pas de place pour les faux-départs. Me direz-vous, même chose en Allemagne. A la fois pragmatique et lucide. Toujours en avance dans bien des domaines : social (travail, protection), et industrie (chimie, technique).
Autre culture de l'effort, et du travail.
Mac-Miche.
Il est bien connu que l'herbe est toujours plus verte chez le voisin. Rire. La bonne instruction existe également en France. J'ai l'exemple de ma fille devant mes jeux, mais bon... j'ai cherché la pour trouver. Je pense si les parents ne s'impliquent pas dans l'instruction de leur enfant, c'est là que se creuse l'écart dès le départ...
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerC'est juste. Les parents tiennent les rênes de l'instruction de leurs enfants. En cela, ils veulent le meilleur pour eux. Normal. De nos jours, la concurrence devient encore plus rude et le choix du type d'école participe à la réussite scolaire des enfants. Me direz-vous , il faut que l'enfant ait aussi en lui même la volonté de travailler pour cela car même si l'école est au top, l'enfant, garçon ou fille, peut très bien se comporter en élève rebelle et se faire exclure de l'établissement.
Mais bon , ce serait scier la branche qui vous soutient. Dans la vie, tout est aussi question de volonté mais il faut savoir s'en donner les moyens. Choix délicat et difficile.
Mac-Miche.
Ben oui, bien de parents souhaitent le meilleur pour leur enfant, cher Monsieur Mac-Miche, mais si vous leur demandez ce que c'est le meilleur, souvent il n'y a plus personne pour le mettre en mot. Cela me donne l'impression comme s'il manquait une orientation et un but dans leur éducation. Enfin pour naviguer il vaut mieux un capitaine qui connaît la route.
SupprimerJe doute que la capacité de travailler est innée chez l'enfant. Un petit être humain préfère s'amuser au lieu de se concentrer. Alors il lui faut apprendre petit à petit. Sinon je vous trouve bien pessimiste. Pour ma part je n'ai pas vu pendant ma scolarité un enfant se faire exclure de l'établissement. Personnellement la menace de l'exclusion me paraît plutôt une sorte de rite pour impressionner... les parents !
Bonjour Isabelle,
SupprimerLa société évolue, vaille que vaille et les métiers aussi. A la manière d'un jeu de dominos. Le secteur du tertiaire comme on disait -en gros les services - a explosé. Les enfants ont parfois une idée assez précise de leur futur métier même quant ils entrent en Sixième.
L'appétit de curiosité remplace la connaissance au départ dans la vie. Le jeu fédère les élèves. Mon petit neveu est plutôt "précoce" : très curieux , avec un langage très correct malgré ses six ans et demi, il est passionné par les animaux, présents et passés (surtout les Dinosaures ) et il feuillette les livres en "lisant" les images (bien qu'il ne maitrise pas encore la lecture). Et il en comprend la logique. Il peut rester très concentré sur une activité pratiquement une heure durant, à la maison comme en classe. Pour son âge, c'est assez bien. Il n'y a rien d'extraordinaire mais c'est déjà un bon point.
En revanche, pour le comportement en classe , j'ai vu des camarades de classe se faire exclure du Collège pendant une semaine pour bagarres répétées. Mais c'était noté en rouge dans leurs dossiers scolaires. C'était d'abord "se faire sonner les cloches" par le/la prof, puis : le bureau du surveillant, dernier ultimatum, avant le bureau de la Directrice. J'étais délégué des élèves une année et c'est extrêmement gênant quant vous êtes obligé d'accompagner votre copain par les trois "étapes"... Mais quant on s'engage...
Mac-Miche.
Nous avons visiblement tous les deux une passion pour le système éducatif français outre que la fessée. Pragmatique comme je suis, la raison est simple, c'est l'avenir de ma fille qui se joue. Je pense que pour bien instruire un enfant, il faut savoir satisfaire sa curiosité. Les cartes sur table comme par exemple concernant l'insuffisance des adultes. J'ai rigolé il y a quelques jours : ma petite revient de l'école et me raconte qu'il y a des filles dans sa classe qui croient que leur maman sait tout. Alors elle leur a expliqué que les adultes savent beaucoup, mais pas tout.
SupprimerQuant au bagarres personnellement je n'en ai jamais vu de bien méchants à l'école. Enfin, tout dépend peut-être des écoles. Mes parents ont fait - avec le recul - un excellent choix ! J'ai donc choisi aussi pour mon enfant une école avec un règlement très dissuasif pour les trouble fêtes. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de places pour les fortes têtes et personnalités affirmées...
Bonjour Isabelle,
SupprimerLe choix de l'école est déterminant. Mon frère a opté pour une école privée pour ses filles et ma foi son choix s'est avéré payant . L'aînée a décroché le bac avec mention Bien et s'oriente vers des études en chimie. Gageons qu'elles aboutissent...
La réaction de votre petite m'a rappelé le caractère de ma nièce , jeune maman elle-aussi. Toujours meneuse de groupe, elle était toujours très active. Une forte personnalité est un avantage car elle permet de ne pas se laisser trop mener par les autres mais aussi un inconvénient vis à vis des enseignants. Mais de toute façon , on ne peut pas la changer, tout au plus la canaliser par des repères...et un gros soupçon d'autorité.
Mac-Miche.
Chère Isabelle, je vous suis totalement sur ce point et il me semble que sur un Monsieur consentant une éducation bien menée (c'est à dire en sachant doser les punitions et les récompenses mais également le degré de frustration) donne des résultats étonnants. Par exemple, ma compagne souhaite désormais contrôler que je me nourris correctement les midis et c'est un devoir plaisant de lui envoyer chaque jour une photo de mon repas. Cela me pousse à faire des efforts ou à avouer mes écarts. Ce qui me serait parue très désagréable par le passé (devoir rendre des comptes sur ce que je mange) est aujourd'hui une source de satisfaction. Toutefois, il ne faudrait pas que je me vante trop car j'ai encore beaucoup de progrès à faire. Il peut en effet m'arriver - comme ce fut le cas hier - de montrer mon mécontentement lorsque ma compagne me fait remarquer que je mange trop de pistaches. Pour me faire pardonner, elle a exigé que je lui serve ce soir en entrée un apéritif et des chips tandis que je devrai me contenter de la seule soupe aux légumes. J'avoue que j'y ai souvent repensé aujourd'hui et que si cela ne m'enchante pas de manger ce repas, cela me plait beaucoup d'y être ainsi contraint
RépondreSupprimerCher Arthur je trouve que votre dame ne manque pas de bon sens. Se nourrir correctement est un sujet important qui rentre parfaitement dans une éducation à rattraper à l'âge adulte. A constater toutes les bêtises de nos grands garçons, je me demande parfois si leurs mères ont passé leur temps à se vernir les ongles au lieu de s'occuper de leurs fils ou encore si les fils adoptent des mauvais comportements juste pour faire opposition à leur mère. Quoiqu'il en soit des grands garçons en manque d’éducation ne me semblent pas particulièrement rares...
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle,
SupprimerAh le sujet de l'opposition. Du style : je m'oppose donc j'existe !
Evidemment s'ensuivent parfois défi- autorité-dialogue- voire punition. Beau sujet philosophico-éducatif. Et source de soucis pour les parents !
L'opposition Mère/Fils. Dont le sujet est très peu abordé dans la littérature médicale, à quelques exceptions près, probablement.
L'homme en construction face à la féminité "triomphante" (?) . Du style : il faut manger équilibré avec des légumes si tu veux grandir ! - Ah non, beurk ! Pas encore des brocolis !!! Et V'lan , l'assiette se retrouve jetée au sol , le contenu répandu sur le carrelage fraichement lavé par Maman !
Et pan, une bonne fessée ! 'Faut toujours obéir à sa maman !! Et toc !
Le vieux sujet de l'autorité se profile à l'horizon. Mais parfois le dialogue prend le pas sur la menace et ça peut fonctionner. Mais cela dépend de la force de caractère de la personne qui s'oppose . Un pugilat domestique . Rires.
(Personnellement, j'ai horreur des poireaux et des épinards).
Mac-Miche.
Il m'est arrivé avec mon homme de me choper une bonne fessée pour ne pas finir un plat. Rire ! Et cela a bien marché. Depuis je suis devenue nettement moins difficile.
SupprimerMais disons le problème de l'opposition est fort pénible pour un parent. Notre petite est a une forte tête, pas uniquement à la maison, mais à l'école aussi. Elle a déjà su profiter de la nouvelle année scolaire pour s'accrocher avec la maîtresse. Personnellement je n'y crois pas dans la fessée pour les enfants, mais il est vrai que heureusement il y a mon homme avec une patience sans fin pour s'occuper de notre enfant dans les moments pénibles. Il est nettement moins patient avec moi...
Bonsoir Isabelle,
SupprimerEh oui. Eduquer un enfant exige à la fois patience, rigueur et doigté. Les enfants d'aujourd'hui sont bien évolués en comparaison avec leurs ainé/e/s.
A mon époque, quant nos parents exigeaient l'obéissance, on acceptait, cet état de fait, bon gré, mal gré sans trop poser de questions. Même en renâclant. Mais bon.
Les enfants sont curieux et cela tourne à une sorte de refus du style: et pourquoi, ceci ou cela... Utiliser le bon vieux système de la carotte et du bâton (symbolique, bien sûr !) pour faire avancer les choses ? En quelque sorte ménager le chou, la chèvre et le loup... Mais dans ce domaine , vous êtes mieux qualifiée que moi.
Votre compagnon doit faire preuve, j'imagine, de fermeté et de pragmatisme pour ne pas se laisser déborder par les espiègleries des deux femmes de sa vie. Heureux homme. Rires.
Mac-Miche
Pour ma part je doute qu'il y ait différence entre un enfant de jadis et de nos jours. C'étaient souvent les parents qui avaient du retard dans le temps par méconnaissance des choses et inaccessibilité des informations.
SupprimerMais disons que « le Dotson », excellent livre sur la psychologie enfantine date du début des années 70 et m'a semblé fort instructif pour mieux comprendre mon enfant. Il me semble impératif de contenter la curiosité d'un enfant. Mon homme arrive à expliquer ce qui est de plus compliqué avec de mots simples. Disons que sa pédagogie envers sa petite n'a rien à voir avec celle envers sa grande...
Effectivement l'opposition peut perdurer juqu'à l'âge adulte et il me semble que la discipline domestique aide à dépasser ce stade dans le mesure ou c'est un choix délibéré. Si le Monsieur veut qu'on l'éduque et en fait (comme c'est mon cas) la demande à sa compagne, il doit ensuite en assumer les conséquences et avaler sa soupe avec le sourire ou bien... gare à lui (une compagne sévère est une compagne aimante)
RépondreSupprimerAh ces grands garçons qui montrent l'opposition et l'entêtement, cher Arthur. Je ne dois pas être la seule dame qui sens à ce moment une démangeaison dans ses mains. Concernant les plats non finis, je suis tombée par le plus grands des hasards sur un petit clip qui montre que ce fantasme est fort répandu dans la vie de tous les jours. Je ferai un petit sujet dès que j'aurai le temps !
RépondreSupprimerChère Isabelle, je sais que la patience est une vertue mais je commence à me demander si nous aurons un jour la chance de découvrir la suite des aventures de ce cher Hercule. Dans le cas où, prenant à coeur votre rôle de Maitresse, vous souhaiteriez que vos lecteurs vous supplient de poursuivre, permettez-moi de vous dire que j'aurais grand plaisir à voir ce blog s'animer un peu ;-)
RépondreSupprimerJe suis désolée de cette interruption plutôt involontaire de mes publications, cher Arthur. Quand j'ouvre un blog, je sais très bien comment assurer un suivi.
RépondreSupprimerMais je ne m'attendais pas à la quantité de travail que demande le cp dans l'école de ma fille. Autant pour les enfants que pour les parents. Ayant un emploi du temps plutôt serré, j'ai du mettre mon blog au stand by provisoirement. Je ne pourrais pas reprendre de vrais récits avant je ne sais pas quand..., mais j'ai pensé de poster des courtes, voire très courtes tranches de la vie de notre Hercule en attendant. Qu'en pensez-vous ?
Il est effectivement parfois nécessaire de faire des choix et, ayant moi-même des enfants en bas âge, je comprends qu'il y ait des priorités. En attendant de pouvoir y consacrer davantage de temps, cela me semble une excellente idée de proposer de très courts récits. Au quotidien, d'ailleurs, il suffit parfois d'une brève incursion dans le domaine de la discipline domestique pour remettre le Monsieur à sa place. Pour ma part, j'apprécie particulièrement que ma compagne me fasse en public (ou en famille) des remarques dont personne ne comprend le sens véritable mis à part nous et qui m'aide à me souvenir qu'il vaut mieux que je me tienne à carreaux (ou que je ne fasse pas trop le malin, ce qui est l'un de mes grands défauts) si je ne veux pas le regretter plus tard. Et de ma docilité sur le moment dépend alors ce qui se passera bien plus tard, à l'abri des regards
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerJ'approuve tout à fait votre idée de poster des courts récits un peu comme celui de mr Bertrand sur votre autre Blog. Et ça ferait comme les actes d'une pièce de théâtre . Faites comme vous le ressentez. A votre rythme. Et la famille , avant tout ! Comme je le dis souvent. Alors... merci d'avance.
Pour Monsieur Arthur :
RépondreSupprimerAh un langage entre amoureux ! Comme c'est romantique.
Bon, je me relance avec une petite histoire. On va voir ce que donnera ce nouveau rythme. Ceci dit la trame quasiment faite, je suis au moins sure d'un suivi pendant quelque temps.
Pour Monsieur Mac-Miche :
RépondreSupprimerThéâtre de la vie alors... du moins fantasmée et en petites épisodes. Pas de prétentions jusqu'à la fin de l'année au moins. Je me méfie de la maîtresse... de ma fille. Rire !