samedi 28 mai 2016

A la disposition de Madame 1 (Petite fiction)

Chéri n'oublie pas demain matin de mettre ta tenu du dimanche !

Derrière ce en apparence bienveillant rappel, se cache une consigne que je souhaite scrupuleusement respectée par mon mari. D'ailleurs je n'ai aucun souci à me faire. Impossible qu'il oublie ce qu'il doit le faire cogiter pendant toute la semaine. Il faut savoir que je tiens à une présentation inspirante de sa part pour m’embellir mon dimanche. J'ai un faible pour les tenues de majordome quelque peu frivoles, composées d'un nœud papillon, de manchettes et d'un string en cuir sur corps nu.

Ridicule ? Pourquoi dis-tu ridicule?

Bien évidement je suis aussi très à cheval sur son hygiène corporelle. Pour ce nous avons installé un système de vidéosurveillance dans notre salle de bain qui me permet de contrôler sur mon portable le moindre fait et geste de mon mari. D'ailleurs, chose étrange, depuis la mise en place de ce dispositif, sa libido a considérablement augmenté.

J'ai donc conclu qu'il profitât dans le temps de son intimité pour s'adonner à de longues séances d'autosatisfaction masturbatoire.

Par contre j’hésite de mettre le bienfait pour sa virilité sur le compte de ses tendances exhibitionnistes. L'idée que je puisse le voir à n'importe quel moment, dans n'importe quelle posture, ne le mets pas en extase. Il est devenu moins « m'a-tu-vu » et sa modestie a fait de spectaculaires progrès. Pour commencer sa préparation pour son service du dimanche, il y a le rituel du rasage. Je ne supporte pas la barbe et il le sait bien. Hélas pour lui, il sait aussi que j'attribue grande importances à un maillot impeccable. J'adore ses fesses musclées et glabres. Sans oublier le sillon inter-fessier. Puis par devant je ne tolère qu'un petit ticket de métro... comme métrosexualité. Il m'est très plaisant d'observer comment il a pris le coup de main pour manier son rasoir. Un vrai virtuose. En moins de cinq minutes, en posant un pied sur le rebord du bidet pour mieux accéder à son entrejambe il se dote d'une peau de plus lisse. C'est devenue un véritable réflexe pour lui qu'il accomplit tout les jours avant d'aller au travail.

Pour le dimanche je lui ai ajouté sur sa liste de soins corporels un traitement particulier. Un liquide prêt à l'emploi avec applicateur qui se vend en pharmacie pour faciliter les lavements avant les examens médicaux, mais aussi pour les problèmes de constipation. Ce dernier terme convient bien à l'expression qu'affiche son visage à chaque fois que je mets son érotisation sphinctérienne sur la table. J'y tiens, il le sait. Et même s'il s'est montré au début plutôt conservatif envers ce genre de pratiques, il suffit de le voir quand je commence à le stimuler de ce côté-là lors d'une fellation.

Il m'a avoué que le rituel de nettoyage en valait bien la peine.

Enfin, il y a encore du progrès à faire. Je ne sait pas trop ce qui le gêne le plus, y procéder sans savoir si je l'observe ou pas ou d'acheter le produit le samedi matin en pharmacie. Quoiqu'il en soit, l'hygiène rectale obtenue est rigoureuse et de plus elle laisse l'endroit en question agréablement lubrifié.

De quoi à inspirer ma perversité naturelle !

A suivre...

6 commentaires:

  1. Charmant le jeu du majordome, chère Isabelle ! Cela me rappelle de bons souvenirs avec une très belle femme qui avait quelques années de plus que moi et une certaine autorité sur son "grand garçon", comme elle disait. Ma tenue consistait en une élégante veste à queue de pie que je portais avec un pantalon noir dont le fond avait été complètement ajouré. Je devais lui servir le thé, en respectant un très grand nombre de consignes difficile à mémoriser. Si je menais à bien ma tâche, j'étais autorisé à m'agenouiller devant elle et à mettre ma tête entre ses cuisses. Sinon, elle n'avait qu'à relever les pans de ma redingote pour me donner le fouet. La punition, que j'étais tenu de recevoir avec une obséquieuse docilité, m'excitait autant que la récompense. Et, comme les contraires se rejoignent, l'une et l'autre trouvaient leur conclusion dans les voluptueuses étreintes de la maîtresse et de son serviteur...
    Tom




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  2. Merci pour cette jolie anecdote, Tom! Manifestement cette dame ne manquait ni d'imagination, ni de savoir faire avec son "grand garçon". Je prend bonne note de votre tenue qui me ravit par son originalité et son aspect pratique.

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    1. Ce qui rendait aussi cette tenue très ludique, c'est que la veste à queue de pie était fendue par derrière jusqu'à la chute des reins, si bien qu'elle couvrait mes fesses tout en les laissant souvent entrevoir. Naturellement, je ne manquais pas d'en jouer pour exciter ma maîtresse à punir mon "indécence". Quant à elle, elle prenait un malin plaisir à exiger de moi des tâches qui m'obligeaient à me pencher et à me découvrir, comme passer le balai sous un meuble ou aller chercher quelque chose dans le bas d'un placard. Ce qui ne l'empêchait pas de me punir ensuite en poussant des hauts cris : "Mais enfin, jeune homme, cachez ces fesses que je saurais voir !"

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  3. Il y a effectivement un grand potentiel ludique dans cette tenue. Personnellement cela me convient très bien car j'aime les jeux autour de l'impudeur imposée et de l'indécence. Votre dame mérite sans le moindre doute un prix d'excellence pour une tenue innovative pour majors d'hommes.

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  4. Bonsoir Isabelle, et Mr Tom,

    Ah, les fessées costumées ! Excellent ! Classique du genre ! On entre tout de suite dans la peau du personnage.
    Ca me rappelle les deux illustrations que je vous avais envoyé l'année dernière dans une hypothétique "soirée des Maitresses" que j'avais imaginé. Rires. Avec deux "versions" : Chippendale en semaine
    et "scottish butler " le Week-end.
    Sans oublier ces dames que j'imagine en robe longue et bottes de cuir et le cou inondé de strass. Et pourquoi pas un repas au son de la cornemuse. Isn't it ?
    Mac-Miche.

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  5. Ah vous m'avez caché le coup inondé de strass, cher Monsieur Mac-Miche. L'idée d'écrire un texte avec deux couples me trotte dans la tête depuis un moment. Mais comme toujours il me manque le temps pour écrire à ma guise. Je garde alors vos dessins au chaud.

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