jeudi 3 mars 2016

Remise dans le droit chemin 7 (petite fiction)

Cette cravache offerte par Édouard me donna vite des idées indécentes

Elle dégageait une envoûtante odeur de cuir et causait - comme j'ai pu m'en apercevoir facilement par un petit essai – une vive brûlure sur la peau des fesses. Son manche tressé tenait bien en main et ressemblait par sa taille à un sexe d'homme, tandis que l'embout de la cravache sous forme de petit rectangle s'incrusta dans ma tête m'évoquant un vague souvenir d'une image que j'avais jugée particulièrement obscène.
J'ai mis un petit temps à cogiter avant de me rappeler d'une dame dans un des magazines sous verrou qui afficha en haut de son entrejambe soigneusement épilé ce genre de ticket de métro. Évidement cette déforestation volontaire ne cachait plus rien du mystère de l'anatomie féminine.

Je me suis dépêchée en l’absence d’Édouard de retrouve cette image qui me troublait tant. C'est en me passant le manche de ma toute nouvelle cravache dans mon entrejambe pour calmer mes émotions que je me suis posée la question de l'agrément au niveau des sensation que procure une réduction de la pilosité.

Surtout en imaginant mon chevalier galant avec ses fesses toutes rouges me passant sa langue pour me récompenser de ma sévérité.

Ou encore en me passant ses mains sur mes parties désormais toutes lisses, pendant qu'il me prouve sa virilité par un acte en levrette. Enfin, nous étions pas encore là, mais subitement j'ai compris l’étendu de possibilités de plaisir qu'offre le couple.

Il était donc convenu que le grand moment se passera le samedi matin matin après les courses. J'ai pris intentionnellement du temps pour me préparer devant un Édouard de plus en plus impatient. Toutefois j'ai su le faire taire en sortant de la salle de bain, maquillée et pomponnée et surtout habillée déjà de ma veste de tailleur. Manquait encore ma jupe et mon string. Ce qui a permis à Édouard non seulement d'admirer mes bas et porte-jarretelles, mais aussi mon tout nouveau ticket de métro, tandis que je faisait semblant de chercher mon string. Stratagème fort apprécié, car en me penchant ci et là, il put avoir un aperçu sous toutes les coutures de mon entrejambe désormais de plus glabre. Mon Édouard profondément troublé, c'est moi qui me suis chargée par la suite de conduire. En n'oubliant pas de mentionner mon mécontentent pour avoir été trop bousculée par son impatience au point de perdre mon string et être obligée de faire les courses en toute indécence sous ma jupe.

Tu n'a qu'à me punir sévèrement en rentrant à la maison, Marie-Hélène !

Je n'y manquerai pas mon chéri !

A suivre...

4 commentaires:

  1. Marie-Hélène a beaucoup de talent pour pousser Edouard à la faute. Si son impatience montre à Marie-Hélène à quel point son Edouard a besoin de discipline, il est néanmoins très mal poli de la presser de la sorte. Un Monsieur doit savoir se tenir correctement et décemment jusqu'à ce que sa Dame décide du contraire et j'espère pour lui qu'il va parvenir à faire les courses correctement. je comprends sa fascination pour les toisons bien entretenues. Toutefois pour ma part, je n'aimerais pas que ma compagne soit entièrement épilée car sa blondeur lui donne des airs de princesse. Si je reste fasciné par ses longs cheveux blonds qui doivent me rappeler les contes pour enfants, j'apprécie évidemment qu'en bas sa pilosité soit moins développée. Après la fessée, c'est d'ailleurs réconfortant, a genoux devant elle qui se tient debout, de la remercier pour son autorité. Les mains enlaçant ses fesses et le visage à quelques centimètre de son sexe, ce n'est pas encore le moment de faire l'amour mais l'indécence de la vue, couplée à l'interdit ajoute au bonheur de l'instant

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment cela, pousser Édouard à la faute, cher Arthur ? Marie-Hélène a pour but d'apprendre à son futur mari de résister à la tentation et de se patienter que le bon moment arriver. Alors pour travailler sa retenue, il faut tout de même une tentation, non ? Et elle est encore loin de lui faire apprécier les joies de la chasteté. Pour l'instant il apprendra à se plier a une discipline stricte. Il faudra qu'il découvre lui ce que la discipline peut lui apporter. En fait il ne suffit pas d'avoir un penchant pour la fessée pour se retrouver dans la discipline domestique. Il faut une vraie envie de travailler sur soi.

      Pour ma part aussi, avant de me mettre en couple j'aimais bien une pilosité très réduite, méticuleusement entretenue comme un gazon anglais. Si je suis passée à l'intégral c'est pour des raisons purement sexuelles dont mon chéri à su brillamment me convaincre. Ceci dit comme vous mon chéri était pendant des longues années un inconditionnel des princesses à cheveux longs. J'avais même fait poser des extensions pour passer plus vite de mon très court de nos débuts à une jolie longueur. Puis tout compte fait un jour mon chéri m'a avoué que j'étais plus sexy avec du court. Ah ces grands garçons...

      Supprimer
  2. Bonjour Isabelle,

    Ce petit chapitre me rappelle les "mésaventures gourmandes" de ce cher Georges-Henry avec maitresse Eléonore...
    Que ne ferait-on pas pour parvenir à nos fins. Enfin, presque...
    Cette maitresse Marie-Hélène : quelle coquine et quelle vilaine tentatrice !!!! Décidément, les filles d'Eve savent nous mener par le bout... de nos désirs. Rires. Mais bon, comme l'on dit : il n'y a pas de mal à se faire du bien ! Et en plus, il donne le bâton pour se faire battre ! Curieuse stratégie.
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  3. Je pense, cher Monsieur Mac-Miche que l'un des caractéristiques du fantasme de la fessée consiste à chercher le bâton pour se faire battre. La fessée c'est un jeu de séduction avec comme enjeu une punition. Alors chacun met du sien, non ?

    RépondreSupprimer