jeudi 4 juin 2015

Rêveries de nos grands garçons sous la couette

Grâce mon homme et certains de ses amis j'ai pu découvrir quelques fantaisies leur procurant d'agréables frissons pendant leur adolescence. On y trouve avant tout une dame plus âgée qu'eux, séductrice et initiatrice à la fois qui n'a pas froid aux yeux pour prendre les choses en main. Mais en grattant avec finesse ce fantasme de surface, on y trouve en dessous les vestiges d'un autre. Sans en vouloir faire une généralisation, il semblerait que les méthodes éducatives qu'a connu - directement ou indirectement - cette génération, né disons avant 1965, ont produit la rêverie de la dame sévère. Bien souvent calquée sur un modèle concret de leur entourage. Voisine, commerçante, professeur et ainsi de suite.

Il en ressort que la dame censée de faire marcher ces grands garçons à la baguette et ceci semble un fil rouge dans tous les témoignages, se présente (est représentée plutôt) d'une manière pour le moins que l'on puisse dire... suggestive. Une féminité triomphante dans le sens que donne l'analyste Monique Cornut-Janin à ce terme :

ce que donne à voir la femme, attirante par sa parure, les fards, tout ce qui la rend « belle »... et détourne le regard des organes génitaux. 

C'est d'ailleurs l'attirail dont se pare la dame qui emporte largement sur les considérations de canons de beauté. Voila qui me rend tout de suite sympathique les messieurs avec de tels fantasmes. L'important n'est pas un recherche de perfection physique comme on essaye de faire croire partout et dans tous les circonstances aux femmes. Il semblerait que nos grand garçons montrent un faible pour une dame « Madame tout le monde » qui sait se mettre et aime se mettre valeur.

Voyons maintenant le contenu de la rêverie.

Un jeune homme sans expérience au moment où surgissent  ces fantasmes, essaye de se faire remarquer par un comportement maladroit et inapproprié par une dame qui l'inspire. Celle-ci l'amène dans un huit-clos, le contraint à baisser son pantalon et son slip pour s'occuper de ses fesses. Une trame plutôt banal jusque là !

Ce qui est intéressant, c'est que s'ajoute le fait que cette dame ait reçu une « retouche » par la fantaisie de notre homme en devenir pour la rendre plus attirante à ses yeux. J'adore particulièrement la richesse de petits détails d’embellissement.

C'est l'imagination masculine sous sa plus belle forme.

Avec mon homme je suis particulièrement gâtée par le grand nombre de tenues qui l'inspirent. A chaque fois je le trouve fort ému de me voir  - avec mon air quelque peu délurée - habillée dans tel ou tel autre costume . Je crois que c'est justement la petite touche délurée qui rassure nos grands garçons et donne des ailles à leur libido...


Je profite pour ajouter quelques liens permanents à ma liste de blogs :


Naggisch ( « tout nu » dans certains dialectes allemands)












14 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Comme votre compagnon, je me retrouve un peu dans ces "rêveries d'adolescents".
    Né pile au milieu des années 1960, j'ai moi aussi vécu toute ces années d'éducation "à l'ancienne" de la part de ma Maman issue de la "vieille génération". La sophistication de la dame en charge d'éducation n'est pas le point crucial pour le jeune homme . La simplicité nous ramène à l'ambiance du quotidien. Mais la mise en valeur des formes de cette dame joue aussi le contexte et par là même sur le "for intérieur" (rires) de ce futur homme. Et la photo illustrant votre récit est doublement inspiratrice. Du moins à mon avis. Et les lunettes, symbole à la fois d'autorité et de fragilité, ajoute au trouble de la situation pour le plus grand plaisir (dissimulé ?) de deux protagonistes. Oui, je sais , ça fait très fétichiste, mais bon...
    Le liens sont très parlants eux aussi. Pour le plus grand plaisir des amateurs de la DD inversée. Alors profitons-en .
    Mac-Miche.

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  2. Je n'ai absolument rien contre le fétichisme, ni contre les hommes fétichistes, cher Monsieur Mac-Miche. Alors ne vous privez pas d'en parler si le cœur vous en dit. Je veux bien croire que les désirs d'un jeune homme soient calqués sur son entourage , mais quand je vois certains magazines pour hommes, cela ne m'évoque nullement la simplicité de vraies dames du voisinage...

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  3. Né à la fin des années 70, je n'ai pas connu - même de loin - les méthodes éducatives anciennes… quoique la lecture de votre texte a fait resurgir un souvenir ancien : celui de cours de danse classique au cours desquels notre professeur, dont je devais sans doute être un peu amoureux, menaçait – sur le ton de la plaisanterie - les mauvais élèves de « coup de bâtons ». J’ai rapidement abandonné cette activité dans laquelle je ne brillais guère mais je me rappelle que l’idée de me retrouver puni devant la classe entière – composée bien entendu d’une immense majorité de filles plus travailleuses et douées que moi – continue de me procurer de biens étranges frissons. Je ne me souviens plus de tenues de mon professeur mais je me souviens qu’elle portait une queue de cheval et qu’elle se tenait droite et fière comme savent le faire les danseuses, ce qui devait produire son petit effet sur le garçon timide que j’étais alors (et que j’aime parfois redevenir)

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  4. Merci pour ce joli souvenir, cher Arthur. Les profs de danse c'est quelque chose. La mienne était particulièrement sèche et quant à celle de ma fille ce n'est pas mieux. Pour ma part, recevoir une fessée pour mauvaise prestation, m'a traversé l'esprit aussi plus qu'une fois.

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  5. Parmi ces liens celui-ci m'évoque une posture familière:
    http://fmspanking-nylonfeet.tumblr.com/post/121000717986

    Voyez-vous, quand nous n'avons pas de contraintes (enfants..), mon épouse a une politique simple: si je me comporte incorrectement à l'extérieur, je reçois la fessée en rentrant.

    Bien entendu, pas le temps de changer de tenue, donc il se peut très bien qu'elle soit comme la dame encore en chandail (même si elle met rarement ce genre de cols). Elle s'asseoit par exemple sur le sofa, comme la dame de la photo, me baisse le bas ou me le fait enlever, et me fait venir sur ses genoux comme ça. Si j'ai été vraiment pénible elle prend la brosse, et croyez-moi ça m'impressionne toujours de devoir m'allonger sur ses genoux quand elle a la brosse à la main... à la main ça va mais à la brosse fermement appliquée je me mets à tortiller des fesses!

    Et si elle se demande pourquoi je suis si casse-pied (fatigue?) c'est thermomètre avant la fessée.

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    1. Je pense que la discipline domestique gagne un important degré en émotions quand elle s’intègre naturellement dans la vie de tous les jours , cher Monsieur Pécan. Je suis par conséquence comme bien souvent de tout mon cœur avec votre dame. Sa priorité c'est de vous faire changer certaines attitudes inadmissible et non pas de préparer un défilé de mode pour donner une apparence plutôt coquine à votre correction.

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    2. En effet, madame n'a pas de "tenue de fesseuse" sexy, modèle "dominatrice" ou comme la dame sur votre page. Parfois elle se met un peu à l'aise avant pour être plus libre de ses mouvements. Si c'est une fessée récréative, elle peut se mettre encore plus à l'aise (cuisses nues, voire encore moins de vêtements).

      Par contre, lorsque c'est elle qui est punie, il arrive qu'elle mette une "tenue de punie". Il s'agit d'habits très "jeune fille rangée" voire "écolière", mais tout de même mettables par une dame adulte... et avec une jupe ou robe un peu longue, comme il sied à une jeune fille rangée, mais facilement relevable ou troussable (plissée ou ample), et une culotte en coton la plus "gamine" possible. Si une fessée est annoncée pour le soir, elle met cette tenue toute la journée.

      Elle a été marquée par la scène de fessée dans Lady Jane, la jeune fille dont la gouvernante relève les jupes alors qu'elle est penchée sur un tabouret... sauf qu'ici nous n'utilisons pas les verges mais un martinet ou une planchette.

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    3. C'est toujours agréable de lire vos charmantes habitudes en couple, cher Monsieur Pécan. Nous sommes vraiment à mille lieux des univers impitoyables. Pour ma part je me verrais bien dans une tenue particulière pour jouer à la maîtresse isabelle. Enfin, une tenue pas très loin de mes habitudes vestimentaires pour la maison. J'en parlerai dans un prochain post.

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    4. Bonsoir Isabelle,

      Ah voilà une excellente idée ! La "fessée costumée" ajoute toujours au piment de l'ambiance. Ca permet de mieux rentrer dans la peau du personnage. Un peu comme les panoplies de nos "vertes années". Mais , une fois de plus, faisons confiance à votre originalité coutumière...
      Mac-Miche

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    5. Je pense en toute simplicité qu'une tenue adapté aux circonstances éducatives produit de meilleurs résultats avec les grands garçons, cher Monsieur Mac-Miche.

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  6. Bonjour Isabelle, et Mr Arthur,

    Ah, le cours de danse : un des fantasmes récurrents quant il n'est pas réel. A votre place, j'aurais éprouvé la même sensation de crainte et de fascination. Bien que je n'ai jamais suivi de cours de danse. Excepté une chose: en classe de Terminale G1 (1987), j'étais le seul garçon sur...33 élèves. Un vrai coq en pâte ! me direz vous. Mais c'était avant... Rires.
    Mac-Miche.

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  7. Visiblement la danse inspire tout le monde! Peut-être du fait que c'est un domaine par excellence qui demande de la discipline?

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  8. Bonjour Isabelle,

    Vous êtes certainement dans le vrai. La discipline appelle l'effort et la correction en cas d'erreur. Et ne dit-on pas dans le langage courant : "flanquer une danse" en parlant d'une punition cinglante, au moyen d'un martinet ou autre lanière de cuir. Du moyen d'expression corporelle à la punition , il n'y a... qu'un pas ?
    Mac-Miche

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  9. Je ne connaissais pas l'expression "flanquer une danse", cher Monsieur Mac-Miche. Je crois que je vais un jour ou un autre consacrer un sujet aux expressions concernant notre sujet!

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