Je
suis toujours étonnée de ces grands garçons avec leurs
encore plus grandes théories révolutionnaires pour changer le monde
et qui manifestent dans l'intimité de leur couple un enthousiasme
pour un rituel dont personne n'aime se vanter. Ils éprouvent -
malgré eux - une forte attirance pour ce qui leur fait honte à tête
reposée. Et aucune pensée raisonnable arrive à clamer leurs
ardeurs. Leur pulsion ne se laisse pas dompter et exige régulièrement
son dû. Et cela se remarque. Suivez-moi pour jouer un peu aux
voyeurs.
Je
crois que tu cherches encore la fessée !
Puis, elle est déjà partie la belle
dame pour se mettre - au cas où - le martinet à porté de sa main.
Car quand elle le juge utile, trop agacée par l'insolence
postpubertaire de son mari, elle n'hésite pas de sortir ce bon vieux
instrument de pure tradition française pour un entretien de nature
très particulière entre époux. Ce qui calme aussitôt les grands
airs du révolutionnaire en herbe et le fait infailliblement rougir
d'appréhension du traitement qui l'attend. Qu'il attend et qu'il
déteste à la fois. Outre une douloureuse expérience pour son
derrière, il soumettra sous peu son ego à une rude épreuve. Il
pensera peut-être à son travail. Aux discussions « entre
hommes ». Aux bonnes blagues sur ceux qui se font mener par le
bout de leur nez par leur femme. Lui, il est mené au martinet. Et il
saurait facilement réciter maintes leçons, durement retenues par la
peau de ses fesses.
Tu
l'as cherchée !
En route pour le moment de la vérité.
Habitué à ce genre de remise en question, en protestant vainement
et plutôt pour la forme, il lui incombe non seulement de baisser son
pantalon, mais aussi son slip, pour se présenter convenablement
préparé à la discipline
conjugale. De quoi à ravir la dame qui ne se prive pas de
remarquer :
Une
fois cul nu, ils deviennent tout de suite plus modestes !
En lui appliquant
une sonore et bienveillante claque sur les fesses. Fière de son
autorité et pour renforcer l'effet pédagogique, elle lui impose un
temps d'attente, de réflexion comme elle aime dire, plus ou moins
long, avant de débuter le travail éducatif proprement dit.
Or,
avec le pantalon et le slip autour des chevilles personne n'a l'air
très malin.
Puis, la somptueuse
présentation de l'épouse ne manque rarement son effet. Cela
commence par les claquements de ses hauts talons sur le carrelage de
la pièce. Tandis que les yeux du mari, sous l'emprise d'une
fascination sans limites pour la féminité provocante, suivent la
mince couture sur les bas et remontent une jupe crayon qui met
savamment en valeur les rondeurs du popotin d'une élégante dame.
Son regard, arrivera-t-il au chemisier blanc, intentionnellement
choisi une taille trop petite ou cherchera-t-il les petites
empreintes que laissent les jarretelles sous une jupe décidément
trop proche du corps ?
Encore piégé !
Le mari, les fesses
en l'air, ne redoute rien de plus que les caprices de la nature lui
causent un embarras. En mettant son corps et surtout son esprit,
habituellement si rebelle, au garde-à-vous. Car madame a le coup
d’œil. Inutile de dire, que la discipline stricte envers les
grands garçons occupe une place de choix dans ses rêveries depuis
son enfance. Mais, et c'est ici que se trouve la particularité de sa
méthode...
...elle
souhaite que la correction de son mari se passe de manière saine !
A suivre...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerBelle fiction : captivante, troublante... on s'imagine facilement à la place du (mal)heureux époux. Et l'illustration reste propice à une imagination fertile. Elle me fait penser à l'illustration dessinée pour votre récit sur l'autre Blog , en mai-juin l'an dernier...
L'avant dernier paragraphe campe bien le décor. J'imagine bien la scène sur papier. Rires.
Vous nous régalez , chère Maitresse.
Mac-Miche
Et oui, quant la situation s'inverse, on redoute le retour du bâton/martinet...
Troublante "mise en scène" pour nos sens... masculins. Difficile d'y résister.
Je me souviens bien de vos illustrations cher Monsieur Mac-Miche. Elles sont intéressantes et mériteraient un sujet à part sur la conception de ces dames qui interviennent dans l'imagination. Sur le travail créatif du monsieur, sur ces petits incidents de vie qui donnent orientation à cette image et son évolution au fil des années. Sinon la photo de mon post me rappelle bien un autre dessin : Le martinet à table !
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerC'est exact. Voilà le nom de l'illustration qui me manquait (et que je n'ai pas vérifié) : "Le martinet à table". Je suis plus à l'aise à reproduire les situations imaginées qu'à les expliquer. Le dessin peut être une forme de thérapie, parait-il.
J'essaie de concilier les deux. Si cela peut aider en quoique se soit, alors pourquoi ne pas en faire profiter les autres. Mais je reste toujours à votre disposition.
Au cas où... Votre illustrateur dévoué. Rires.
Mac-Miche
Rassurez-vous, personne ne vous demande d'expliquer vos dessins. C'est cela le privilège de l'artiste que d'autres se chargent de ce travail. Effectivement on peut considérer un dessin comme une forme de thérapie dans certaines constellations. Mais à quoi bon ? Considérons plutôt le plaisir qu'elles provoquent chez la personne qui les regarde.
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerC'est très juste. L'artiste par son travail transmet sur le papier ou la toile une émotion au travers de son sujet. Et si le public devise sur celui-ci, c'est qu'il le trouve intéressant ou à défaut, n'y semble pas indifférent . Et c'est bon signe.
Mac-Miche
Je retrouve bien dans cette délicieuse mis en bouche, vos idées très strictes sur la séparation qui doit s'opérer entre acte punitif et plaisir sexuel. Si je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait qu'une discipline efficace ne peut tolérer que la punition se prolonge par un agréable moment de détente, je suis toujours surpris - mais pour tout dire agréablement surpris - de découvrir à quel point l'indécence n'a selon vous pas sa place dans ces moments. Peut-être que je me trompe mais votre texte laisse supposer que le Monsieur ne saurait laisser voir son enthousiasme pour le traitement qu'il va subir. Chez nous, il s'agit en général de faire semblant de ne pas remarquer (et non de voir la réalité en face et combattre une réaction certes déplacée mais qui témoigne aussi durant toute la durée de la punition de la nature consentante du Monsieur, presque malgré lui). Une fois la punition finie, les choses sont différentes : lorsque ma compagne accepte que je remonte mon pantalon, elle peut se permettre parfois quelques remarques moqueuses ou sourires en coin. La frustration constitue la conséquence logique de la punition et il s’agit alors de la mettre en scène. J'avoue que cela me rend tout aussi humble de devoir remonter mon pantalon dans cet état que d’avoir dû le baisser quelques minutes avant. Devoir se rhabiller et calmer ses ardeurs sans espoir de délivrance revient à se comporter exactement à l'inverse de l’amant triomphant qui fait tomber ses habits pour exhiber fièrement sa virilité avant l’amour. Là, il s’agit de ne pas faire le malin, de bien réaliser que c’est Madame qui décide et d’accepter son sort, conscient qu’on ne l’a pas volé et regrettant plus que jamais la faute commise. Ceci dit je ne doute pas que la Dame de votre récit dispose de méthodes tout aussi efficaces pour remettre son homme dans le droit chemin et j’ai hâte de savoir comment elle va s’y prendre
RépondreSupprimerA vrai dire cher Arthur, j'écris au gré de mes inspirations/fantasmes. Pour mieux comprendre mon univers, il faudrait que je réédite quelques textes parlant de mes rêveries de mon adolescence. Je pense notamment à un texte qui parle de ces messieurs qui aiment fouiller le panier à linge pour plonger leur nez dans les culottes des filles. J'avais lu, il y a pas mal d'années un traité théorique qui n'est plus sur le net et qui parlait de la jouissance dans la non-jouissance. J'ai l'impression que les jeux de frustration concernent le fait de maintenir, non pas forcement un état d’excitation, mais de tension nerveuse. Il me semble qu'un « monsieur nerveux » peut se révéler fort agaçant pour sa dame. Si on prend le terme éducation à la lettre, il s'agit de désexualiser cette énergie débordante et de la rendre disponible pour un travail utile ceci dit. Le punir dans un tel état augmente encore sa tension nerveuse au lieu de l'apaiser. D'où l'idée de mon petit texte où je propose... disons ma méthode. Enfin il faut être patient, car il y a encore deux volets...
SupprimerIl est certain, chère Isabelle, qu'un monsieur nerveux peut se montrer fort agaçant et je vais m'armer de patience pour en savoir plus sur votre méthode qui inspirera peut-être ma bien-aimée. Je suis à vrai dire assez attiré par la manière dont vous concevez la discipline même si ça ne correspond pas (encore?) à mon vécu. Dans tous les cas, cela me fait beaucoup réfléchir et je vous en remercie
SupprimerC'est vice versa cher Arthur. Je trouve riche matière pour mes réflexions dans vos commentaires et j'avoue d'être particulièrement curieuse de votre réaction sur mes méthodes – je pense- peu communes...
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerUne hypothèse : et si les "grands garçons ", dociles et obéissants, recherchaient, malgré leur attitude irréprochable, à recevoir "une bonne fessée" ? Un peu comme pour se démarquer d'un comportement, certes, flatteur pour les parents, mais quelque peu "pesant" pour eux.
Un peu comme pour faire partie d'un "cercle des garnements". Piste intéressante, non ?
Mac-Miche
Je pense cher Monsieur Mac-Miche qu'il existe des pistes intéressantes autant qu'il existe des personnes. Il est vrai que je n'avais pas pensé qu'être sage puisse peser sur un grand garçon et votre idée d'une fratrie d'insolents m'a beaucoup fait rire. N’empêche c'est pas bête votre truc. Cela mérite réflexion.
SupprimerBonjour Isabelle
RépondreSupprimerA propos de garnements, j'avais lu dans un livre sur les expressions populaires (Editions François Beauval, 1976 ?) que le mot "chenapan" en français , qui désigne un "garnement chapardeur", vient en fait d'un mot du vieil allemand du Moyen-Age, le "Schnapan". Ce terme était utilisé pour décrire un sorte d' "homme des bois", surnommé aussi "loup des bois" selon les régions. Une sorte d'homme sauvage, vivant loin des villes.
Bref. Une personne peu fréquentable. Comme les garnements ? Rires.
Mac-Miche.
Le Schnapphan n'était pas un personnage gentil au moyen âge. Il s'agit de bandits qui attendaient les voyageurs pendant la guerre de 30 ans. Mieux vaut pas les rencontrer, cher Monsieur Mac-Miche. Je doute que la fessée leur faisait peur !
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle,
SupprimerFinalement, je n'étais pas loin de la vérité en disant qu'il s'agissait d'individus peu fréquentables... Mais avec le temps, les sens des mots se trouvent changés ou modifiés selon les régions. En français, en région Alsace, il signifiait plutôt : voleur inoffensif.
Merci pour cette précision qui confirme que ma mémoire ne me joue pas encore de tour. Quant à la fessée, ils devaient en user pour lutiner les serveuses des tavernes (et pas des cavernes, je précise ! ) entre autres...
Mac-Miche.
Tenez cher Monsieur Mac-Miche. Leçon numéro deux sur les grands et petits garçons : Une comparaison avec un hors la loi, surtout un au grand cœur est toujours flatteur pour l’ego. Rire !
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerTrès juste. D'où l'apparition des panoplies de personnages de séries TV quant j'étais gamin... A Noël, j'avais reçu celle de Zorro,( renard rusé qui fait sa loi...).
Au lendemain de cette grande fête, dans le lotissement, on voyait tous les garçons habillés en diverses tenues: Robin, Thierry-la-Fronde, Zorro, Cow-boy...
Et puis, il représente le mythe du justicier romantique, redresseur des torts. aimé du petit peuple. Un beau rôle, au fond. Et qui flatte l'égo de chacun/e ,comme vous le soulignez très justement.
Mac-Miche.
Et cela continue de nos jours. Je l'ai vu pour le carnaval à la maternelle de ma fille. Il y a un très grand retour des princesses d’ailleurs côté filles.
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