Ne
traîne pas trop aujourd'hui avec tes copains, mon chéri. J'aimerais
que tu te confesses ce soir !
C'est un argument qui fait mouche. J'ai
compris l’appât que présentent pour Édouard nos petites séances
très intimes. Dans l'espace de quelques semaines, j'ai donc appris
enfin comment m'assurer de sa ponctualité. C'est un gros pas en
avant. Je le laisse choisir librement le sujet et je me contente
essentiellement de l'écouter. Sans jamais le gronder. Il m'importe
beaucoup qu'il ne se sente pas jugé quand il me parle. Son
adolescence est un sujet intarissable. Le plus souvent cela tourne
autour de son manque éprouvé d'une main ferme pour le garder sur la
bonne route. Situation qui a envahi sa libido et qui par
l'impossibilité de satisfaction l'a embarqué dans des rêveries de
plus en plus extravagantes où apparaissent donc ces fameuses
dominatrices de ses lectures inspirantes.
Pour ses envie disciplinaires, il a
essayé pendant longtemps de se mentir à lui-même. Ainsi s'est créé
un conflit entre son monde intérieur et le monde extérieur avec
comme symptôme des comportement les plus chaotiques commençant par
un refus de toute autorité et de toute contrainte. Avec un très
mauvais résultat concernant la préparation de sa carrière
professionnelle. Pour redorer son blason, en cédant à l’appel de
sa fierté, il avait inventé secrètement des histoires
rocambolesques dans lequel le héros tombe dans les mains d'une dame
décidée qui lui demande de grandes épreuves. Certes c'est
revalorisant, mais sans la moindre conséquence sur le cours de sa
vie réelle. Évidement au lieu de sauver le monde, il est nettement
moins glorieux d'accepter tout simplement comme lui suggère à juste
titre sa libido de baisser son pantalon et son slip pour se faire
rappeler copieusement à l'ordre de manière très traditionnelle.
Enfin, il suffit parfois que l'idée se fasse petit à petit.
Heureusement
nous avons mis en route notre rituel de la fessée du samedi,
Marie-Hélène.
Il n'a pas manqué de m'exprimer sa
gratitude. Il sait que je ne me moque pas de son désir. Bien au
contraire ! Je lui permet de le transformer dans un événement
conjugal. Je prends très au sérieux la partie qui m'est attribuée
en le rappelant souvent pendant la semaine de bien surveiller son
comportent. L’allusion qu'il va se prendre une sacrée déculottée
le stimule instantanément. Pas encore dans le bon sens, car les
choses bougent essentiellement sous son pantalon. Toutefois en
verbalisant ses inhibitions, les bonnes habitudes commencent à
s'installer. Je sens qu'il est en train de faire sien le réflexe de
me tendre ses fesses nues à chaque fois que je lui demandera.
Ses
confession établissent le lien entre mes désirs et les siens.
Pour délier efficacement sa langue il
a besoin de se trouver dans une nudité intégrale tandis que moi je
reste habillée... au début. Petit contraste qui ne manque pas de
lui faire de l'effet. A moi aussi d'ailleurs. Le symbolisme de la
nudité le sensibilise à mes attentes. Je souhaite qu'il s'ouvre à
moi pour des confidences le plus intimes.
Mais
quid pro quo au fer à mesure qu'il me dénude son âme, je lui
dénude mon corps.
Le surprenant avec de jolis
sous-vêtements, de nouvelles « coupes » de ma toison
intime et des points de vue de plus insolentes de mon anatomie. Par
contre pour que j'enlève mes gants de velours, il faut vraiment
qu'il arrive à m'étonner. Quoiqu'il en soit, gant ou pas, il
apprécie beaucoup que je le masturbe pendant sa confession. Il se
sent rassuré et entre de bonnes mains, si j'ose dire. Il est très
friand de ce jeu en adoptant la devise d'un vrai scout. Toujours
prêt quand je lui souffle un tendre:
Édouard
j'aimerais te voir tout nu dans un petit quart d'heure.
A suivre...
J'aime beaucoup ce nouvel épisode dans lequel Marie-Hélène apparait comme toujours épatante de savoir faire (et de doigté!) avec son Edouard. Le voilà qui prend le bon pli, acceptant volontiers de se faire mener par le bout de la queue, sans savoir peut-être encore jusqu'où cela le ménera mais je fais confiance à sa compagne pour avoir des idées claires et nettes sur le sujet. Elle a déjà commencé à doser les récompenses (refusant visiblement parfois d'enlever ses gants pour soulager Edouard) et j'ai hâte qu'elle passe à la vitesse supérieure en apprenant à Edouard à faire preuve d'une plus grande retenue. La chasteté imposée est à mon avis le moyen le plus efficace de le faire progresser. Maintenant qu'Edouard connait les talents de Marie-Hélène, elle va pouvoir commencer à les lui refuser, ce qui lui fera quoiqu'il en pense le plus grand bien
RépondreSupprimerNous y arrivons tout doucement , cher Monsieur Arthur. La chasteté en couple dans le sens de se préserver l'un pour l'autre est un sujet délicat et on n’efface pas des années de mauvaises habitudes en quelques semaines. Si on considère ce texte comme une sorte de journal comme a suggéré Monsieur Mac-Miche, je trouve que Marie-Hélène avance sacrément vite. Les bonnes idées ne lui manquent pas, mais elle s’adapte au rythme de son partenaire pour ne pas l'effrayer.
RépondreSupprimerVous avez raison de vouloir proposer un récit réaliste mais je crois qu'il ne faut pas minimiser l'effet que produit une femme fesseuse sur un grand garçon comme Edouard. Cela fait des années qu'il en rêve et là voilà qui se matérialise devant lui (et qui plus est amoureuse de lui!). Je n'imagine pas qu'il puisse faire autrement qu'accepter les conditions de Marie-Hélène dès lors qu'elle reste pour l'heure sur un registre sexuel (le contrôle sexuel est plus facile à obtenir que le contrôle social - au sens bien se comporter, travailler etc. - mais bien sur le second s'obtient par le premier). Je ne vois d'ailleurs pas la chasteté dans le couple uniquement dans le sens de se préserver l'un pour l'autre mais aussi dans le sens de frustrer Monsieur (Madame jouit mais pas lui) afin de le rendre plus obéissant. Au départ bien sûr cela prend la forme d'un jeu (attendre juste un peu) mais cela donne, je pense, dès le départ d'excellentes habitudes pour la suite. Si cela me parait naturel de commencer par là, c'est sans doute lié à mon expérience personnelle de couple. Chez nous les fessées un peu appuyées (du genre de celles qu'Edouard reçoit) sont arrivées une fois que ma compagne avait déjà mis les points sur le i quant à mes mauvaises habitudes (qui consistaient outre me masturber fréquemment à prendre sa main le soir pour l'inciter à me contenter lorsque je me sentais trop fatigué pour m'occuper d'elle - une temps lointains, rassurez-vous). Le contrôle de mes orgasmes bien davantage que la fessée a été à la base de la discipline domestique qui s'est instaurée progressivement dans notre couple. Et s'il y a bien une chose qui me parait encore plus naturelle que de baisser mon pantalon lorsque je fais une bêtise, c'est d'accepter que Madame décide quand où et comment je jouis
SupprimerDe manière générale je pars du principe que la sexualité est le fondement du couple classique. Si à ce niveau là tout va bien, il est possible d'ajouter sa touche personnelle. Le côté sexuel précède donc le coté social. Je pense également qu'il n'est pas bon de proposer au monsieur quelque chose qui ne se cache pas au fond de lui. Idem dans le sens inverse. Il faut être souple et chercher un compromis entre les fantasmes. Que chacun trouve sont compte.
RépondreSupprimerMa vision de la chasteté est plutôt romantique. J'ai peu d'habitude des concepts d’obéissance. Toutefois n'oublions pas la jouissance dans la non-jouissance du fait que le monsieur par la frustration/privation devient maître de sa pulsion. Cela apporte un gain narcissique considérable. Dans ce sens je vois moins une structure du style la dame impose et le monsieur obéit, mais plutôt une relation classique de maîtresse/élevé.
Par contre il m'importe beaucoup dans les instants de couple que le monsieur ne perds son sens d'initiative. Disons que je suis très proche de l'expression allemande : D'abord la travail, après le plaisir.
Il me semble qu'il faut effectivement laisser au Monsieur la possibilité de prendre l'initiative et la Dame peut choisir de le laisser faire tout comme elle peut lui signifier que ce n'est pas le moment ou la manière. En quelque sorte, Monsieur propose et Madame dispose. Personnellement j'aime bien qu'il y ait une certaine inégalité en la matière et je ne me vois guère à l'inverse refuser les avances de Madame (il peut y avoir des exceptions bien sûr). Cela est probablement dû au fait qu'à l'inverse de ma compagne j'ai parfois une petite tendance tyrannique à vouloir disposer d'elle comme bon me semble, tendance qui n'est, j'en conviens volontiers, pas acceptable. Cela me fait donc du bien de me retrouver parfois le bec dans l'eau en particulier lorsque je me montre trop empressé à un moment où ma compagne n'a pas envie de cela. Alors que par le passé, elle en prenait parfois son partie, elle a remis un peu d'ordre dans tout cela et je l'en remercie. Bien sûr si elle me revoyait dans mes 10 mètres chaque fois que je m'approche d'elle, je me poserais des questions mais ce n'est pas le cas. A faible dose, les petites vexations que je peux ressentir parfois me semblent excessivement salutaires (elles sont la promesse d'un meilleur qui viendra plus tard). Et depuis qu'elle procède ainsi, je crois pouvoir dire sans me vanter que mes manières se sont améliorées, ce qui est au final valorisant. Sa méthode ne consiste d'ailleurs pas toujours à me frustrer mais parfois, ce qui est presque pire, à m'envoyer aux toilettes me calmer tout seul. J'ai horreur de cela car je me sens alors tout à fait ridicule lorsque je reviens vers elle pour lui demander pardon bien conscient et honteux de m'être laissé débordé par mes pulsions. Ma compagne aborde alors en général un large sourire et elle se moque de moi autant qu'elle me gronde. Très efficace pour ne pas recommencer de si tôt
RépondreSupprimerIl n'est pas facile de me surprendre, cher Arthur. Mais l'astuce de votre dame de vous envoyer aux toilettes pour soulager vos ardeurs me semble un comble d'originalité. Voila qui dénote agréablement de ce que l'on lit habituellement sur les relations de domination féminine. Je ne sais pas pourquoi l'idée de la dame tortionnaire plaît autant, mais personnellement je préfère un univers subtil comme le vôtre.
RépondreSupprimer