On
verra cela le week-end prochain, mon amour. Si tu es sage.
J'ai
eu recours à une vielle stratégie féminine qui consiste à mettre
la puce à l’oreille du monsieur, à différer la satisfaction
souhaitée et en annonçant le grand jour. Chez les grands garçons,
c'est comme chez le petits, ils arrivent à se faire tout un film en
attendant le père
noël la mère
fouettarde. J'ai eu donc l'agréable surprise en milieu de semaine de
me voir offrir par mon prince charmant un grand bouquet de roses
rouge et un paquet longiligne contenant un cravache courte avec un
embout plat, le tout dans un cuir aussi rouge que mes roses.
Pour
ne pas t’abîmer tes jolies mains, Marie-Hélène.
Je n'étais pas
vraiment innocente dans cette affaire. Le lundi soir, étant étonnée
combien de fois Édouard se baissait devant moi pour m'exposer
pleinement son derrière, j’avais cédé à la tentation de lui
appliqué une belle tape. Seulement j'ai eu d'avantage de mal que lui
et je n'ai pas pu cacher la douleur dans ma main. J'ai donc fortement
apprécié son attention. En faisant siffler cet instrument dans
l'air, j'ai vu le désir de mon futur mari autant dans ses yeux que
par la belle bosse sous son pantalon.
Je
crois j'aurais besoin de fessées fortes,
m'avoua-t-il en
rougissant.
Je n'ai pu
qu’approuver ses dires en tournant avec l'embout de mon joli cadeau
autour de sa virilité et en glissant un petit :
J'ai
un faible pour les garçons bien éduqués.
En guise de réponse il se retourna
avec la ferme intention de baisser son pantalon.
Allons
mon chéri. Un peu de patience. Ce sera le samedi que tu me
présenteras tes fesses. Comme convenu.
Et je l'ai congédié non pas sans
oublier de lui donner un savoureux coup de cravache sur son pantalon.
Le soir même il fut d'une forme prodigieuse au lit. Par ses murmures
dans mes oreilles j'ai compris vite à quel point une discipline
stricte semblait lui manquer. J'ai trouvé cela fort excitent de me
trouver en compagnie d'un prince charmant qui essaya de me vanter le
bienfait de la fessée hebdomadaire. Il en va de soi que j'ai accepté
sa proposition en me voyant grandement avancée vers un régime de
discipline conjugale.
A suivre
Tout cela me parait fort bien parti : un Edouard particulièrement attentionné qui sait inscrire son besoin de discipline das un cadre romantique et une Marie-Hélène, qui plus stratège que jamais, sait faire monter la sauce de main de... Maîtresse. Je note que si Edouard a visiblement besoin de fréquentes séances de discipline, le jour du samedi dont on devine qu'il a été choisi par Marie-Hélène risque de lui faire préférer les soirée en couple aux sorties de fin de semaine entre étudiants alcoolisés. J'imagine déjà ses amis ivrognes se moquer de sa soudaine retenue. Et s'ils savaient comment cela se passe pour lui le samedi soir, ils riraient sans doute encore plus fort. Mais les pauvres ne savent pas ce qu'ils ratent car j'imagine votre Marie Hélène très douée pour s'occuper des grands garçons !
RépondreSupprimerNe me dites pas cher Arthur que les messieurs ne passent pas aussi beaucoup de temps à réfléchir sur des stratagèmes pour réaliser leurs désirs charnels. D’ailleurs le comportement d’Édouard témoigne à quel point le sujet le travaille, seulement la perspective dont je raconte cette histoire ne permet pas de suivre ses idées. Enfin je doute qu’Édouard se
RépondreSupprimervantera devant ses copains ce qui lui arrive. Mais il est vrai que la discipline sans suite immédiate, va le faire cogiter pendant le reste de la journée pour faire son choix pour la soirée...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerVotre plume est très prolifique et vos souvenirs me/nous semblent intarissables. Personnellement, je serais bien incapable de tenir la distance. Et vos écrits nous invite à réfléchir sur notre fantasme favori au quotidien pendant lequel il faut savoir ménager, la chèvre, le chou et... le loup ! Vous réalisez une prouesse à chaque publication car tout demande un effort, quel qu'il soit.
En quelque sorte mes dessins et vos récits se complètent comme pour une bande dessinée! Rires.
Mac-Miche
Ben oui, écrire c'est un travail qui demande de la discipline. Je ne vais pas me dire, je vais écrire un post dès que j'aurais une inspiration. Ce n'est pas productif je trouve. Moi, j'ai mes heures pour écrire. Je regarde dans mes brouillons, puis je me lance à partir de quelques phrases notés.
RépondreSupprimerL'important c'est de tenir un carnet d'idées et ne jamais, sous aucun prétexte, d'oublier de noter ses idées...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerNous avons hâte de connaître la prochaine soirée du samedi.
Décidément , dame Marie-Hélène a l'art et la manière de jouer avec les désirs cuisants de son époux. Elle sait ménager la chèvre et la chou. Quant à ce bon Edouard, il sait entretien la flamme de la DD par quelques présents judicieusement choisis. Quel homme prévenant.
Une osmose parfaite visiblement.
Mac-Miche.
Pour le prochain chapitre je peux vous rassurer. Il est déjà écrit et le le mettrai en ligne cette semaine. Je manque de temps comme toujours, mais des chapitres courts me vont très bien!
SupprimerBonsoir Isabelle,
SupprimerOui, vous avez raison d'opter pour de courts chapitres. Cela fait un peu petites histoires dans l'histoire. Dans le genre un peu "journal intime". Enfin, à mon avis, évidemment. Rires.
Vous êtes d'une certaine manière une "stakhanoviste" de l'écriture, dirais-je. Bravo !
Mac-Miche.
Je l'avais pas remarqué, mais c'est effectivement conçu comme un journal intime. Un petite tranche de vie d'un couple semaine par semaine!
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerL'écriture me semble plus difficile à organiser sur le plan des idées que le dessin ou la peinture.
Certes, dans les arts graphiques, il faut planifier le travail mais, le résultat étant visuel, le public partage instantanément le message ou l'émotion que lui transmet l'œuvre réalisée.
Quant on écrit, il faut imaginer le décor, les personnages, l'époque, etc, pour que les lecteurs vous suivent dans votre cheminement.
D'où ce double tour de force que j'admire chez les personnes qui écrivent. Et c'est une des raisons pour lesquelles je ne me suis jamais lancé dans l'écriture car je ne suis pas sûr de tenir sur la durée. Mais bon, sait-on jamais. Dans l'immédiat, je préfère les arts graphiques.
Mac-Miche.
Pour écrire, cher Monsieur Mac-Miche, il faut avoir une histoire à raconter. Je je me base souvent sur une situation à partir de la vraie vie qui est arrivée ou qui aurait pu arriver. Idem pour mes personnes, endroits, décors, je travaille exclusivement sur modèle. Quant à la psychologie des personnages je trouve la profondeur théorique dans psychanalyse. Bref je suis tellement bien documentée en tout que l'écriture se fait très vite maintenant.
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