mardi 7 juillet 2015

Discipliner son mari de manière saine 2 (petite fiction)


Un préservatif mon chéri  ou puis-je compter sur ton sérieux pendant que nous travaillerons sur ton comportement ?

En mettant l'accent sur le mot « sérieux » elle fait allusion aux petits accidents de parcours, déjà survenus, qui tachent et qui fâchent par ce fait. Trahissant selon elle une attitude malsaine envers la discipline cul nu.

Non, hors de question que Monsieur prenne du bon temps en profitant du passage du martinet !

Et pendant qu'il déroule honteusement la petite chose caoutchouteuse, si étroite, autour de sa virilité, il ne peut s’empêcher de la comparaison avec l’étroit couloir de son épouse. C'est par là que se passent une bonne partie de leurs rapports conjugaux. L'épouse affectionne la contraception naturelle. Hélas, le tube de vaseline qui se trouve entre ses mains, va servir aujourd'hui à un autre emploi, moins réjouissant, moins glorieux. Surtout pour un homme comme lui, ne manquant pas de virilité dans sa présentation et de sa façon d'être.

Et maintenant les yeux droit devant et les mains au bon endroit mon chéri.

Veux dire écarter les joues du derrière pour exposer impeccablement ce petit endroit de l'anatomie masculine, susceptible à la pénétration et par lequel passe selon madame... l'égalité des sexes. Ce qui fait du bien à une petite dame, ne peut pas faire du mal à un grand monsieur. Rêve secret de Rousseau, être sollicité de présenter « l’objet honteux », lui par contre se sent plutôt embarrassé. Il regrette amèrement la perte de sa face et ne peut par conséquence que supposer ce qui se passe dans son dos. En imaginant le regard triomphant de son épouse qui commence ainsi un rituel bien rodé. Sachant qu'elle accorde une grande importance pour qu'il vaque « détendu » à sa correction. Jugeant un acte masturbatoire indécent comme préparatif dans une situation punitive, elle s'est renseignée auprès de son docteur, une dame fort énergique comme elle, pour d'autres solutions adaptés pour calmer les élan pervers de son mari.C'est ainsi qu'elle a pris connaissance de la technique du massage rectal par le biais d'un appareil vibrant qui peut concurrencer par sa forme et sa taille ce qui fait habituellement la fierté d'un homme. Essai concluant qui amène depuis régulièrement son mari...

...à décharger rapidement son fusil.

Expression apprise étant jeune mariée. Non, elle ne l'a pas appréciée du tout. Toutefois, elle peut se vanter de ses méthodes éducatives. Monsieur rougit désormais copieusement à chaque fois quand cette allusion fait surface. Et il en va de soi que ces mots n'effleurent plus sa bouche.

Mais oui, nous utilisons parfois des préservatifs ! N'est-ce pas chéri !

Il a horreur de telles confidences devant les amis et personne ne se doute pourquoi il se tait promptement quand le sujet vient sur la table. Madame tient scrupuleusement à la propreté du foyer. Et la boite de préservatifs dans la chambre sert exclusivement pour les grandes occasions. Chaque préservatif manquant, une correction de taille. Il lui arrive de faire les comptes pour évaluer ses besoin en matières de discipline. Se tenir convenablement n'est pas aisé vu les exigences de sa dame. Alors il essaye de visualiser ces progrès, le nombre de jour de ses bons comportements. C'est dur de dépasser le seuil de trois semaines sans punition. Le martinet commence à lui manquer. L'atmosphère à la maison se charge et devient irrespirable. Heureusement son épouse, familière avec les méandres de l'âme de son mari, juge inadmissible de laisser un homme plus de quatre semaine sans lui rappeler les bases d'une éducation stricte. Sinon il risque de perdre le réflexe de baisser son pantalon quand il le faut.

A suivre...

10 commentaires:

  1. Je constate que dans vos rêveries du moins, vous n'y allez pas par quatre chemins pour discipliner votre mari et je n'ai aucun doute sur l'efficacité de votre méthode concernant le Monsieur que vous décrivez. Personnellement, cela me démange souvent un peu de ce côté-là et je sais pour l’avoir expérimenté dans des circonstances toutefois différentes comment un objet bien en place peut mettre les idées aux claires. Déambuler dans l'appartement ou à l'extérieur avec un plug entre les fesses rend particulièrement humble et bien que je réclame souvent un tel traitement, je ne fais en général pas le fier lorsque ma compagne m’envoie chercher l’objet en question, rangé comme il se doit au dessus de l’armoire à pharmacie. Et si je sors boire des bières ainsi, elle peut être certaine que je rentrerai plus tôt que d'habitude et que je ne ferai pas le petit coq en son absence. En revanche, elle refuse que je prenne trop de plaisir de ce côté-là et il n'est pas question - malgré mes nombreuses et répétées suppliques - de mettre en œuvre une quelconque égalité des sexes en la matière. Il est des plaisirs que Madame se réserve et je l'accepte. Vous l'avez sans doute déjà compris mais puisque vous n'y allez pas par quatre chemins, je vais faire de même : le traitement que subit votre Monsieur dans votre récit constituerait sans doute à la maison une belle récompense plutôt qu'un prélude à la punition et risquerait de m’encourager à faire des bêtises. Ce n'est pas simple, je le reconnais de discipliner les grands garçons lubriques lorsqu'ils aiment ce qui leur fait honte. Mais il est aussi vrai que du fantasme à la réalité, il y a un monde et j’ignore ce qui l’emporterait entre le plaisir et la honte si ma compagne décidait d’appliquer votre méthode. Dans tous les cas, et sans chercher à faire passer un message trop appuyé via votre blog, il est certain que la punition qui suit serait mémorable. A intensité égale, la fessée est toujours bien plus douloureuse lorsqu’elle intervient une fois le Monsieur « détendu », ce qui la rend effectivement plus efficace. Un mauvais moment à passer qui remet les pendules à l’heure. C’est là, il me semble, l’essentiel. Comme vous, il me parait également raisonnable de ne pas trop espacer les punitions afin de maintenir les bonnes habitudes au sein du foyer.

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  2. Voyez cher Arthur, ce qui me tient à cœur c'est un authentique contexte d'éducation. Et vu que cela se passe entre adultes, pas besoin d'exclure le vice autant de la dame que du monsieur. Pourvu que le vice serve à quelque chose de constructif, je dirais même plus précisément de se servir de l’énergie qui motive le vice. Il me semble peine perdue d'imaginer une éducation qui a pour but d'éradiquer le vice. Il fait partie de la nature humaine et se conçoit comme vice par pure convention sociale, la morale. Il me semble que le seul moyen d'arriver au bout du vice, c'est de le désexualiser temporairement. D'où le bienfait de la chasteté imposée. Mais pour que cela marche il faut occuper l'esprit et surtout les mains du monsieur utilement. C'est ainsi qu'il apprend tout naturellement qu'il y a un temps pour tout, pour les obligations et pour le plaisir. En gros il me semble que bien de messieurs se mettent entre les mains d'une dame sévère pour qu'elle les aide à mieux gérer leurs pulsions.

    Sur un point de vue pratique, je souhaite des résultats en appliquant une méthode qui se sert de la « carotte et du bâton ». Seulement il faudrait peut-être se détacher un peu du cliché de ce qui est la carotte et qui est le bâton. Freud disait que la fessée marche comme méthode éducative, car elle offre une satisfaction anale (des mots hautement significatifs) en considérant les méfaits qui mènent à la punition comme une sorte de séduction (encore sur un mode anal). Veut dire que le résultat recherché de la séduction consiste à énerver la personne qui punit et justement de la pousser à la punition, la fessée en occurrence. En gros notre grand garçon se montre nerveux. Il aura sa punition pour le calmer, mais sa satisfaction restera le plus souvent dans un registre purement anal. Maintenant ne nous leurrons pas, s'il y a fantasme de fessée et de punition, c'est que sa génitalité, sa virilité titille notre monsieur. La fameuse primauté de la génitalité sur les pulsions partielles. Il comprendra donc très vite s'il souhaite une satisfaction génitale qu'il faut faire de réels effort pour la mériter...

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    1. Chère Isabelle, je vous remercie sincèrement pour cette réponse particulièrement éclairante. J'ai d'abord été un peu surpris par votre propos, mais cela me parait finalement extrêmement cohérent et difficilement réfutable (comme toujours avec la psychanalyse :-)). Je réalise qu'il est effectivement intéressant de sortir du cliché sur ce que serait le bâton et la carotte. Il y avait dans mon premier commentaire, une certaine ambivalence entre deux conceptions du plaisir anal que je n'avais pas dissociées et que votre commentaire m’aide à distinguer (enfin, je crois, vous pourrez me dire ce que vous en pensez…). J’évoquais le port du plug et reconnaissais que c’était un moyen d’éducation efficace. D’un autre côté, je parlais de mes fantasmes de pénétration anale (pour être clair, une dame portant un harnais) que j’associais à tort à ce que Madame fait subir à Monsieur dans votre récit et je parlais alors de « récompense ». Ce que je ne voyais pas c’est que dans un cas (celui du plug), on était effectivement dans un cadre d’une satisfaction purement anale (certes moins forte que celle que procure votre méthode mais néanmoins « désexualisée » car s’opérant en dehors de toute « satisfaction génitale »). En revanche dans mes fantasmes (dans le cadre desquels il est en outre plus simple de s’abstraire du poids des conventions sociales et donc d’oublier la honte que l’on ressent à faire des choses que la morale réprouve), je m’imaginais davantage le plaisir anal dans le cadre d’une recherche de l'égalité des sexes (fondée pour employer des grands mots sur une utopie politique): lorsque j’imagine que ma compagne puisse me pénétrer, j'imagine cela comme quelque chose de sensuel, un plaisir réciproque et "pur", bref quelque chose de très romantique (mais qui peut toutefois être un peu pimenté par le ton moqueur où l’attitude un peu dominatrice de la Dame) Surtout, ce plaisir s’accompagne alors dans mes rêveries d’une satisfaction génitale qui nous conduit en dehors d’un « authentique contexte de discipline ». On est je crois dans ce que vous considérez être une « carotte » et que j’appelais une « récompense » sans bien comprendre pourquoi dans mon premier commentaire. Porté par ce puissant fantasme, je n’ai pas vu ce qu’il avait de pourtant si différent dans votre manière de faire (en premier lieu l’absence de stimulation génitale) qui renvoie inéluctablement vers le « bâton ».Je n’ai désormais plus de doute sur le fait que ce Monsieur de votre récit et dans de bonnes mains. La discipline à laquelle il est soumis est fondée sur de solides connaissances et il a beaucoup de souci à se faire s’il ne marche pas au pas. Je me réjouis de suivre la suite de ses aventures qui devraient être particulièrement instructives pour lui comme pour vos lecteurs.

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    2. Cher Arthur, il me semble une grande différence de devoir se contenter d'un plug dans son derrière, sorte de renvoie punitif à un plaisir solitaire et de partager amoureusement un acte de sodomie avec votre dame bien que la nature impose le recours à un objet intermédiaire. Vous dites dans un autre sujet sur les petites culottes : « Les penchants fétichistes ne doivent pas être réprimés (ils peuvent au contraire être encouragés) mais il importe de les encadrer strictement de manière à renforcer l'attrait envers sa bien aimée. » Voila ce que j'entends par une éducation positive. Il me semble qu'un certain BDSM voit « l'évolution » dans une dépravation de la relation humaine en voulant associer les personnes à des objets. Un autre cherche un accomplissement personnel. Bref le but semble toujours autoérotique soit dans le sens de jouissance physique soit comme satisfaction narcissique. Dans l'éducation telle que je la conçois, il y a construction relationnelle, la récompense concerne le partage amoureux de pratiques censées de procurer du plaisir charnel. Mais pour qu'il y ait récompense il faut la mériter par un comportement amoureux dans le quotidien.

      Ceci dit j'aime bien mêler dans mes histoires de l'instructif sur le typiquement humain avec de la distraction. Je me verrais mal d'adopter un registre (purement) disons masturbatoire...

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    3. Hé oui, le plug ce n'est pas la même chose que la sodomie... même si j'éprouve le même sentiment quand je subis le rituel de préparation, la mise en position et l'introduction. Le harnais a quelque chose de menaçant en plus: difficile de rester impassible quand je vois madame équipée de l'engin (pourtant un peu moins large que le mien) et que je me dis que dans quelques minutes elle me ramonera avec.

      Madame mon épouse n'a fait l'expérience que sur moi, mais elle se dit que ces dispositifs sont sans doute très éducatifs pour les hommes hétérosexuels, car ils leur apprennent ce que c'est qu'être pénétré. Quant à elle, c'est après avoir constaté que j'acceptais fort bien un gode fin qu'elle a vaincu son appréhension de la sodomie passive.

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    4. Merci, chère Isabelle, pour vos remarques toujours fortes instructives. Il me semble que dans notre couple nous concevons la discipline de façon très semblable à la votre. Nous y voyons une manière de vivre gaiement le quotidien, d'être exigeant l'un envers l'autre, de prendre soin de nous et de notre couple, etc. C'est une recherche d'harmonie et de plaisir autant que la recherche d'un accomplissement personnel (qui passe par la construction d'un foyer familial). J'aime beaucoup votre expression "nous allons travailler sur ton comportement", l'usage mêlé du "nous" et du "ton" qui montre bien que les choses doivent s'opérer dans le cadre du couple (ce "nous"). Travailler sur le comportement de l'un (ou l'autre d'ailleurs), c'est travailler sur son couple. Cela fait de nombreuses années que je connais ma compagne mais cela fait moins de deux ans que nous mettons petit à petit cette discipline en marche dans notre foyer. C'est un processus long, qui demande beaucoup de discussions, d'écoute, de réflexions (d'où parfois mes interrogations dans mes commentaires sur votre blog) mais c'est une merveilleuse manière de renforcer nos liens, de s'aimer et de se connaitre chaque jour davantage. J’ose désormais parler à ma compagne de mes désirs fétichistes (avant je ne les cachais pas mais j’en édulcorais la force). Lorsque mon comportement la satisfait, elle me récompense d'une façon qui me comble. Si j'ai découvert le plaisir du facesitting ou celui des douches dorées, je ne connais pas encore celui de la sodomie. Dans les moments propices, elle me demande de lui raconter pourquoi cela me plairait et comment j'aimerais que cela se passe. Cela m'excite beaucoup de devoir lui avouer cela, qu'elle puisse l'entendre. Et au final, cela me plait aussi qu'elle me dise "pour l'instant je n'ai pas envie". D'abord il y a la promesse d'un plus tard qui pousse à se surpasser et ensuite il y a la fixation des limites que je trouve aussi excitantes que nécessaires (et d'un autre registre, j'adore l’entendre dire : "arthur, tu ne jouiras pas ce soir", cela me frustre mais son ton ferme et autoritaire m’enchante car je sais que c’est ce dont j’ai besoin)

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    5. Pour Monsieur Pecan : Je crois que je suis au fond trop classique pour avoir envie d'essayer ce genre « d'appareillage » sur mon homme outre que dans un récit. Mais ce qui me rassure , c'est la certitude , en cas d'envie, qu'il se prêterais à une tentative et n'essayerais pas de s'en tirer par de pirouettes machistes.

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    6. Pour Monsieur Arthur : Je trouve votre façon d'approche de la discipline conjugale très réaliste. Je ne vous vois pas pressés, ni l'un, ni l'autre et je pense qu'il s'agit là de l'élément le plus important de la réussite. Quand je lis certaines personnes dans le monde des rencontres prétendre de mettre une DD éphémère en place avec quelque discussions préalables, je doute un peu du bon déroulement.

      Enfin dans mon optique une bonne éducation prend du temps. Il semble que votre dame vous connaisse bien et peut-être pense-t-elle aussi que pour aborder la sodomie, il reste encore des étapes à parcourir. Il me paraît très important de confesser (fesser et confesser vont de paire pour moi) le monsieur de manière significative (avec libre vue sur son « centre de plaisir ») pour bien se rendre compte ce qui le titille. En ceci peu importe l'orientation de la DD..

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  3. Comme vous le savez, Isabelle, mon épouse réprouve le plaisir solitaire, hors absences empêchant les activités conjugales. Si je sens une envie, je dois l'exprimer, et elle s'occupera de moi. Comme elle est plutôt adepte de l'amuse-gueule dans la bouche puis du plat de résistance dans le vagin, la plupart du temps cela ne lui pose aucune difficulté.

    Parfois cependant il m'est arrivé de demander un soulagement alors que j'avais été inconvenant, le genre de comportement à recevoir une fessée... je me rappelle d'une fois alors que j'avais fait des remarques un peu macho et mon épouse était vexée. Et là en plus je faisais mon obsédé à demander à m'épancher!

    Oh certes, elle m'a masturbé... efficacement mais sans sensualité (c'est même un peu désagréable), avec un doigt ganté et lubrifié dans mon derrière et une forte pression sur la prostate à la fin, un préservatif sur le sexe pour ne pas faire de saletés, et une remarque moqueuse sur l'assez fort volume produit "au moins ça te calmera un moment".

    Ce genre de choses est arrivé pas très souvent mais quand même, les détails de l'exécution variant suivant un peu: parfois le gode, parfois un plug vibrant ou souvent rien pour ne pas me distraire de la stimulation un peu rêche du devant. Parfois aussi une petite palpation des bourses avant et après.

    Même s'il y a eu "satisfaction génitale", c'est façon un peu punitive de l'amener.

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  4. Je prends toujours bonne note de votre DD inversée, cher Monsieur Pecan. J'aime bien cette idée comme rêverie dans ma tête, mais je ne me sens pas pour autant motivée de la réaliser. Sinon, connaissant mon homme, il ronchonnerait un peu pour la forme, sans toute de refuser de me faire plaisir. Par conséquence mes récits de la maîtresse isabelle sont purement fictifs. J'ai l'impression que votre dame est bien familière avec vos désirs. Je la verrais bien dotée d'une excellent écoute. Il y a grande proximité avec mon univers fantasmatique. Il serait évidement intéressant d'avoir l'avis d'autres dames, mais comme il me semble, on ne trouve le net que des dames à tendance plutôt BDSM...

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