En
gardant le suspense sur le jour exact de sa confession, Édouard
commence à préserver ses énergies.
Au lieu de céder au plaisir facile, il
apprend la patience dans l'attente d'un bien mieux. Le bienfait se
voit et se sent littéralement quand il se déshabille pour mettre sa
jouissance entre mes mains. Mon gentil Édouard en en train de
s'endurcir. C'est un début encourageant sur le chemin de la maîtrise
de ses pulsions. L'abstinence volontaire a pour effet qu'il se
réveille le matin presque systématiquement avec une belle érection
que je ne cesse de complimenter.
Au
fil du temps je me suis rendue compte qu'il à une disposition à la
mauvaise conscience qui se manifeste par des « omissions »
dans ses confidences.
Depuis il m'est facile de cerner quand
il faut insister. Je suis tenace et je prend le temps pour qu’Édouard
sorte vraiment soulagé de sa confession. J'ai appris ainsi que ces
actes de masturbation sauvage le travaillent beaucoup. Dans ses
rêveries il se voit m'impressionner par une chasteté exemplaire
hors nos têtes-à-tête en amoureux. Fort heureusement, car je
trouve contraire à mon image de la virilité un homme qui se cache
pour prendre du bon temps. Je considère cet acte en quelque sorte
comme une trahison en couple. Malgré une nette amélioration, il lui
arrive de se montrer défaillant. Nous avons évoqué de différentes
stratégies pour y remédier, allant d'un recours aux châtiments
corporels traditionnels pour grands garçons nerveux à
l'acquisition d'un dispositif qui empêche toute manipulation. Pour
l'emploi de ces derniers, malgré leur aspect élégant et discret,
je ne puis m’empêcher d'y voir une solution de facilité. Sans
doute utiles pour les situations ponctuelles ou pour une mise en
place plus rapide de nouvelles habitudes, je songe encore sur leur
emploi. Laissant mon Édouard dans une frissonnante incertitude qui
semble beaucoup l'inspirer. Il m'en parle souvent sur l'oreiller. Je
crois que l'idée de porter ce genre de dispositif le sécurise.
Mais rien ne vaut à mes yeux les
méthodes qui demandent effort et sueur comme un rigoureux
entraînement de la volonté sans recours aux artifices. Pour un
résultat durable, mieux vaut essayer de comprendre d'abord les
situations de dérapage pour pourvoir ensuite plus facilement y
remédier.
J'ai
trouvé que la frénésie masturbatoire de mon financé se déclenche
à l’évocation de certains fantasmes qu'il cultive dans son jardin
secret.
Il suffisait alors de couper l'herbe
sous le pied. Par exemple depuis que je porte des bas, Édouard
semble libéré d'une de ses tentations majeures. Au lieu de se
cacher au petit coin en prétextant une constipation passagère, il
rode à proximité de moi pour se rincer l’œil. Cela prend forme
d'un agréable jeu de séduction. Je m'amuse à croiser mes jambes de
manière provocante ou de me pencher bien en avant au lieu de
m’accroupir quand je cherche quelque chose dans un tiroir de plus
bas. Stratégie qui paye, car le
soir je retrouve mon Édouard en super forme. Je me suis également
rendue compte à quel point il est utile de caser le samedi
après-midi mes achats de lingerie fine ou tout simplement de mes
bas. Il y a l'effet de carotte et sans le moindre scrupule il fait
défaut de compagnie à ses amis de fac.
Puis le samedi est
devenu aussi le jour de sa fessée hebdomadaire. Édouard y tient
beaucoup, trouvant fort structurant cet événement. Depuis peu sa
confession ne porte plus uniquement sur ses fantasmes et activités
de vilaine main, mais nous passons aussi en revue ses élans en vu
d'une carrière professionnelle. Et à ce niveau le bilan reste hélas
encore décevant.
J'ai
commencé donc de lui faire prendre conscience que la fessée peut
aussi s'utiliser pour canaliser ses ambitions sociales dans la bonne
direction.
A suivre
Menu « Remise dans le droit
chemin »
Épisode 2 Ces
dames qui s'habillent en cuir noir
Épisode 4 De
l'importance de la tenue
Épisode 5 Une
âme de mère-fouettarde
Épisode 6 Une
jolie cravache
Épisode 7 Prépare
tes fesses mon chéri
Épisode 8 Fessée
et sodomie
Épisode 9 Confidence
indiscrètes
Épisode 10 Le
bienfait de la confession
C'est vrai que le passage du registre sexuel au registre comportemental au sens large est délicat. C'est surtout là que le Monsieur risque de s'effrayer (en tout cas pour ma part, j'ai toujours été attiré par la femmes dominatrices au lit mais je me méfiais beaucoup des femmes autoritaires dans le couple car je voyais cela uniquement comme une perte de liberté). Il me semble que le Monsieur doit d'abord être d'accord sur ce qu'il souhaite vraiment et en discuter avec sa compagne sérieusement. Si Edouard n'a pas d'ambition professionnelle, cela peut être son choix et c'est respectable. Si en revanche, il n'arrive pas à faire ce qu'il veut, c'est autre chose. Une fois que les objectifs sont clairs, la question des moyens pour parvenir à les atteindre se pose. Puisque les punitions et récompenses sont déjà un motif de jeux, pourquoi ne serviraient elles pas également à stimuler la motivation ? Cela ne peut que rendre les choses plus faciles et plus drôles. A mon avis au départ, c'est surtout vue comme ça que les choses peuvent démarrer et sur un mode avant tout ludique. Mais la Dame doit prendre garde à ne pas trop satisfaire le Monsieur afin de le pousser à se surpasser dans l'espoir d'être récompensé. La frustration a beaucoup d'effet positif dès lors qu'elle est bien dosée car (1) le Monsieur investit son énergie ailleurs (2) son attraction pour sa compagne est décuplée. C'est un cercle vertueux qui permet au Monsieur d'être fier de lui (car il fait beaucoup de chose) et à la Dame d'accroître son emprise sur lui (emprise bienveillante qui consiste à exiger que le Monsieur fasse ce qui est bon pour lui et pour son couple parce qu'il est amoureux de sa compagne - et d'autant plus amoureux d'elle qu'il la désire follement)
RépondreSupprimerIl en va de soi pour Marie-Hélène qu'il existe des personnes sans ambition professionnelle et qu'elle respecte leur choix. Toutefois elle rencontre Édouard dans un cadre de préparation d'un futur métier et se rend vite compte que ce garçon montre des problèmes de procrastination. La procrastination n'exclue pas l'ambition, mais empêche de la réaliser. Outre le charme d’Édouard elle voit donc aussi son potentiel et trouve dommage qu'il le gâche. Puis en rentrant dans sa vie intime, elle se rend compte de la construction de cette procrastination.
RépondreSupprimerJe pense que bien souvent les jeux sexuels expriment sous une forme symbolique une vérité bien profonde de la personne. Comme disait Théodor Reich : « L’énergie psychique absorbée par le besoin de punition et par l’endurance à la douleur suffirait dans certains cas à garantir une réussite sociale éclatante si elle était employée dans un sens positif et constructif. » Bien évidement il n'agit pas à faire renoncer à Édouard à ses fantasmes, mais de trouver un compromis qui permet de mieux repartir son énergie psychique. Je pars donc dans mon histoire en vu d'une situation concrété et propice établissant le lien entre le ludique et le social. C'est la réaction d’Édouard qui va déterminer la suite...