vendredi 13 novembre 2015

Montrer du respect à la dame 2 (Petites tranches de vie de couple)

Fort heureusement mon Édouard, mis à part quelques écarts qui se font de plus en plus rare, est au fond de lui un garçon désireux d'atteindre les objectifs que je lui fixe. Ils les poursuit avec autant de sérieux et mordant que les affaires de notre entreprise. Et il en veut du résultat. Il arrive donc fréquemment qu'il se confie à moi pour me parler de ses tentations sur le chemin de la vertu.

Pour éviter de se parer d'un air trop ridicule, il me parle de briefing « hygiénique ».

Caprice verbal que j'accepte avec le sourire, car cette habitude est un précieux allié qui m'a permis de découvrir ce qui se trouve de plus honteux aux recoins du jardin secret de mon époux.

Il semblerait que certains événements le rendent particulièrement nerveux. Par exemple ses séances éducatives au martinet ou autre instrument selon la gravité de ses erreurs de comportement, montrent de fortes effets secondaires sur lui. Bien évidement j'étais déjà au courant depuis longtemps. Il ne m'échappe pas quand il est envoyé pour méditer au coin après sa punition que son corps trahit ses idées peu chastes. Pour ma part dans ce cas j’adapte les conseils d'anciens manuel d'éducation pour grand garçons en faisant comme rien n'y était. Toutefois en face de tant d'obscénité involontaire, il m'arrive parfois de ne pas pouvoir m’empêcher de le rappeler à l'ordre:

Es-tu vraiment en train de méditer sérieusement sur tes méfaits, Édouard ?

Au cours de différentes confessions j'ai pris connaissance que mon mari détourne bon nombre de mes mesures éducatives comme support pour ses pensées peu louables. Certains jours alors quand il part au travail avec ses fesses toutes rouges sous son costume sur mesure la séance de discipline matinale l'inspire beaucoup.

A suivre...


16 commentaires:

  1. Les écarts d'Edouard témoignent d'un comportement docile et cela peut surement être une bonne chose pour son éducation d'être autorisé à associer souvenirs cuisants et "briefing hygiénique". Il me semble toutefois que cela pourrait être davantage profitable s'il ne se laissait aller qu'après en avoir fait la demande à son épouse. Une demande fortement motivée - et envoyée par exemple par sms depuis le bureau - du type "Chérie, tu as eu fort raison de me rappeler à l'ordre ce matin. Je sais que j'en avais besoin et je t'en remercie. Tu es si belle lorsque tu me punis que je ne cesse de penser à toi. M'autorises tu à y songer d'une manière plus agréable encore ?" Et il me semble qu'il peut alors être éducatif de répondre "oui" car il y a détente et détente. Lorsqu'il s'agit d'un hommage aux méthodes autoritaires de Madame, cela participe je crois au dressage du Monsieur. L'obliger à rendre les choses explicites en racontant à Madame que cela le met dans tous ses états d'être puni, c'est aider le Monsieur à reconnaitre le bien fondé de son éducation. Il me semble que c'est toujours primordial de pousser le Monsieur à s'exprimer afin de renforcer le pouvoir de Madame. Un Monsieur bien élévé est un Monsieur qui se confesse et accepte que sa Dame, après l'avoir attentivement écouté, agisse en conséquence

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  2. Vous étés un grand charmeur Arthur, ce qui est fort agréable à découvrir. Je n'ai pas souvenir d'avoir lu quelque chose de comparable dans des textes qui traient des relations d'autorité. Normalement c'est du sans cœur sans âme, style Madame ordonne, Monsieur se plie. àa dedans réside certainement la raison que je n'aime pas trop lire des telles œuvres. Enfin, il n'est pas facile de me surprendre, là c'est réussi. Dommage que vous n'écriviez pas des textes entières. Je trouve que vous avez beaucoup de talent. Enfin, je l'impression de mieux comprendre les liens humains de votre relation personnelle de discipline domestique...

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    1. Merci pour vos compliments chère Isabelle que je vous retourne volontiers car c'est justement ce que j'apprécie sur vos blogs, cette manière de lier romantisme et discipline. Pesronnellement je conçois la fessée comme une preuve d'amour et je suis toujours rempli d'une immense reconnaissance (qui s'exprime d'ailleurs d'une façon très indécente) lorsque ma compagne se saisit de notre strap pour me remettre dans le droit chemin. Je trouve qu'une femme exigeante et sévère est avant tout une femme aimante. Les relations de discipline sont une façon comme une autre de prendre soin l'un de l'autre. C'est cela qui me plait. J'aimerais bien un jour écrire sur ce thème des textes plus longs mais pour l'heure, je n'ai pas suffisemment de temps

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    2. Je pense un peu comme vous cher Arthur qu'il soit possible, quoiqu'on en dise, de fonder une couple sur une solide discipline. Besoin de punition ou de soumission d'un côté et de répondant de l'autre ne sont pas incompatibles avec une relation amoureuse profonde. Je pense que la plupart des personnes s'approchant de la discipline domestique seulement guidées par leur pulsions risquent de passer à côté de l'essentiel de ce que ce genre bien particulier de relation peut offrir...

      Quant à vos textes faites comme moi si le temps vous manque. Le court aussi a ses charmes. Je ne verrais aucun inconvénient pour une publication !

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    3. Merci Isabelle pour votre proposition, je vous adresserai volontiers un texte d'ici quelques semaines. Ce sera pas forcément évident car j'ai surtout l'habitude d'adresser des textes à ma compagne et il faudrait pour votre blog que je réfléchisse à quelque chose de moins personnel. Si vous avez une idée de départ, elle serait la bienvenue mais sinon, je me débrouillerai. Je trouve ce projet amusant et si le texte ne vous plait pas, je ne serais pas véxé que vous le refusiez ou que vous me demandiez de le retravailler

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    4. Je vous conseille de préserver votre vie privée, cher Arthur. Ce qui se passe entre votre dame et vous ne regarde personne. Il faut une certaine technique pour écrire un texte qui touche sans (trop) se dévoiler. Pour débuter de faire du public, je vous conseille une forme comme Marie-Hélène et Édouard. Cela n'engage à rien et permet en même temps d'exprimer de jolies fantaisies. Si je peux me permettre restons pragmatiques. Peut-être une fantaisie autour des douze travaux d'Hercule ? Il est très rare que je refuse un texte, mais connaissant un peu ce que vous écrivez, il me semble que vous ne courez pas le moindre risque à ce niveau.

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  3. Bonjour Isabelle,


    Je trouve un esprit très "amour courtois", très chevaleresque , tout en finesse dans ce commentaire de Mr Arthur. Un respect d'être conforme aux désirs et au-delà , plaisirs tels que Madame les conçoit. C'est mon impression personnelle et très subjective. Mais je l'imagine dans cet esprit-là. Cela vous paraitra simpliste ou naïf. Mais bon. Fine analyse.
    Mac-Miche

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    1. Merci Mr Mac-Miche, je suis bien d'accord avec vous et il y a d'ailleurs un livre qui aborde ces liens mais qui parle malheureusement davantage du BDSM que de la DD. "L'Autre désir : Du sadomasochisme à l'amour courtois " Je ne l'ai jamais lu mais parcouru à l'époque de sa sortie. Il faudrait que je m'y plonge

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    2. Tenez, je me souviens d''un texte féministe qui affirme que l'amour courtois précède historiquement les relations sadomasochistes qui peuvent évoluer seulement sur une sorte de sexualité domestiquée, une sexualité qui implique un libre choix.

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    3. Bonjour Mr Arthur,

      Merci beaucoup pour m'avoir indiqué ce livre que je ne connaissais pas.
      Les romans de l'écrivain britannique Sir Walter Scott , axés sur la chevalerie anglaise , ont été repris au cinéma par le réalisateur Richard Thorpe , dont entre autre : "Ivanhoé" et "Les chevaliers de la Table Ronde". Superbe retranscription...
      Et la chevalerie semble indissociable de l'amour courtois, tel que l'ont chanté les troubadours et autres ménestrels par lequel les héros soupirent pour leur belle dames entre deux exploits militaires. Tristan et Yseult ont été une référence en matière de littérature vers le milieu du Moyen-Age.
      Finalement, par cette indécision déguisée, cette attente prolongée, cet espoir que la dame l' acceptera comme son "champion", le chevalier ou gentilhomme (?) se trouve d'une certaine manière "attaché" à la dame de ses pensées. Et la belle dame peut à son gré prolonger ou mettre un terme à cette attente, insupportable, qui tient du supplice moral. Vu sous cette hypothèse, l'amour courtois confinerait à des relations sadomasochistes dans lesquelles la souffrance tient lieu de preuve d'amour... Du style : je souffre pour mériter ton amour ou du moins ta considération à mon égard. Compliqué et simple à la fois.
      Mac-Miche

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    4. Enfin cet amour chevaleresque marche très bien au cinéma ou dans un livre, mais je doute - à part peut-être une grande déclaration cinémascope de temps en temps en honneur de la dame - que cette dernière supportera longtemps de telles prouesses. Je pense même que le risque est grand qu'elle va se fâcher. Alors n'abusons pas ..; rire!

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  4. Je suis de votre avis Monsieur Mac-Miche. D'ailleurs qu'est-ce l'amour courtois autre qu'une mise à disposition sans condition du chevalier à sa dame...

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    1. Absolument et je trouve que la plupart des règles de l'amour courtois s'applique parfaitement aux relations DD de l'obligation de chasteté "L'amant ne peut rien obtenir sans l'accord de sa dame" aux pratiques fétichistes "Le véritable amant est obsédé sans relâche par l'image de celle qu'il aime" Dans mon esprit l'image de la princesse se superpose volontiers à celle de la maitresse et je me verrais par exemple volontiers réciter des poèmes érotiques, un genou à terre mais aussi un plug dans le derrière. Madame soupirerait d'aise puis m'enverrait me coucher "les noces ne sont pas pour ce soir mais reviens demain et nous verrons"

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  5. Ah voila qui est romantique! Réciter des poèmes érotiques, un genou à terre mais aussi un plug dans le derrière. Visiblement vous ne manquez pas d'imagination. Voila qui change du habituel "à quatre pattes vermine!"

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    1. Bonsoir Isabelle,


      Je pense que tous les hommes qui viennent discuter ici autour de la DD sont peut-être au fond d'eux-mêmes de grands romantiques. Mais des grands romantiques aux pieds bien sur terre. Pas question de vivre dans l'attente et l'illusion. Mais avec quelques accommodements dans leur quotidien... sous la houlette de leurs dames.
      Mac-Miche.

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  6. Disons aussi que je n'aurais aucun scrupule de censurer toute grossièreté verbale ou vision vulgaire (et là c'est moi toute seule qui détermine ce qui est vulgaire ou pas!) de la discipline domestique. Disons aussi que j'aime le romantisme à petite dose car étant plutôt scientifique dans l'âme. Mais bon, retenons aussi qu'il ne faut pas partager mes idées pour avoir le droit de s'exprimer sur mon blog tant qu'on reste courtois!

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