jeudi 18 février 2016

Remise dans le droit chemin 5 (petite fiction)

J'ai donc décidé à l'occasion d'une soirée en amoureux de faire un premier pas au pays des apparences aguichantes !

Bien inspirée, j'ai opté, outre d'un joli chemiser blanc, pour une jupe crayon, sobrement grise et mettant l'accent sur mes formes. Jusque là rien de bien inhabituel pour moi. La vraie surprise se trouvait dans le choix de mon attirail de parfaite séductrice qui se cachait en dessous de mes apparences si sages. J'avais envie de faire une belle surprise à Édouard pour la deuxième partie de la soirée. Toutefois comme doté par un sixième sens, il n’arrêtait pas de reluquer mes jambes pour m'offrir un petit instant plus tard un véritable éclat de joie.

Mais tu as mis des bas, Marie-Hélène !

Ben oui, c'est le vêtement idéal pour la demi-saison !

Je fis comme s'il n'y avait rien de plus évident pour moi, laissant entendre que cela faisait intégralement partie de mes habitudes vestimentaire. Petit mensonge certes, mais vu la réaction de mon futur mari il me semblait clair que j'allais vite adapter mon mensonge la réalité. Puis, il y avait d'autres arguments aussi. D'abord j'avais fortement apprécié le professionnalisme de la vendeuse dans la boutique le lingerie fine. Hésitant encore pour faire un usage au quotidien de mon achat, elle m'avait conseillé un porte-jarretelles à six attaches pour un effet toujours impeccable. Puis en portant mes nouvelles acquisitions, je me suis rendue compte de l'agrément d'un haut de cuisse tout nu sous une jupe. Je n'ai pas dit à l'homme de mon cœur que je m'étais entraînée au fil de semaine pour savoir porter ce genre de vêtement avec naturel et élégance.

Plus tard dans la soirée, nous étions en tête à tête, agréablement inspirés par un excellent champagne quand j'ai commencé à lui faire du pied sous la table. Encore une heureuse inspiration qui finit par lever les inhibitions d’Édouard. J'ai eu enfin l'aveu de son penchant pour les dames reflétant un sens de rigueur. Comme il resta pudique dans se formulations !

Partant de l'idée que les profondes convictions intimes ont besoin d'être exprimées pour mettre un couple sur des rails sains, je lui ai parlé de mes aspirations de mère fouettarde.

Ah comme cette expression l'avait fait rire avant de me demander plus de précisions.

Je me suis laissée aller de lui expliquer tout le bien que je pense de l'éducation traditionnelle. De mon aversion contre le laxisme actuel. De ma conviction que certains hommes dont lui en faisait partie restaient au fond toute leur vie des grands garçons et rien ne leur réussirait mieux -à mon avis- qu'un strict régime à l'ancienne. Pendant ce temps mon pied sous table faisant office de messager qui me transmit fidèlement les émotions sous le pantalon d’Édouard. J'ai vite compris qu'il approuvait dur comme du fer ma façon de considérer l'avenir de notre couple. Toutefois, il ne suffit pas de se faire complice avec le rêveries de son homme sous la couette pour instaurer la discipline conjugale. Certaines natures joyeuses essayent de se faufiler en casant leur quota de besoin de main ferme dans les grands ébats du week-end et en continuant de se vautrer dans leurs mauvaises habitudes pour le reste de la semaine. En classant leurs lubies fantasmatiques significativement dans les jeux de rôles. Enfin, je n'étais pas mécontente du déroulement de la soirée et surtout plus tard au lit des petits mots doux qu’Édouard mes chuchota dans mes oreilles et qui parlaient de fessées qu'il souhaitait recevoir de mes mains...

A suivre

8 commentaires:

  1. J'imagine facilement dans quel état devait être Edouard au restaurant en découvrant la tenue de Marie-Hélène : difficile de ne pas perdre ses moyens devant la réalisation de ses rêves adolescents. Je suis ravi de voir que Marie-Hélène sait quant à elle garder la tête froide car du fantasme à la réalité Edouard va devoir parcourir un long chemin sur lequel elle le conduit avec beaucoup de savoir-faire, il faut bien le reconnaître. La DD n'est pas toujours une partie de plaisir et je parie qu'il va avoir fort à faire avec sa future qui semble particulièrement exigeante. J'avoue que si ma compagne était allée sur le terrain de la DD aussitôt après notre rencontre, je serais parti en courant. Elle a su se montrer très tolérante au cours des premiers mois voire des premières années et je lui en suis reconnaissant car à l’époque je n’étais pas suffisamment mûr pour admettre que j’avais besoin de discipline. Ce fut d'ailleurs plutôt à ma demande qu'à son initiative que nous avons suivi cette voie. Je sentais bien que j’avais besoin qu’on me serre un peu la vis et que certains comportements devaient cesser (en particulier, et à l’instar de votre Edouard, mon goût pour les plaisirs solitaires). A partir du moment où il est devenu clair que je ne jouirais plus sans son autorisation, ma compagne a pu exiger beaucoup d’autres choses. Cela m’excitait d’imaginer que lorsque je ne tiendrais pas parole, je devrais baisser mon pantalon ou faire des lignes et des lignes de copies. Et que lorsque je serais sage j’aurais droit à une petite gâterie. Toutefois du fantasme à la réalité, il y a un pas et je n’imaginais pas que ce serait parfois très déplaisant et vexant de devoir ainsi accepter l’autorité de Madame pas seulement lorsque cela m’arrange mais lorsqu’elle décide que c’est nécessaire. Cela est parfois fort désagréable d’être privé d’orgasme et/ou d’être corrigé à la strap mais je suis toujours infiniment reconnaissant envers ma compagne qui accomplit son devoir de femme aimante en refusant tout comportement qu’elle juge (et moi aussi) inacceptable. Je n’ai jamais autant d’admiration pour elle que lorsqu’elle se montre particulièrement sévère et je souhaite à Edouard d’avoir la chance de ressentir cela pour Marie-Hélène qui semble si bien disposée à son égard et prête à l’aider à améliorer son comportement.

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  2. Ma petite histoire étant une pure fiction, je me trouve sur un terrain très glissant cher Monsieur Arthur. Je lis donc avec attention vos commentaires qui se basent sur un vrai vécu. Je réfléchis aussi longuement sur la façon de procéder de votre dame. Pour mettre une vraie DD en route il faut du temps. Je sait également qu'il faut trouver une harmonie entre ses propres fantasmes et ceux de son partenaire. Il faut donc discuter et savoir écouter. Je n'y crois pas du tout dans la DD présentée sur net qui se base sur la soumission d'un partenaire à l'autre. A mon avis on ne peut pas construire du durable avec quelques coups de martinet ou autre instrument. Alors je me dis qu'Édouard abandonnera sa vie déstructurée uniquement, s'il trouve à la place quelque chose qui lui semble plus enviable à vivre. A Marie-Hélène de s’adapter à ses désirs sans se renier soi-même. Puis surtout trouver toujours moyen pour surprendre agréablement son futur mari !

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  3. Merci chère Isabelle pour votre réponse qui met judicieusement les pieds dans le plat en parlant de la façon dont procède ma compagne. J’avoue que pour moi cela reste en partie mystérieux et que je me demande parfois ce qui lui plait dans la DD. Elle reste toujours très discrète sur le sujet. J’aimerais d’ailleurs bien qu’elle laisse elle-même un commentaire pour nous dire ce qu’elle en pense. Mais elle a beau exiger que je lui communique mes commentaires laissés ici pour savoir ce que je peux bien avoir à raconter, elle n’a pas de son côté le désir de se confier (sur ce point je pense d’ailleurs comme vous que le besoin de punition va de pair avec un besoin de confession mais je constate que celles et ceux qui s’occupent de combler ce besoin de punition chez l’autre se font plus discrets, d’où l’intérêt de ce second blog même s’il est fictionnel). Cette parenthèse refermée, je me risque donc à répondre à la place de chère et tendre. Contrairement à moi, je ne pense pas que ce soit une pulsion sexuelle qui la guide en premier lieu. Elle a parfois du plaisir à me battre mais pas toujours. La plupart du temps elle donne l’impression de faire simplement son devoir. Cela fait partie de son rôle car il ne faudrait pas que je m’imagine qu’elle me corrige par vice (si vicieux il y a, c’est forcément moi) mais elle est si convaincante que j’y crois. Si je suis vilain, il faut bien me punir, voilà tout. Je pense qu’elle voudrait parfois aussi ne plus avoir besoin de le faire. Il faut pourtant être systématique et c’est un problème qui peut donner l’impression à celle ou celui qui punit d’être au service de l’autre. Il me semble que ce qui lui plait réellement dans la DD, c’est justement l’inverse : que je m’occupe d’elle, que je sois à aux petits soins, bien disposé à son égard, toujours prêt à la satisfaire mais en restant courtois et en acceptant de finir parfois…. la soirée le bec dans l’eau (elle aime bien me priver parfois, sur ce point je n’ai guère de doute). Et elle voit bien que plus elle est sévère et exigeante et plus je la regarde avec amour et envie et plus je fais d’effort pour lui plaire. Je lui donne toutes les petites recettes pour me rendre docile et de bonne compagnie et elle les utilise avec malice mais si je pouvais faire tout cela sans qu’elle sorte la strap régulièrement, je pense qu’elle la laissera dans le placard. Oui mais voilà, j’en ai besoin (je peux apprendre à contrôler beaucoup de chose mais pas mon besoin de fessée surtout depuis que j’y goute régulièrement). Alors au final elle s’occupe de moi puisque je m’occupe d’elle et vice et versa. C’est un dialogue amoureux, une sorte de danse : je lui apprends à être plus exigeante (au lit et en dehors du lit), elle m’apprend à mieux me contrôler (au lit et en dehors). C’est moi qui ai déposé l’idée de la discipline domestique à ses pieds après des années de vie commune. Force est de constater qu’elle s’est approprié l’idée mais de façon sans soute plus pragmatique que moi, un peu comme la dame de votre histoire « voilà une bonne manière d’en finir avec ces vilaines habitudes ». Et aussi de s’amuser un peu !

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  4. Il ne viendrait pas non plus à l'idée de mon homme de me laisser un commentaire, cher Arthur. Comme il dit, quand il a des choses à me dire c'est face à face. Il vit avec moi et non pas avec un ordinateur. Je comprends donc l'attitude de votre dame.

    Venons à l'essentiel de votre commentaire. Je pense que chaque personne consciente d'un besoin de punition a une idée bien précise pour le satisfaire. Il y a d'un côté la discipline à caractère charnel comme la fessée et de l'autre la discipline non-charnelle comme les lignes par exemple. Il existe des éducateurs qui recourent rarement à la discipline charnelle, car il la considèrent en quelque sorte comme une récompense physique. Et sur ce point je ne leur donne absolument pas tort. Toutefois un adulte à éduquer n'est pas un enfant. Voyez, si Édouard aime passer trop de temps au bistro avec ses copains, il n'est pas dit qu'il changera l'habitude si il doit écrire mainte fois de ne plus le faire. Il délaissera ses copains uniquement si il y a quelque chose l'attend qui le passionne plus que ses copains. Et si cela était Marie-Hélène qui l’attend avec le martinet en main, lui procurant une punition/satisfaction certes, mais qui se réjouit que Édouard dépasse très peu les limites, manière de provoquer une punition. En ce sens le martinet pour un petit dépassement et les lignes pour un grand dépassement. Voila ma logique punitive...

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  5. Tout cela me parait effectivement tout à fait logique, chère Isabelle même si après un gros écart de conduite, je me sens davantage pardonné si je reçois une fessée que si je copie des lignes. C'est pourquoi il me semble que cela peut être utile que la fessée vienne en plus (par exemple à la fin pour clore la séquence et pouvoir passer à autre chose). Mais il est clair qu'elle ne saurait suffire et qu'elle doit s'accompagner de punitions non charnelles. Il faut que celles-ci soient suffisamment désagréables pour passer l'envie de recommencer. Par ailleurs, en ce qui concerne les petits écarts, les punitions offrant une certaine satisfaction me paraissent effectivement recommandées. Elles le sont d'autant plus qu'elles ont une valeur préventive. Etre puni pour une petite broutille, voilà qui montre que le niveau de tolérance de la Dame est très bas et qu'il faut mieux se tenir à carreau. Cela aide à ne pas "trop" dépasser les bornes. Imaginons un Monsieur qui pousse un soupir d'agacement devant sa compagne, en réagissant immédiatement (mais pour commencer d'une façon ludique), la Dame évite une fâcheuse escalade qui se serait irrémédiablement terminée par une punition beaucoup plus pénible. Il est important que le Monsieur apprenne à faire la différence entre les deux de sorte de punition afin d'intégrer ce que sa dame trouve plus ou moins tolérable. Le but de la discipline domestique étant de mon point de vue de ne jamais (re)faire ce que la dame considère comme inadmissible. Et dans ce sens, c'est bien de dressage dont il s'agit : une sorte de conditionnement que pour ma part je trouve très utile afin d'accompagner un réel changement de comportement (souhaité par les deux partenaires)

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  6. Vous ne seriez pas un brin trop exigeant avec vous cher Arthur ? Enfin peut-être demandez-vous un niveau d'exigéance trop élevée à votre dame. Voyez, l'exigéance de la personne qui reçoit la discipline est un des plus importants sujets éducatifs dans la discipline domestique. Parfois elle imagine qu'elle puisse passer de ce qu'elle est à son idéal de soi. Personne ne peut atteindre un idéal. Il faut qu'elle se trouve une juste limite, du faisable. Le partenaire qui éduque n'est pas un magicien malgré la baguette entre les mains. Il en va de soi que certains comportements sont inadmissibles, mais les petits défauts d'une personne ne se corrigent pas à mon avis.

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  7. Un brin exigeant sans doute. Un peu obsessionnel aussi mais rassurez-vous, chère Isabelle, je ne demande pas à ma compagne de corriger tous mes petits défauts car je conçois qu'elle puisse avoir autre chose à faire de ses journées. Par contre j'aime bien que de temps à autre, elle monte un peu en épingle une petite erreur de ma part pour en faire un prétexte de punition. Dans ce cas, on est dans la discipline ludique et cela me donne envie d'avoir un comportement exemplaire (sans doute parce que j'ai le sentiment qu'elle s'occupe de moi)

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  8. Moi aussi j'aime bien la DD ludique pour les petits enjeux et comme vous c'est le fait que l'on s’occupe de moi qui me plait particulièrement. Voyons après demain ce qui arrivera à Edouard!

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